Publié dans Editorial

L’éternel … meurt !

Publié le lundi, 02 janvier 2023

Une charismatique et légendaire étoile du firmament du ballon rond s’est éteinte. Edson Arantes  Do Nascimento, brésilien d’origine, alias Pelé, a rendu l’âme à l’âge de 82 ans. La planète foot est en deuil. Il a perdu son « Roi ». Le monde footballistique même politique lui rend hommage et que les générations de l’époque, présentes et futures, se rappelleront de ses exploits jusque-là inégalés. Raison pour laquelle on l’attribue respectueusement le titre de « éternel ».

Né le 23 octobre 1940 à Tres Coraçoes dans l’Etat de Minas Gerais, au nord de Rio de Janeiro, Edson Arantes Do Nascimento dit Pelé grandit dans une famille modeste sinon pauvre. Son père amateur de football lui a transmis des notions rudimentaires. Fervent supporter dès son jeune âge, à trois ans, d’un certain Bilé, gardien de but et ami de son père. Le germe de la passion du sport-roi prit place chez lui et ne le quitteras plus. A force de prononcer le mot Bilé, le petit Do Nascimento finit par le déformer en Pilé qui sera déformé à son tour et devient Pelé, le petit nom d’Edson qui restera le grand nom du foot à l’échelle mondiale. On va l’appeler ainsi donc pour toujours en l’ajoutant « Roi », suprême qualification. Et le roi Pelé règne sur la planète foot ! A sa mort, il n’y a que des princes et des marquis bref des « seconds couteaux ». D’un talent exceptionnel, d’un génie rare et d’une conduite, sur terrain, sans faute, le roi Pelé n’a pas jusqu’à sa mort un héritier digne de son « trône ». Des grandes stars du football après lui, il y en a, mais jusqu’à alors aucun de ces « bêtes des stades » ne parviennent pas à atteindre en qualité et en quantité l’exploit du grand « Roi Lion » qui en fait demeure le « Mâle dominant » du stade. Son palmarès reste unique en son genre. 

Selon des observateurs affûtés, de fins connaisseurs du foot mondial, Pelé réunit en lui seul toutes les qualités de ces joueurs dits superstars du moment. D’un Zico, un autre génie du Seleçao, gentiment surnommé le « Pelé blanc », à l’Argentin Diego Armando Maradona, le prétendant à la succession, à l’autre Argentin Lionel Messi en passant chez les Français Zinedine Zidane, Platini et tout récemment d’un Kilian Mbappé pour atterrir au Portugais Cristiano Ronaldo en n’oubliant pas de faire un petit crochet chez les Allemands, les Frantz Beckenbauer, Paul Breitner, Karl Heintz Rumenigue ainsi de suite. Le Roi Pelé cumule en lui tout seul, tout en un, toutes ces merveilles d’individualités. Ce n’est pas pour un rien qu’il soit le seul jusqu’à présent à avoir gagné, haut la main, trois coupes du monde. Effectivement, un palmarès de Titan ! A l’issue de ce prestigieux parcours, l’Etat brésilien lui confère le titre de « Patrimoine national » lui octroyant avantages y afférents.

Quelle leçon à retenir ? Parti d’une famille modeste, Pelé a su capitaliser la passion du football en se perfectionnant avec ténacité pour atteindre un niveau d’excellence. Le soutien de l’Etat en faveur du jeune prodige sera déterminant. 

Tout le monde ne peut pas être roi Pelé mais rien n’est impossible pour celui qui persévère. 

 

Ndrianaivo

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025
Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff