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71,5%. Tel est le taux de pauvreté fourni par la dernière Enquête permanente auprès des ménages (EPM) menée en 2012. La situation s’est-elle améliorée ou s’est dégradée ces 9 dernières années ? Cette question aura prochainement sa réponse, tout comme d’autres relatives à l’emploi dans le secteur informel et le chômage, la situation de la mère et de l’enfant, etc. L’EPM 2021 va fournir des informations détaillées sur le niveau de consommation et les conditions de vie des ménages. Les dimensions de la vie quotidienne, entre autres le crédit, épargne, dépenses en santé, éducation, logement, transport, culture et mœurs ou encore les chocs et risques auxquels les ménages sont confrontés, seront pris en compte. « 280 agents de terrain, répartis en 70 équipes, s’assureront de la collecte des données sur terrain pendant 4 mois, jusqu’en mars 2022. L’analyse, le traitement et l’informatisation des données s’en suivront, afin d’obtenir des statistiques mises à jour dans des plus brefs délais, avec l’utilisation des nouvelles technologies », informe Zefania Isoara Romalahy, directeur général de l’Institut national des statistiques (INSTAT). Ce responsable encourage les ménages à bien accueillir les enquêteurs et de répondre clairement les questions posées, pour avoir des statistiques fiables.
Des indicateurs pour formuler des programmes
L’EPM devrait être réalisée à un intervalle de 2 à 3 ans. Pourtant, la dernière menée à Madagascar date de 2012. Une édition a déjà été menée en 2020, avant que la pandémie de Covid- 19 l’interrompe. Pourtant, les résultats d’une telle enquête d’envergure nationale servent d’indicateurs permettant de prendre des décisions et de déterminer des actions ou des projets de développement. « Les résultats de l’EPM permettront de mieux décider sur comment appuyer les ménages à mieux faire face, voire à lutter contre la pauvreté. Ainsi, la collecte, l’analyse, le traitement des données ainsi que la rédaction des rapports devraient se faire dans des conditions scientifiques avérées et précises. Des informations fiables vont contribuer à mesurer l’atteinte des ODD, d’une importance capitale pour l’émergence de Madagascar », s’exprime Coffi Agossou, directeur pays de l’OIT à Madagascar. « Les données sont utilisées pour formuler des politiques et programmations répondant aux besoins de la population. Elles servent également à mesurer les résultats des actions déjà entreprises pour le développement », ajoute Koffi Kouamé, représentant résident de l’UNFPA dans le pays.
Pour information, l’EPM 2021 opte pour une méthodologie d’échantillonnage, avec une sélection des ménages d’une manière aléatoire. Elle touchera au total 16 896 ménages, issus tant du milieu urbain que rural et représentant les 23 Régions de l’île. Sa réalisation se fait sur un financement de près de 2 millions de dollars, soit plus de 7,5 milliards d’ariary, y compris pour l’achat des matériels requis. D’ailleurs, les enquêteurs utiliseront des tablettes afin de gagner du temps mais aussi pour garantir la qualité des données collectées. L’INSTAT, organisme rattaché au ministère de l’Economie et des Finances, bénéficie de l’appui de nombreux partenaires, dont l’UNICEF, l’UNFPA, l’OIT, le PNUD ainsi que la Banque mondiale pour la tenue de l’enquête. Le lancement officiel de ladite enquête nationale s’est déroulé hier à Anosy.
Patricia Ramavonirina


 La pénurie d’eau devrait s’intensifier sous l’effet du changement climatique. La sècheresse frappe de plein fouet, non seulement, la Région du Sud de Madagascar, mais aussi les Hautes terres dont Antananarivo et Fianarantsoa. La pluie tarde à venir. Par conséquent, le manque d’eau commence à se faire sentir dans plusieurs endroits de la Capitale. La compagnie d’eau et d’électricité (JIRAMA) ne pourra plus couvrir la demande de la population, tandis que les puits, les lacs et rivières se tarissent. Du 11 au 13 novembre dernier, le ministère de l’Eau, de l’assainissement et de l’hygiène (MEAH) et la JIRAMA ont programmé une pluie artificielle dans la Région de Fianarantsoa pour remédier au tarissement des sources d’eau, qui persiste depuis plusieurs mois maintenant.
Cette pénurie d’eau est devenue un sujet préoccupant pour la JIRAMA ainsi que toute la population. Tout le monde est contraint de diminuer la quantité d’eau utilisée, tandis que d’autres l’achètent à un prix élevé. Si auparavant, le bidon jaune s’achète entre 250 à 500 ariary, actuellement les prix avoisinent les 1 000 à 1 700 ariary. Ainsi, le nombre de bidons que chaque ménage peut procurer est limité à 10 tous les deux jours. « Outre la cherté du prix, les vendeurs d’eau ne veulent plus nous céder que de 5 bidons par jour. Les heures de coupure d’eau en est la principale cause. En effet, la quantité d’eau fournie par les bornes fontaines de la JIRAMA est limitée et ne pourrait plus couvrir tous les besoins de la population », soutient Fara, habitant à Avaratr’Ankatso. Ainsi, d’autres ont recours à la location de véhicules pour le transport d’eau, d’un Fokontany à l’autre. Le prix de la location varie entre 10 000 à 20 000 ariary, selon le trajet.
L’eau n’est plus utilisée que pour la cuisson dans les zones à haute altitude. Pour d’autres, ils sont obligés de s’approvisionner au niveau des lacs comme Andranotapahana ou Mamamba pour les autres besoins comme le lavage des véhicules, la lessive ou encore le jardinage. 
Anatra R.




Motiver les investissements étrangers sans pour autant ternir les potentiels des industries locales à travers un environnement de concurrence sain et équitable. C’est en ce sens que s’est tenu, hier à Tsiadana, l’atelier de validation de la stratégie de défense commerciale de Madagascar. « Comme notre pays a opté pour l’ouverture internationale en termes d’échange commercial, cela a eu pour conséquence logique, une rude compétition sur le marché. Dans ce contexte, de nombreuses pratiques anti-concurrentielles prolifèrent à l’instar du dumping ou le fait d’appliquer des prix plus bas dans les pays de destination comparés à ceux appliqués sur le territoire d’origine du produit avec des appuis offerts par les gouvernants à leurs producteurs. Le but étant d’acculer les concurrents sur le terrain et de s’assurer un développement de la part de marchés de manière durable qui vire parfois au phénomène de monopole » déplore Barthélemy, directeur général de l’Autorité nationale chargée des mesures correctives commerciales (ANMCC). Afin d’asseoir sainement cette stratégie de défense commerciale nationale, les principaux concernés, à savoir les autorités en matière de commerce et les industriels, se basent sur les directives de l’organisation mondiale du commerce. Cela permettra alors de prévoir des règles permettant aux pays de se défendre pendant un temps limité en recourant aux mesures pour instaurer la concurrence loyale tant rechercher par les producteurs locaux. Par ailleurs, Madagascar a déjà mis en place des mesures correctives commerciales à travers l’ANMCC en vue de protéger les industries nationales œuvrant dans la production de trois produits face à l’envahissement des importations. Ces trois produits sont : les pâtes alimentaires, les couvertures et les détergents en poudre. Les enjeux socio-économiques de la première expérience de la Grande île en matière d’application de cet instrument de défense commerciale sont sujets à débat depuis quelques années. « Il est indéniable que l’économie malagasy dépend largement des flux d’importation. Et l’on ne peut avoir tout de suite une autosuffisance car plus de 80% des biens de consommation du pays sont encore importés. Cependant, Il s’agit pour le moment d’atténuer les impacts de la flambée de ces importations sur la consommation mais aussi et surtout sur les conséquences directes de ces importations sur les produits et industries locaux sur le plan de la concurrence » conclut Hassim Amiraly, président du syndicat des industries de Madagascar. Actuellement, les instruments de défense commerciale se transforment de plus en plus en outils de protection de l’industrie à travers le monde. Beaucoup de pays y ont recours, à l’instar des plus grandes puissances économiques telles que les États-Unis, l’Union européenne et la Chine. Les pays en développement s’en servent également pour la même fin dont leurs résultats en matière d’industrialisation sont très remarquables.
Hary Rakoto



Accompagner et réaliser des projets de l’association. Le traditionnel Bazar de Noël organisé par l’association « Wednesday Morning Group » (WMG) revient après deux ans de suspension à cause de la pandémie de Covid-19. L’évènement se tiendra le samedi 27 novembre au Carlton Anosy. Il s’agit d’une sorte de levée de fonds ayant pour objectifs de fournir du matériel au niveau des établissements d’enseignement et des centres d’hébergement, mis à part la facilitation de l’accès à l’eau potable pour la population, ainsi que l’aide à la construction et l’installation d’infrastructures d’hygiène. Des produits de luxe, articles d’habillement et accessoires, bijoux, confiseries mais aussi de l’art floral seront vendus lors de ce bazar de Noël, outre les stands érigés par des ambassades et partenaires. Ces derniers présenteront leurs spécialités respectives, notamment en matière d’art culinaire et de mode vestimentaire.
L’association WMG  a été créée en 1963 par un groupe de femmes diplomates de l’ambassade des Etats-Unis à Madagascar. Ses activités consistent à organiser des activités caritatives et aider la population la plus nécessiteuse, pour laquelle ses membres ont invité des femmes malagasy. La première organisation à avoir bénéficié de l’aide de cette association est l’orphelinat Les Paulins de Bel-Air. Après cela, elle a aidé la crèche de Fihaonana. Avec le temps, les demandes d’aide venant de différentes organisations se sont multipliées et le groupe de femmes réunies au sein du WMG a décidé d’organiser son premier déjeuner de collecte de fonds à l’« American Residence ». L’événement a été un succès et a permis au groupe de gestion des médias de se faire connaître publiquement et de lancer ses activités de collecte de fonds. Peu de temps après, le premier bazar de Noël a été organisé.
Anatra R.

LA UNE DU 23 NOVEMBRE 2021

Publié le lundi, 22 novembre 2021

A ne pas rater. Le spectacle sera au rendez-vous le samedi 27 novembre prochain au Palais des sports de Mahamasina. Sur fond de décor digne de combat international. Une vingtaine de combats composés de kick boxing, K1 et Full Contact et de Boxe anglaise seront au menu de la 4ème édition de l'Xtrême combat challenge pour cette année. Un des évènements phares de la discipline pour cette année organisé par le club Lion Force de Boto Gilbert, connu dans l'organisation des grands évènements sportifs.  Honorat sera à l'animation et le jeune Wada feat Youngs mettre le feu pour la version festive.

Le différend opposant un ancien haut responsable de la société AMETIS et son adversaire, un ressortissant français, devra être bientôt arbitré par le Pôle anti-corruption ou PAC d'Antananarivo. Et cela fait déjà la troisième fois qu'il a été jugé auprès de ce Tribunal sis aux 67Ha où l'ex-dirigeant d'AMETIS est accusé de faux et d'usage de faux. L'affaire remonte en 2018, mais elle est loin de se terminer encore.

Un taux d'occupation à 80 %. Les 45 lits auprès du Centre hospitalier universitaire mère-enfant de Tsaralalàna (CHUMET) sont majoritairement occupés, notamment depuis le début de ce mois de novembre. « Le nombre d'hospitalisations grimpe durant la période chaude et pluvieuse, c'est-à-dire entre novembre et mars. Actuellement, nous enregistrons en moyenne sept à dix hospitalisations par jour. Les infections respiratoires aiguës, notamment la bronchiolite ainsi que la diarrhée en constituent les principales causes », informe le Pr Annick Robinson, directeur d'établissement du CHUMET. 

Le ministère de la Santé publique a annoncé hier en marge du lever du drapeau l'arrivée d'une prochaine cargaison de vaccins anti-Covid-19. Ce vendredi 26 novembre, un lot de 400 000 doses de Pfizer sera attendu à l'Aéroport international d'Ivato. Il s'agit du quatrième type de vaccin qui débarque sur le territoire national après le Covidshield/AstraZeneca, Johnson & Johnson et Sinopharm. 

Au féminin pluriel

Publié le lundi, 22 novembre 2021

Le régime Orange aborde avec élégance l’approche genre. Indéniablement,  ce second régime politique de la Quatrième République est le champion en titre en termes de parité du genre homme-femme dans les hautes sphères de la responsabilité. Dans le Point VIII du « Velirano », Rajoelina Andry s’engage à tendre le pays vers l’égalité homme/femme dans la société, dans les Institutions et offrir à nos jeunes les opportunités nécessaires pour mieux affronter l’avenir.

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Editorial

  • Nettoyage général
    Enfin ! La JIRAMA fait sa toilette. Il a fallu qu’un Vazaha, Israélien, prenne les commandes de la Compagnie nationale d’Eau et d’Electricité pour que les choses commencent à bouger. Depuis que Ron Weiss tient en main les rênes de la direction générale de la Compagnie, on parle de nettoyage. Eclaboussée par des récurrents délits de détournements ou de malversations financières, la JIRAMA s’embourbe dans la mare des vicissitudes de l’homme. Dettes colossales, machines défaillantes, coupures inarrétables, etc. Les responsables actuels sont déterminés à remettre la pendule à l’heure.Trente-six responsables de la JIRAMA ont été convoqués ce lundi d’avant devant le Pôle anti-corruption (PAC) aux 67 Ha, dans le cadre d’une enquête sur des primes exorbitantes révélées en avril 2021. Une affaire qui avait fait l’effet d’un coup de tonnerre suite à une liste de hauts responsables de la Compagnie bénéficiaires de primes apparemment jugées scandaleuses qui avait fuité sur…

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