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"Je vous assure que j'ai changé. J'ai tiré les leçons de tout ce qui s'est passé. Je sais ce que je dois faire". Les propos sont ceux de Marc Ravalomanana, lors de la cérémonie de présentation de vœux à son endroit de la part de ses partisans, lundi à Faravohitra. L'hôte des lieux a essayé de nouveau faire croire qu'il a changé. L'allocution prononcée lundi suffit à démontrer qu'il n'en est rien. L'homme montre qu'il est resté celui que la population a connu du temps où il était encore le numéro Un du pays. Il n'a rien perdu de son côté arrogant et son penchant autoritaire. Des traits de caractère qui ont mis à mal sa popularité auprès d'une population malagsy qui méprise au plus haut point les abus. Lundi, il s'est permis d'ordonner aux membres des Forces de l'ordre à retourner dans les casernes, en sa qualité "d'ancien chef suprême des armées". Pince sans rire. Il a proféré des menaces à peine voilées à l'encontre du commandement au sein de l'Armée et est aussi allé jusqu'à défier les Forces de l'ordre... A 70 ans passés, il s'est dit prêt à conduire la population dans la rue à Analakely si besoin est. 
Cette manière de parler dégradante est un comportement bien connu de Ravalomanana. A l'époque, il ne se privait pas de tutoyer ses collaborateurs.
Ministres, officiers supérieurs de l'Armée, tous y passaient. Pour des observateurs, cette irrévérence envers les Forces de l'ordre lui a valu la perte du soutien d'une partie de celle-ci durant son régime. Faut-il rappeler que par exemple, Marc Ravalomanana avait confié la garde de vaches laitières de Tiko à des militaires. Les propos de l'ancien exilé d'Afrique du Sud rappellent encore d'autres qui font dire qu'il n'a aucunement tiré les leçons comme il l'affirme. L'on se rappelle encore du "Tsapao aloha ny herinareo vao mitsapa ny aty " traduit littéralement « qu’ils mesurent leurs forces avant de se tourner vers lui ", lancé à l'époque. Tout le monde connaît la suite de l'histoire. Comme le dit l'adage, « Chassez le naturel, il revient au galop ». Avec d'autant plus d'impétuosité (« au galop ») qu'il l'aura fortement réprimée, la vraie nature de Ravalomanana refera surface à la première occasion de moindre contrôle.

 
La rédaction 


Du jamais vu ! Au cours d’une interview accordée au quotidien français « Le Monde » sur plusieurs sujets concernant les relations entre Madagascar et la France, la directrice de l’ONG Transparency International (Initiative Madagascar), Ketakandriana Rafitoson abat ses cartes. C’est la première fois qu’un ressortissant malagasy, et de surcroît une présumée activiste de la société civile, s’exprime au sujet de la revendication en vue de la restitution des îles Eparses avec un parti pris flagrant pour la France.
« Je m’interroge sur le lien qui nous unit à ces îles. Ce sont des terres inconnues pour nous, auxquelles nous ne nous identifions pas. La plupart des Malagasy ignorent où elles se trouvent », affirme Ketakandriana Rafitoson. Des propos aberrants qui résonnent comme une insulte aux fervents nationalistes. Mais qui est – elle au nom des Malagasy ? Même l’amiral Didier Ratsiraka, initiateur des revendications pour la restitution de ces îles depuis la 2eme République se retournerait dans sa tombe en entendant de telles absurdités. Dès les premières revendications pour la restitution de ces îles, il n’a jamais été question de cogestion.
Tout sauf une nationaliste
Ketakandriana Rafitoson ne s’est pas arrêtée là. En répondant aux questions très orientées du journal français, elle est même allée jusqu’à remettre en question les revendications malagasy. « Mais pour quelle raison veut – on aujourd’hui se les réapproprier ? », s’interroge – t – elle avant d’avancer qu’elle n’est pas opposée à une cogestion.  Des arguments qui mettent, sans aucun doute, beaucoup d’eau au moulin de la partie française. Elle semble vouloir ignorer que les revendications sur les îles Eparses ne sont pas une exclusivité du régime Rajoelina mais constituent un combat de longue haleine engagé depuis le temps de l’amiral Didier Ratsiraka.  Force est de constater que le nationalisme ne fait pas partie du vocabulaire de cette dame. Avec une  visible aversion contre le Président Andry Rajoelina, elle appelle la France à ne pas financer les projets de téléphérique à Madagascar.
Toujours dans le même interview, l’activiste  accule les dirigeants malagasy et ce depuis la première République, sous le régime du Président Philibert Tsiranana. « Si les Malagasy sont misérables aujourd’hui, ce n’est de la faute de la France », soutient – elle. La directrice de TI – IM se vante d’avoir mis en place le mouvement « Wake up Madagascar » qui est pourtant loin de générer l’adhésion de citoyens car rassemble des individus à la démarche purement élitiste. En se livrant à une campagne de dénigrement contre son propre pays et ses dirigeants, Ketakandriana Rafitoson a rejoint son camp. En tout cas, le constat est sans appel, elle est tout sauf nationaliste !
La Rédaction


 


Place aux sketchs amusants et aux plaisanteries sérieuses en ce début d’année. Une soirée de fou rire, c’est ce que réservera la salle mythique du No Comment Bar (NCB) Isoraka aux noctambules de la Capitale pour commencer l’année 2023. Il s’agit d’un rendez-vous avec le « one man show » Sombiniaina. Il est l’un des jeunes comédiens les plus en vue en ce moment. L’humoriste émerveillera le public avec ses sketchs et blagues un peu salés. Le public devra s’attendre à une soirée cocasse et qui promet d’être conviviale. Le spectacle qui durera quelques tours d’horloge aura lieu le jeudi 19 janvier à partir de 20h 30.  Il se déroulera autour d’un verre et des plats concoctés par le chef cuisinier des lieux.
De plus, le local situé au sous-sol du No Comment Bar convient parfaitement au genre de spectacle que va offrir Sombiniaina. La disposition de la scène et l’éclairage permettent à chaque spectateur de voir parfaitement l’humoriste. Ce dernier pourra également scruter le public avec soin pour trouver ses prochaines victimes. Effectivement, comme à  l’accoutumée, Sombiniaina ramènera sur scène des sujets du quotidien, mais traduits et controversés dans l’humour et la courtoisie. Ces sujets concernent notamment les grands défis de notre époque tels que la politique, la vie familiale, les relations humaines. Le comique puisera ses inspirations dans les anecdotes racontées par le public. Ensuite, il va décrire à sa façon des situations rocambolesques au point de faire rire aux éclats toute l’audience.
Des retrouvailles avec ce comédien dans un spectacle vivant représentent une belle occasion de se divertir en se changeant les idées et de bien accueillir cette nouvelle année. Rappelons que ce jeune humoriste représentera Madagascar sur la scène internationale. En effet, Sombiniaina est parmi les qualifiés pour la huitième édition du  Prix « RFI Talents du rire ». Il portera les couleurs du pays à Abidjan (Côte d’Ivoire) lors de la finale du « Festival Abidjan Capitale du rire » qui se déroulera du 10 au 12 février 2023. A cette occasion, Sombiniaina sera en compétition avec les deux Camerounais Stephan Dipita et Daniel Ndato, les Ivoiriens Yodah Lebon, Prissk et Stoni, les Gabonais Bregeand et Jaquou le Bantu, ainsi que les Congolais Christophe Mbanz et Juste Parfait.
Sitraka Rakotobe



Les conditions de travail dans le secteur privé seront désormais mises à la loupe afin de garantir un emploi décent pour tous employés malagasy, surtout ceux œuvrant dans le secteur textile. En effet, les critères à respecter pour les entreprises ayant souscrit au programme « Better Work » seront publiés d’ici peu par l’Union européenne (UE).
L’application du « devoir de vigilance » est ainsi en marche. Il s’agit de mesures qui seront déterminantes si telles ou telles entreprises méritent leur part de marché sur le continent européen. Ces mesures figurent également dans les objectifs à atteindre dans le cadre du retour effectif dans le programme « African Growth and Opportunity Act » (AGOA). Le respect de la dignité humaine est l’un des points clés pour bénéficier de la confiance des partenaires. Ainsi, une entreprise ayant obtenu une mauvaise note pourrait être rayée de la liste des bénéficiaires de la commande de son produit.
D’après le coordinateur national du projet, Arielle Zafera, « l’UE va d’ici peu faire connaître les grandes lignes du devoir de vigilance. Ce n’est pas une loi en soi, mais il revêt quand même un aspect obligatoire pour les entreprises concernées. Toutes les entreprises et les fournisseurs collaborateurs doivent respecter le droit de leurs employés. Si des failles sont constatées, des sanctions pourraient être appliquées à leur encontre ».
Il est à rappeler que le secteur textile malagasy bénéficie d’un soutien financier de l’UE, à hauteur d’un million d’euros, afin de réaliser les avancés en matière de droit de l’Homme et de droit des travailleurs. Cela concerne notamment les conditions de travail, la sécurité des employés, le respect des heures de travail et le paiement des heures supplémentaires.
Avoir un accès aux soins et bénéficier des droits et acquis sont inscrits dans le Code du travail malagasy.  Par ailleurs, la déclaration d’un employé et le paiement des cotisations à la CNaPS sont aussi des critères requis dans le programme « Better Works ». Pour l’Union européenne, comme l’a annoncé Mme l’ambassadrice de l’UE, Isabelle Delattre, « il est important d’impliquer les entreprises dans le recensement, la prévention, l’arrêt ou l’atténuation des incidences négatives de leurs activités sur les droits de l’Homme […] et sur l’environnement ».
Le projet pilote d’une durée de 22 mois sera mis en place dans les deux Régions où il existe le plus grand nombre d’entreprises de textile et d’habillement, à savoir Vakinankaratra et Analamanga. 28 usines implantées dans la Grande île sont impliquées dans ce programme. Plus de 600 travailleurs et employeurs inclus vont ainsi bénéficier de formation et de recommandations qui sont dans le planning du programme « Better Work Madagascar ».
Nikki Razaf






















LA UNE DU 03 JANVIER 2023

Publié le lundi, 02 janvier 2023

Barea locaux - Stage en Tunisie avant le CHAN

Publié le lundi, 02 janvier 2023

Pour leur première participation au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) du 13 janvier au 4 février en Algérie, les Barea locaux feront une escale en Tunisie avant de rejoindre Alger pour la compétition continentale exclusivement réservée aux joueurs locaux qui évoluent dans les clubs du pays représentant. Autrement dit c'est sans les expatriés. 

Dame pluie fait son retour à Antananarivo après les accalmies lors des fêtes de fin d’année. En effet, selon le service de la météorologie, cette semaine sera marquée par un temps pluvieux. Cela a d’ailleurs commencé depuis lundi. La pluie tombera surtout en fin d’après-midi, mais cela pourrait continuer un peu plus tard dans la soirée. Il s’agit de précipitations localement orageuses, discontinues mais abondantes. Les parapluies et autres imperméables sont ainsi de mise pour ceux qui rentrent tard sous peine de se faire surprendre.

Une nouvelle ère pour les églises catholiques de Madagascar. Le nouveau Nonce apostolique, Monseigneur Tomasz Grysa, est arrivé dans le pays dimanche dernier, selon le département communication de cette église, et ce deux mois après sa nomination. Il succède à Mgr Paolo Rocco Gualtieri qui a été affecté au Pérou. 

L’éternel … meurt !

Publié le lundi, 02 janvier 2023

Une charismatique et légendaire étoile du firmament du ballon rond s’est éteinte. Edson Arantes  Do Nascimento, brésilien d’origine, alias Pelé, a rendu l’âme à l’âge de 82 ans. La planète foot est en deuil. Il a perdu son « Roi ». Le monde footballistique même politique lui rend hommage et que les générations de l’époque, présentes et futures, se rappelleront de ses exploits jusque-là inégalés. Raison pour laquelle on l’attribue respectueusement le titre de « éternel ».

Coup de boost en une année. C’est de cette manière que pourrait se traduire le rapport annuel sur les produits de rente, publié par le ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation (MICC). Dans cette rétrospection, au MICC d’avancer que la filière « girofle » a pu quasiment doubler sa production. Passant de 25.000 tonnes en 2021 à 40.000 tonnes l’année dernière, ce qui a permis aux caisses de l’Etat d’être renflouées de 224,7 millions de dollars après rapatriement des devises générées par l’exportation de cette denrée, soit un volume de rapatriement qui a été quadruplé par rapport à la saison précédente. 

Fil infos

  • Président Andry Rajoelina - Début d’une série d’inaugurations dans l’Anôsy
  • Actu-brèves
  • Course pour Tsimbazaza - Une vingtaine de députés renoncent à un nouveau mandat
  • ACTU-BREVES
  • Ministre des Affaires étrangères du Japon - En visite à Toamasina ce week-end
  • Législatives - L'Opposition peine à concrétiser ses grandes annonces
  • Mission du FMI à Madagascar - Deux appuis financiers importants sur la table des négociations
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Enseignement supérieur - L'université de Fenoarivo -Atsinanana officiellement inaugurée 

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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