Publié dans Politique

ACTU-BREVES

Publié le mercredi, 24 avril 2024

Mise en valeur des compétences des jeunes malagasy dans le domaine du numérique. La ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, a récemment reçu en audience Mlle Matina Razafimahefa, PDG de SAYNA, la première école du digital à Madagascar. Les discussions entre les deux parties ont principalement porté sur les projets que SAYNA souhaite mettre en place avec le soutien du ministère. Parmi ces projets, l'accent a été mis sur la mise en valeur des compétences des jeunes malagasy dans le domaine du numérique. De plus, Mlle Razafimahefa a partagé son initiative de rassembler la diaspora malagasy active dans ce domaine pour collaborer en vue de contribuer au développement du pays, notamment en matière de branding pays.

SAYNA est une entreprise innovante qui a développé des programmes de formation aux compétences numériques. Ces formations sont accessibles en ligne et ouvertes au grand public. L'offre de SAYNA comprend des domaines tels que le développement informatique, le marketing digital, et bien d'autres. L'école propose un système d'apprentissage entièrement digitalisé, permettant aux étudiants de suivre des cours à distance ou au niveau d’espaces partenaires à travers l'Afrique. Cette rencontre témoigne de l'importance croissante des partenariats public-privé dans le secteur de l'éducation et de la formation, ainsi que de l'engagement de SAYNA à promouvoir les compétences numériques et à soutenir le développement économique de Madagascar.

La première Université d'été du projet Madatlas à l'Université de Fianarantsoa. Les domaines de coopération entre la France et Madagascar ne cessent de s’élargir. Cette fois-ci, c’est le secteur de l’enseignement supérieur qui a vu un bond en avant avec la tenue de la première Université d’été sur la Grande île. Dans le cadre du projet Madatlas, la cérémonie officielle a été effectuée à l'Université de Fianarantsoa le 22 avril. La charte de l'équité et genre a été promulguée le même jour, soulignant l'importance de l'égalité et de la diversité dans le domaine de l'enseignement supérieur. Ce projet est un consortium entre l'Université de Fianarantsoa, l'Université de Gustave Eiffel, l'Université de Bordeaux Montaigne et l'Institut français de développement. L'ambassadeur de France à Madagascar, Arnaud Guillois, a souligné que le projet Madatlas renforce le partenariat qui existe déjà depuis longtemps entre Madagascar et la France. Il a félicité toutes les équipes pour les efforts entrepris en vue de la réussite de cette Université d'été. De son côté, le président de l'Université de Fianarantsoa, Pr Aimé Richard Hajalalaina, a affirmé lors de son discours que l'idée du projet est de pouvoir créer une cartographie numérique dans cette ère de l'évolution du numérique à laquelle le monde ne peut plus se passer. « La disponibilité de données fiables et rapides est un pilier essentiel de développement dans divers domaines », selon la coordonnatrice du projet Madatlas, Sofie Moreau. Cette Université d'été se déroulera pendant une semaine, du 22 au 30 avril 2024. Tous les ateliers et tables rondes sont ouverts au grand public, offrant ainsi une opportunité d'échange et de partage de connaissances.

Initiative mondiale pour l'élimination de la poliomyélite à Madagascar. Une délégation de l'Initiative mondiale pour l'élimination de la poliomyélite (IMEP) est actuellement à Madagascar pour une mission de trois jours, visant à renforcer la vaccination de routine et à lutter contre la flambée de poliomyélite dans le pays. Au cours de sa visite, la délégation rejoindra le Président Andry Rajoelina pour l'inauguration d'un nouveau centre de stockage de vaccins. Cet événement sera également marqué par le lancement du "Grand rattrapage" sous le patronage de la Première dame, Mialy Rajoelina. La visite coïncide avec la Semaine africaine de la vaccination et le 50e anniversaire du Programme élargi de vaccination. Ces événements mettront en lumière les progrès réalisés dans les campagnes contre la polio et souligneront l'importance de renforcer la couverture vaccinale. La délégation tiendra une série de réunions avec les hauts fonctionnaires du Gouvernement, les partenaires techniques et financiers, les acteurs humanitaires et les médias. Ces rencontres permettront de discuter des succès du Gouvernement en matière de vaccination de routine et des stratégies pour améliorer davantage la santé publique à Madagascar. 

 

Madagascar - Serbie : des bourses d'études adaptées aux besoins et compétences des étudiants malagasy. Les perspectives de coopération future, notamment dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique ont été mis en avant lors de la rencontre de la  ministre des Affaires étrangères Rafaravavitafika Rasata, avec l'ambassadeur de Serbie à Luanda, Milos Perisic, ainsi que le consul honoraire de la Serbie à Madagascar, Maminiaina Ravatomanga, dans les locaux du ministère, à Anosy. Les relations diplomatiques entre Madagascar et la Serbie remontent à 1960, et cette réunion a permis de souligner l'importance de ces liens historiques. Un des points saillants des échanges a été le renforcement de la coopération dans le secteur de l'enseignement supérieur. L’ambassadeur de la Serbie a proposé des bourses d'études adaptées aux besoins et compétences des étudiants malagasy. L'accent a été mis sur la valorisation des filières agricoles et de la culture biologique pour le développement du pays. La coopération économique et commerciale ainsi que le renforcement des échanges B to B dans le secteur privé ont été aussi au cœur des discussions. Les deux parties ont exprimé leur désir de donner un nouvel élan aux relations économiques entre les entreprises malagasy et serbes, ouvrant ainsi la voie à de nouveaux partenariats. Le domaine de l'e-gouvernance et la modernisation des services publics à travers l'utilisation innovante des technologies de l'information et de la communication ont été aussi évoqués. 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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