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Des milliers de tonnes de pomme de terre avariée s’entassent à Manandona, faute de collecte. Pareillement du côté de la localité de Tsarahonenana- Sahanivotry où la production en abondance des fruits et légumes tels que les pommes et l’ail peinent à trouver preneurs et pourrissent sur place. Le contexte de l’état des infrastructures routières dans la Région du Vakinankaratra, surtout au niveau de la localité d’Antsirabe II, chamboule toute la chaîne de valeur de la filière agricole dans cette Région. Les producteurs subissent de plein fouet les impacts de la situation. « Les périodes de récolte pour cette année touchent presque à leurs fins. Pour le moment, peu de collecteurs daignent descendre dans notre Région à cause de l’état des routes. On ne sait plus quoi faire des récoltes. Sans parler des pertes considérables que nous enregistrons tant pour le stockage que pour les frais divers » s’attriste Stanislas Rakotonindriana, producteur. Une façon pour cet agriculteur de la Région du Vakinankaratra d’alerter les autorités compétentes quant à la situation à risque des acteurs de cette filière dans le contexte actuel. « Rares sont les collecteurs qui arrivent jusque chez nous à cause de l’état de délabrement avancé de nos chemins de campagne et même d’une partie des routes nationales. Ceux qui viennent imposent des prix d’achat dérisoires. Des prix qui sont loin de nous convenir dans la mesure où ils correspondent à peine aux deux tiers de nos investissements dans la production » explique Rolland Claude, paysan producteur dans la localité de Sahanivotry, Antsirabe II. Selon lui, ces collecteurs proposent un prix d’achat de trois cent cinquante ariary par kilogramme de pomme de terre alors qu’en temps normal ce prix est fixé à environ cinq cents ariary pour que les producteurs puissent rentrer dans leur frais.
Tendance spéculative
Ce prix de trois cents ariary correspond au produit de premier choix que les consommateurs finaux d’Analamanga achètent à près de cinq fois le prix de départ. Les producteurs qui proposent aussi des produits de second et troisième choix sont ainsi obligés de vendre ces derniers à des prix infimes de moins de deux cents ariary le kilo. « Pour ma part, j’investis un peu plus de trois cent mille ariary en semences, engrais chimique et produits de traitement, sans compter la main d’œuvre. À raison de mille cinq cents ariary le kilo de la semence. Avec le prix d’achat qu’on nous impose en ce moment, la totalité de ma production revient à seulement un peu moins de deux cent mille ariary alors qu’en temps normal cela me rapporte environ cinq cent mille ariary pour la récolte », rajoute Stanislas Rakotonindriana. Plus de vingt tonnes de pomme de terre par jour sont récoltées à Manandona présentement. Des produits frais qui ne peuvent attendre longtemps avant d’être commercialisés. Des producteurs d’Antanifotsy, Antsirabe I et II, Betafo et Faratsiho sont aussi dans le même contexte. Pour rappel, la production nationale de la pomme de terre est principalement concentrée dans la seule Région de Vakinankaratra (90 à 95 % de la production nationale). Le rendement moyen de la Région est d’environ six tonnes à l’hectare mais ce rendement varie en fonction de la saison de culture et de la fertilisation. Les débouchés sont généralement Antananarivo dans les grands marchés de la ville, Toamasina, la Région du sud du pays, les marchés de ville d’Antsirabe où les consommateurs et collecteurs achètent directement le produit. Les consommateurs de la Capitale, eux, subissent de plein fouet cette tendance à la spéculation infligée par les opportunistes.
La rédaction

67ha sud - Le grossiste confirme un braquage

Publié le mardi, 25 avril 2023


Quelques jours après le braquage d'un grossiste de boissons, ayant pignon sur rue aux 67ha sud, survenu vers 11h du matin lundi dernier, l’affaire connaît un rebondissement. Cette fois-ci, c'est la victime elle-même qui donne sa version des faits. "Ce n'était pas une tentative mais un acte consommé. Le bandit m'a volé la somme de 3,4 millions d’ariary prévue être versée à la banque et que j'ai mis dans deux sachets en superposition", déclare M., le grossiste visé.
Mais revenons aux faits. Ce dernier a marché tranquillement jusqu'au carrefour menant à la Poste via “ Ny Havana” lorsqu'un homme d'âge mûr l'a abordé par l'arrière pour dire de lui remettre gentiment le sachet contenant l'argent. "J'ai cru encore à une farce de l'une des personnes que je connais dans le coin car l’inconnu semblait chercher à s’emparer doucement du sachet que j’avais en main. Donne-le moi, m’avait dit le quidam.  L’objet a été tiraillé entre nous deux car je n’ai pas voulu me laisser faire. Mais un autre inconnu a braqué un revolver sur ma tête. J’ai dû passer rapidement le sachet plein de liquidités au bandit, un homme âgé ou presque, de crainte que son acolyte me tire dessus. J’ai bien vu qu’il s’agit d’un pistolet automatique et j’ai pris peur », continue notre interlocuteur.
Mais sur place, les faits se sont enchaînés avec une si grande rapidité. Car pendant que les agresseurs étaient encore en train de dévaliser le grossiste, le 4X4 pick-up de la Police a surgi brusquement au coin de rue et était déjà arrivé à la hauteur des bandits et de la victime. « Je ne m’étais pas attendu à ce que le véhicule des Forces de l’ordre, ayant reçu l’alerte, était arrivé si rapidement. Ils étaient 5 à vouloir procéder à l’arrestation de mes agresseurs », poursuit encore le grossiste.
Profitant du chaos et de la surprise occasionnée par l’intervention de la Police, le bandit plus âgé a détalé comme un lapin, emportant dans sa fuite le butin. Entre-temps, son acolyte, celui qui a menacé le grossiste avec un revolver, a tiré sur les policiers qui l’ont pourchassé. Quelques mètres plus loin, il y eut des détonations. Le grossiste a cru que la Police a fini par éliminer ses agresseurs. Or, ce n’était que l’un d’eux qui était tombé sous les balles des Forces de l’ordre. Plus tard, le commerçant a fait une déposition de ce qu’il a vécu à la Brigade criminelle à Anosy.
Franck R.


Tsikarok’alika (nage libre), gana mandro ka samy manao izay saim-pantany (cannes prenant leur bain : chacun fait ce qui lui convient)… Les expressions malagasy qui rendent compte que la seule règle du jeu valable à propos d’une circonstance de l’absence de règle sont nombreuses. Free style, dit la jeunesse branchée.
La précampagne électorale à Madagascar se déroule de la sorte. La loi du pays est muette à son sujet. Les politiciens désirant participer aux prochaines courses s’inventent ainsi à leur convenance des artifices pour tenter d’attirer ou influencer l’opinion du citoyen. Le contexte est en effet propice à la production de « fait divers qui fait diversion ».
La circulation sur les réseaux sociaux du résultat d’un sondage sur l’intention de vote des six provinces de l’île à huit mois du premier tour du scrutin présidentiel suivant le calendrier proposé par l’agence électorale (CENI) retient l’attention entre autres diableries politiques. Le résultat est présenté sous forme de géographie électorale. Trois politiciens jugés « favoris » y sont alignés.
A la lumière du résultat du soi-disant sondage d’opinion, l’un d’entre eux surclasse de loin les deux autres concurrents. Le sondage attribue même au « meilleur candidat » la victoire au premier tour. Le vainqueur est réputé pour ses suspectes liaisons avec des hommes d’affaires russes telles que commentées par la presse occidentale.
La méthode de propagande communiste, reconnue aux pays de l’ancien bloc socialiste sous l’influence russe, se laisse lire facilement derrière la donnée iconographique. Tous les coups sont permis à l’ère des technologies dont l’avancée et la manipulation, l’apanage d’une minorité de techniciens courtisés et bien traités, légitiment davantage la softpower des outils de propagande.
L’on parle de socioconstructivisme en politique ou reconstruction idéologique à l’ère des technologies. Même les Etats-Unis, l’antre de la démocratie occidentale, se rendent vulnérables aux effets de l’ingérence étrangère en période électorale. La controversée victoire de l’ex- leader Donald Trump le confirme. Les démocraties fragiles comme celles en Afrique, y compris Madagascar, ne sont jamais à l’abri des attaques sur fond de violence symbolique.
Jusqu’à preuve du contraire, le sondage bidon et encore moins son résultat n’ont rien de scientifique du tout, même s’ils auraient bien pu être l’œuvre de fins mathématiciens-statisticiens sans éthique. Certes, la présence d’experts en la matière dans les équipes des candidats est une pratique familière. Tout calcul politique n’est jamais exempté de calcul mathématique.
Au plan de la recherche, le résultat du sondage que l’on fait propager en ligne est dépourvu de preuve et de validité scientifiques. La base d’échantillonnage, la période ainsi que les sites d’enquête et la méthodologie utilisée sont non déterminés. Sans ces paramètres élémentaires, une recherche n’est qu’une pure fiction et son résultat ne peut avoir ni utilité ni pertinence sociale que de la manipulation d’idée.
L’intention derrière la publication du résultat du sondage fictif est évidente : influencer les électeurs au profit d’un seul candidat. Cette méthode a un nom : la subversion numérique. Mais ce type de subversion pourrait se transformer en actes de violence généralisée si sa tactique électorialiste venait à être remise en cause pour diverses raisons. Les auteurs du sondage y préparent déjà l’opinion générale. C’est cela la violence symbolique évoquée plus haut.
« Certains politiciens ne font que profiter de la pauvreté des gens. Quand on examine de plus près, la raison pour laquelle ils font de la politique est d’obtenir rapidement de l’argent et de la richesse, des postes bien rémunérés et de l’honneur », cite au passage le message de l’assemblée générale de la commission épiscopale Justice et Paix du 18 au 21 avril dernier.
M.R.

LA UNE DU 25 AVRIL 2023

Publié le lundi, 24 avril 2023

L’équipe féminine du Mb2All domine la compétition. Si ces joueuses N1A dames sont sacrées championnes à la coupe de la ligue de Vakinankaratra, finale de la phase Aller du sommet national, les U16 filles ratent le coche en perdant sur un demi-panier (41-42) au « Toby », Ratsimandrava, lors de la finale du Section Tanà-ville. Pour la formation du Dr Jean Claude Rakotomalala, président du club, la relève est là. 

L'accès définitif à la terre et la régularisation au niveau administratif représentent un calvaire pour une grande partie des Malagasy. Actuellement, 80 % de la population ne sont pas propriétaires de leur terre légalement. Afin de remédier à cette injustice, 1.390.000 certificats fonciers (CF) seront octroyés à tous ceux qui désirent sécuriser leur terrain dans 14 Régions d'ici la fin de l'année.

Face à l'adversité, il faut prendre le taureau par les cornes. En effet, la Commune d'Ambohimanambola a décidé d'instaurer un couvre-feu afin d'endiguer les vagues d'insécurité qui règnent sur les lieux.

Depuis ces derniers temps, l'insécurité ne cesse de gangréner cette partie de la ville. De nombreuses plaintes ont été reçues par les autorités sur des agressions et des vols en tout genre.

Vivement les décisions courageuses !

Publié le lundi, 24 avril 2023

Finalement, l’Etat décide de prendre la bête par les cornes ! Décidé à franchir le Rubicon quitte à créer des vagues, le régime Orange sous la conduite du Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina prend des mesures courageuses et cela pour améliorer les conditions d’existence des concitoyens et d’offrir des opportunités pour la relance du pays.

En cette période de l’année, nombreux sont ceux qui souhaitent rénover leur intérieur en achetant des appareils électroménagers. Dans ce contexte, les magasins Baolai, sis à Analakely, Soarano et Bazar Be Toamasina, restent les lieux privilégiés des consommateurs. Pour satisfaire sa clientèle, cette enseigne n’hésite pas à sortir le grand jeu. « Nos magasins seront ouverts exceptionnellement ce 1er mai. Nous mettons à la disposition de tout un chacun, une large gamme d'appareils électroménagers neufs, de premier choix et à bon prix. On y trouve entre autres des machine à café à capsule, Laser TV 100 pouces, panneaux solaires mono et polycristallins, subwoofers, tables de mixage, fours à gaz et électriques, réfrigérateurs (froid actif même 135 heures après délestage), climatiseurs, machines à laver double barre, Smartphones, synthétiseurs », d' après un responsable.

 

Dans le noir. Depuis quelques jours, la plupart des quartiers d’Antananarivo subissent des coupures d’électricité pouvant durer jusqu’à plus ou moins deux heures de temps dans la journée, en plus des micro-coupures habituelles. Face à cela, les responsables de la compagnie nationale d’eau et d’électricité admettent le fait qu’ils sont toujours à pied d’œuvre pour trouver des solutions à la situation de blocage, notamment en accélérant la réalisation des projets d’installation d’une trentaine de stations solaires dans plusieurs Districts du pays afin de réduire progressivement la dépendance en énergie thermique. 

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Editorial

  • Ragôva, aux cribles !
    Le gouverneur de la Région Analanjirofo limogé ! Ceux des Régions Vatovavy et d’Itasy « licenciés ». A qui le prochain tour ? Et les observateurs de s’interroger, « le locataire d’Iavoloha serait-il en train de passer aux cribles les Ragôva ? » De notre côté, on se pose tout bas la question « avions-nous été entendus ? » A travers nos colonnes, on n’a de cesse de réclamer l’évaluation périodique de nos « vice-rois ». Non pas par méchanceté à leur égard mais dans une démarche d’esprit qui se soucie de la sauvegarde de nos fragiles ressources publiques qu’il faille gérer à bon escient et aussi pour le bon fonctionnement des affaires nationales. Lesquelles évaluations périodiques permettront d’apprécier les travaux effectués sinon de constater les manquements itératifs des dits Gouverneurs ainsi que leurs impacts dans les Régions concernées. Un Gouverneur qui fait bien son travail contribue évidemment à l’essor…

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