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Les producteurs misent plutôt sur la qualité que sur la quantité, mais cela n'empêche en rien la hausse de la production locale. Pour l'année dernière, selon les chiffres publiés par l'Organisme Economic Development Board of Madagascar (EDBM), la quantité de fèves de cacao exportée par la Grande île a tourné autour de 12 432 tonnes, soit d'une valeur exportée de 23 millions de dollars, ce qui équivaut à 87 milliards d'ariary. Cette production a augmenté de 3 000 tonnes, sachant qu'en 2018, elle tournait entre 8 000 et 9 000 tonnes.

 

Pari réussi. C’est ce qu’on peut dire de la foire du livre « Tsenaben’ny boky » qui se clôturera aujourd’hui dans la grande cour de la Bibliothèque nationale, située à Anosy. Depuis la première journée, l’évènement a enthousiasmé une quarantaine de romanciers, conteurs, poètes, dramaturges, animateurs et éditeurs. Dès l’ouverture des portes, le public commençait sa promenade entre les stands, à la découverte des nouveautés.

Consternation. Récemment, quelques patrons de petites et moyennes entreprises ou des entreprises individuelles ou encore les très petites et moyennes entreprises se plaignent à propos des procédures de recouvrement fiscal effectuées par la Direction générale des impôts qu’ils jugent inopportunes compte tenu de la situation économique du pays.

LA UNE DU 13 NOVEMBRE 2021

Publié le vendredi, 12 novembre 2021

La une du 12 novembre 2021

Publié le jeudi, 11 novembre 2021


La marche est trop haute pour les Barea face au duel contre les Ecureuils du Bénin, ce jeudi au stade de l'Amitié Général Matthieu Kérékou de Cotonou. Les Barea sont définitivement éliminés de la course aux barrages. En effet, Madagascar s’est incliné (0-2) face au Benin lors de la 5eme journée des éliminatoires au Mondial de Qatar 2022. Jodel Dossou (43e) et Steve Mounié (80e) ont inscrit les deux réalisations des Ecureuils.
Fin de l’aventure pour l’équipe malagasy qui termine dernier du groupe avec 3 points derrière la Tanzanie (7 points), la RDC (8 points) et le Benin (9 points). La course est donc relancée entre les Léopards de la RDC et les Ecureuils de Benin. Le suspens continue jusqu’au bout pour les deux équipes. Car le vainqueur de cette dernière confrontation ira aux barrages, la RDC a l’avantage d’accueillir le dernier match. Celui qui s’octroie les trois points de victoire ira défier les top10 africains en aller et retour aux barrages. Cinq équipes représenteront le Grand continent au mondial de Qatar l’année prochaine.
 Malgré une domination malagasy, les cornes des Barea manquent de pointu. Aucune concrétisation dans la finition des attaques qui finissent souvent fébriles. De ce fait, les Béninois ont trouvé le chemin du filet sur le premier tir cadré, devant la surface de réparation, du pied gauche du milieu de terrain de Clermont Foot, Jodel Dossou (43e).
Les coéquipiers de Pascal « Bapasy » Razakanantenaina, promu capitaine d’équipe par le sélectionneur national Eric Rabesandratana, n’ont pu sauver les meubles. Les Ecureuils ont mené 1-0 à la pause et rendu l’addition encore plus salée à la deuxième période.
Dès l’entame du match, Métanire a eu la première occasion malagasy à la 2e min du match sur une passe de Rayan Raveloson dans la surface de réparation. Il était seul devant le but adverse mais la balle a frôlé le poteau de Kassifa, gardien béninois.
Les 16 pays éliminés
Avec la qualification du Maroc et du Sénégal, 6 sélections ont vu leurs rêves de Mondial s’envoler à savoir : le Togo, la Namibie, le Congo, la Guinée-Bissau, la Guinée et le Soudan. Dominés par les deux favoris du Groupe D que sont la Côte d’Ivoire et le Cameroun, le Malawi et le Mozambique sont déjà éliminés. Dans la poule B, la Mauritanie est hors course avec un seul point au compteur. L’aventure s’arrêtera également à ce stade de la compétition pour le Niger et Djibouti. Distancés au classement dans le groupe E, le Kenya et le Malawi sont aussi éliminés. L’Angola ne pourra plus se qualifier, tout comme l’Ethiopie et le Zimbabwe.
Elias Fanomezantsoa


Vers 4h du matin hier, le quartier de Nanisana avait été le théâtre d’une terrible collision de front ayant impliqué un 4x4 Suzuki et un minibus Mercedes-Sprinter de la ligne 162. Ce dernier a pris la direction de Nanisàna. Le choc était tel qu’il a provoqué la mort du conducteur du véhicule tout-terrain, un Franco-canadien d’une cinquantaine d’années. En réalité, il a succombé des suites de ses blessures quelques moments après son évacuation à l’hôpital (HOMI) de Soavinandriana, selon la Police. Il a fallu le désincarcérer du poste de conduite de la Suzuki, lequel avait été déformé sinon comprimé par le choc. Outre cela, les quatre personnes qu’a transportées le taxi-be ont été blessées, chauffeur et receveur inclus. “Les victimes n’ont pas été évacuées dans l’établissement”, confie une source auprès de l’HJRA Ampefiloha. Quant aux dégâts, les images parlent d’elles-mêmes. Elles témoignent de la brutalité du heurt. Les parties avant des deux véhicules ont été gravement endommagées, leurs blocs moteurs respectifs n’étant même pas épargnés.
Pour le moment, les circonstances du drame restent encore floues. Des témoins sur place ont avancé que la Suzuki roulait à une vitesse élevée tout en zigzaguant dangereusement. Et qu’il aurait fait une série de dépassement dangereux pendant lequel il a essayé de doubler deux autres taxis-be alors que le 4x4 se trouvait en troisième position. D’autres témoins affirment que la victime aurait passé une nuit blanche auprès de ses amis. De son côté, la Police n’a confirmé. “Les témoins à la scène ont de suite informé son épouse, qui s’était rendue sur le lieu de l’accident pour constater”, déclare un témoin. Pour le moment aussi, on ignore si la représentation diplomatique du pays où la victime est originaire, a pris les dispositions nécessaires ou non. Enfin, les Forces de l’ordre poursuivent toujours l’enquête bien que leur possibilité à le faire soit encore limitée, du fait de l’hospitalisation du chauffeur du taxi-be de la ligne 162 en cause.
Franck R.


Des postes de responsabilité de la représentation de Madagascar, auprès des organisations internationales, restent inoccupés. Il s’agit notamment des postes d’ambassadeur dont la nomination se fait attendre après celle effectuée au temps de Naina Andriantsitohaina.  Lors de son face- à- face avec les représentants étrangers à Madagascar, dans le cadre de la « rencontre diplomatique » au mois de septembre dernier, le ministre malagasy des Affaires étrangères, Patrick Rajoelina a révélé deux nouveautés qu’il compte mettre en œuvre. Primo, la création d’une académie pour former les futurs diplomates et secundo l’appel à candidature pour les postes d’ambassadeur et de consul général. Si le premier reste toujours au stade de projet, le second commence à prendre forme. En effet, l’appel à candidature, tant attendu par les éventuels intéressés, vient d’être lancé par le ministère des Affaires étrangères. Les postulants auront jusqu’au 2 décembre pour se manifester par le biais du dépôt de leur candidature. Dans ce communiqué largement diffusé au grand public, l’équipe de Patrick Rajoelina y a dressé le profil souhaité et les qualifications requises ainsi que les missions principales à confier aux heureux élus. Des tâches qui auront pour finalité la promotion de l’image de marque de Madagascar et son rayonnement à l’étranger.
En se référant à cet appel à candidature du ministère, la nomination des ambassadeurs et des représentants se fera au plus tôt dans le courant du premier trimestre de l’année prochaine.  Mais cette décision de fixer la date de nomination de ces représentants de Madagascar, au moment qu’il juge opportun ainsi que le choix du candidat sélectionné, revient exclusivement au Président de la République qui a du coup le dernier mot dans ce domaine.
La rédaction



Le nouveau plan-cadre de coopération des Nations unies pour le développement durable (UNSDCF) vient d’être présenté conjointement par le Système des Nations unies (SNU) et le ministère de l’Economie et des Finances, hier à Anosy. S’élevant à hauteur de 423 millions de dollars, ce plan cadre de coopération se veut être représentatif du renouvellement de l’engagement du SNU en faveur de la Grande île en matière d’atteinte des objectifs de développement durable en visant notamment à reconstruire le pays au mieux sur le plan de la relance post-padémie de Covid-19.
Se construisant autour d’une série de défis cruciaux au développement durable de Madagascar, l’UNSDCF 2021 s’inspire des résultats d’une large consultation nationale et se base sur les avantages comparatifs du SNU. Selon Issa Sanogo, coordonnateur résident des Nations unies, «  ce nouveau plan-cadre de coopération, s’articule autour de quatre priorités stratégiques, à ne citer que le renforcement de la bonne gouvernance, l’Etat de droit et la sécurité. Sans parler du développement du capital humain en impulsant la productivité du travail et la création d’emplois productifs pour des revenus décents et une économie compétitive ».
Par ailleurs, le plan présenté hier ambitionne aussi de renforcer la gestion durable ainsi que la résilience inclusive de l’environnement. Pour le moment, 42 % de la valeur totale de la coopération sont déjà acquis. Le reste suivra selon l’atteinte des objectifs que se fixera la Grande île en matière d’Objectifs de développement durable (ODD). « Nous osons espérer que, grâce à cet appui, la population malagasy, en particulier les plus démunis, commenceront à ressentir une amélioration de leurs conditions de vie » s’enthousiasme Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, ministre de l’Economie et des Finances, lors de son allocution d’ouverture. Une façon pour cette dernière de réaffirmer l’engagement du Gouvernement pour la mise en œuvre de l’UNSDCF, en soulignant l’importance des interventions des agences onusiennes œuvrant à Madagascar dans le cadre de la lutte contre la pauvreté.
Le document de l’UNSDCF établit un pont entre la nécessité d’atteindre les Objectifs du développement durable dans la décennie d’action vers 2030 et l’impératif de l’engagement à reconstruire en mieux la période post-pandémie de Covid-19. Dans ses orientations, ses contenus et sa mise en œuvre, le plan-cadre de coopération pour le développement durable reflète et opérationnalise les grands principes de la réforme initiée par les Nations unies. Sa mise en œuvre s’appuiera sur un ensemble des principes d’opérationnalisation, dans une logique d’alignement aux priorités nationales. Il se concrétisera à travers les plans de travail conjoints, les programmes et projets des agences, en collaboration avec le Gouvernement, les différents ministères, les parties prenantes et les autres partenaires techniques et financiers.
Hary Rakoto





Souvent stigmatisés ou exclus de la société. L’inclusion des personnes handicapées, dont les jeunes, reste un défi de taille à Madagascar. L’intégration de leur inclusion dans tous les projets de développement et les programmations est ainsi envisagée. « Les jeunes handicapés devraient être considérés tant dans l’employabilité, la protection, la santé de la reproduction, etc. afin de contribuer à leur autonomisation », avance Noro Haingo Rakotoseheno, Directeur général de la jeunesse auprès du ministère de tutelle. Pour ce faire, la disponibilité des chiffres sur le handicap reste le premier challenge à relever, d’autant plus que le taux de prévalence, inscrit dans le recensement général de la population et de l’habitat ou « RGPH 3 », s’avère erroné.
Pour sa part, « Humanité et inclusion » (HI) réalise plusieurs projets touchant les jeunes, à en croire Vincent Dalonneau, Directeur du programme. Celui sur la prévention et la détection précoce du handicap, mis en œuvre dans les Régions d’Atsimo -Andrefana, Atsinanana et DIANA. Ce projet consiste à accompagner les services médicaux publics à fournir des prestations inclusives pour prendre en compte la diversité des personnes à besoins spécifiques. Ils devront également faire les liens entre les systèmes de santé néonatale et les spécialistes de la réadaptation fonctionnelle. Quant au projet sur la santé mentale mis en œuvre dans la Région de Boeny, le problème d’addiction des adolescents et des jeunes est au centre des préoccupations, pour une jeunesse saine. Quant à l’éducation inclusive dans le secteur primaire, mise en œuvre par HI depuis 1999, un nouveau projet sur le continuum éducatif primaire- secondaire- formation pro, touchant davantage les jeunes, est réalisé depuis 4 ans dans la Région d’Atsinanana. Aussi, un dispositif axé sur l’innovation de la formation professionnelle y est adopté, ciblant notamment les jeunes handicapés du milieu rural.
A noter que 30 employés du ministère de la Jeunesse et des Sports, représentants les directions et services, ont participé à l’atelier de formation dispensé par HI, mercredi dernier à la salle de conférence du Palais des Sports Mahamasina. Le but étant d’engager ces responsables à rendre inclusif le maximum de services au profit des jeunes.
Patricia Ramavonirina


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Editorial

  • Test de grandeur nature
    Le marché trihebdomadaire, du vendredi au dimanche, à Analakely devait prendre effet ce week-end dernier. Les autorités de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), sous la houlette du président de la délégation spéciale (PDS) Ramanambintana Richard ont pris des mesures courageuses et parfois impopulaires tendant à réorganiser le grand et historique marché de la Capitale à Analakely.

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