Publié dans Société

Insécurité - Un couvre-feu à Ambohimanambola

Publié le lundi, 24 avril 2023

Face à l'adversité, il faut prendre le taureau par les cornes. En effet, la Commune d'Ambohimanambola a décidé d'instaurer un couvre-feu afin d'endiguer les vagues d'insécurité qui règnent sur les lieux.

Depuis ces derniers temps, l'insécurité ne cesse de gangréner cette partie de la ville. De nombreuses plaintes ont été reçues par les autorités sur des agressions et des vols en tout genre.

De 9 heures du soir jusqu'à 3 heures du matin, ce couvre-feu est effectif depuis hier, et ce, pour une durée indéterminée.

Dans la publication de la Mairie, désormais, les bars et karaokés doivent fermer des 21h. Tous ceux qui circulent la nuit ou sont dans l'obligation de sortir de la maison pour une urgence, ils doivent se munir de leur carte d'identité nationale et justifier le motif de leur déplacement.

Tous ceux qui doivent sortir de chez eux pour des raisons particulières doivent être impérativement munis de leur carte d'identité. De même les salariés qui doivent travailler la nuit doivent se munir d'un badge ou d'une carte de salariés de leur employeur. Les bars et karaokés doivent être fermés à 21h. Tout autre événement nocturne doit être annulé.

Ainsi, cette Commune a emboîté le pas de celui d'Alasora qui a également décidé d'entreprendre des mesures quasiment similaires à celles-ci la semaine dernière.

A Alasora, les lancements de feux d'artifice chez les particuliers sont suspendus pour une durée d'un mois et aucune demande y afférente n'est recevable durant cette période. Les bars et karaokés doivent fermer leurs portes à partir de 21h. Aucune fête n'est autorisée dès 19 h jusqu'à 7 heures du matin.

En plus de ces mesures, les rondes des Forces de l'ordre seront également renforcées dans ces deux Communes.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Trouble-fête !
    La propagande électorale en vue des législatives du 29 mai continue son bonhomme de chemin. Morne pour certaines localités ou régions, trop bruyante pour d’autres, elle ne suscite pas trop d’enthousiasme encore moins pas trop d’intérêts. Une semaine exactement après le coup d’envoi, la propagande peine à atteindre la vitesse de croisière. L’opinion semble ne pas y accorder trop d’importance concernant notamment ce prochain scrutin du 29 mai. En tout cas, le choix de ma part du terme « propagande » au lieu de « campagne » n’a rien de fortuit. Un choix délibéré ! L’usage du mot « propagande » en lieu et place de « campagne » traduit, en quelque sorte, la vulgarité de la chose. En effet, le mot « propagande » au sens péjoratif évoque le discrédit de la campagne. Qui dit propagande sous-entend une avalanche de promesses mirobolantes ou des engagements sans suite. Selon nombre…

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