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Après les manifestations estudiantines qui se sont tenues ces derniers temps, le président de l'université d'Antananarivo a pris la décision de fermer l'Ecole supérieure polytechnique d'Antananarivo (ESPA). Dans la note adressée au directeur de l'ESPA sise à Vontovorona, il a été mentionné que la raison est d'abord la non-notification de l'université de la tenue des manifestations. Ensuite, au vu de l'amplification des manifestations, la décision vise aussi à préserver la population locale et à maintenir l'ordre public.

Pour le bien-être des femmes, de leur famille et du Groupe SODIAT. Depuis quelques temps, le Groupe SODIAT mise sur la lutte contre le cancer du col de l'utérus et celui du sein à travers des campagnes de dépistage gratuites. Effectivement, il dispose de matériels sophistiqués à la Polyclinique d'Ilafy. Et les employées ne sont pas en reste pour cette opération. Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des droits de la femme, le Groupe SODIAT organise un dépistage complet et gratuit du cancer du col de l'utérus et celui du sein. Ce dépistage est ouvert à toutes les femmes employées du Groupe qui veulent connaître leur état de santé. En cas de diagnostic positif, un traitement sera assuré. L'inscription est encore ouverte pour les intéressées. 

Avec faste mais …

Publié le jeudi, 09 mars 2023

Cela a été ! La célébration de la Journée internationale de la Femme du 8 mars a bien tenu ses contrats. Dans toutes le 23 Régions de l'île, elle se passait avec un éclat particulier si bien que quarante-huit heures après, ses échos résonnent encore. Oui, avec faste mais …  A certains égards, pris sous un angle différent, la Journée ratait de peu de son objectif initial. L'allure de fête occupait trop le terrain jusqu'à éclipser le but principal visé au départ.

Dans les starting-blocks. Tout est fin prêt pour la tenue du Salon des femmes entrepreneures (SAFE) qui se tiendra les 17, 18 et 19 mars prochains au Novotel, Ivandry. C’est ce que viennent d’annoncer, hier, les membres du Groupement des femmes entrepreneures de Madagascar (GFEM), initiateur et partenaire de l’évènement avec l’association des femmes entrepreneures d’Analamanga. Pour cette édition 2023, cet évènement prendra une envergure internationale. Il accueillera des femmes entrepreneures de Madagascar mais aussi celles de la Région de l’océan Indien. Environ 100 exposantes venant de 14 Régions seront attendues au SAFE. 

Nouvelles nominations mais des anciennes têtes à la Présidence. Trois anciens ministres recalés du Gouvernement Ntsay, à l'issue de remaniements antérieurs, retrouvent le chemin d'Iavoloha en tant que conseillers spéciaux du Président de la République. Les noms de ces ex-membres du Gouvernement, nommés par le Chef de l'Etat, ont été dévoilés « au nom de la transparence » et ce, en marge des décisions prises en Conseil des ministres d'hier.

Alors qu'on ne dispose toujours d'aucune nouvelle des trois otages enlevés la semaine passée, les Forces de défense et de sécurité mènent toujours de façon musclée des coups de filet, dans le cadre de l'opération dite « Harato ». Après l'avis de recherche concernant un certain Fanomezantsoa, l'un des cerveaux présumés de ces kidnappings, voilà qu'un autre fugitif nommé Mamy Tiana Landry, alias Landry est aussi activement recherché. Il s'agit de cet ancien militaire.

Deux décennies que la Chambre de Commerce et d’Industrie France-Madagascar s’acharne à renforcer les relations commerciales entre les entrepreneurs des deux pays. 20 ans d’existence cette année dont la célébration, s’étalant tout au long de l’année, a débuté hier au Carlton Anosy en présence des personnalités du milieu entrepreneurial. Pour rappel, en juin 2003, la CCIFM a été créée sous l’impulsion de quelques hommes d’affaires français issus de l’Association de la communauté française des affaires de Madagascar (ACFAM), avec l’ambition de jeunes entrepreneurs malgaches. « Réunir pour mieux réussir » constitue l’objectif qui anime la communauté d’affaires depuis ses débuts. Le groupement a mis à profit la relation bilatérale entre la France et Madagascar pour relancer et renforcer les échanges entre les communautés d’affaires française et malgache. En matière de formation professionnelle, la CCIFM a notamment formé en 2022 près de 1 250 salariés d’entreprises issus de 150 entreprises membres. Elle étend également son réseau à l’international en étant reconnue comme partenaire exclusif de Business France à Madagascar, mais également référencée Team France Export depuis 2019. La CCIFM renforce également sa relation avec la CCI France International qui compte désormais 125 Chambres réparties dans 95 pays du monde, lesquels regroupent près de 33 000 entreprises partenaires, et plus de 150 000 contacts professionnels. Enfin, en 2022, la CCIFM est choisie comme prestataire agréé de BCI (Bretagne Commerce International), une structure qui compte plusieurs centaines d’entreprises partenaires en Bretagne. La CCIFM regroupe près de 400 adhérents à Madagascar.
Accompagnement
En 20 ans, de grands projets comme Cap Export ou Capdev ont vu le jour, renforçant davantage les missions d’accompagnement et d’appui aux entreprises de la CCIFM. D’un côté, Cap EXPORT a pour vocation d’accompagner les entreprises exportatrices et les entreprises ayant la volonté d'exporter et de Développer de nouveaux marchés. Pour ce faire, Cap Export propose des solutions de financement à la mesure des projets d'exportation. Tandis que Capdev est un programme qui s’adresse aux entreprises intermédiaires, c’est-à-dire les groupements d’entreprise, tous secteurs confondus. Ses bénéficiaires sont pour l’instant le Centre technique horticole de Tamatave (CTHT), le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP), le Groupement des opérateurs des TIC (Goticom), l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM), la Cluster Textile de Madagascar (Textil’Mada), le Syndicat des industries de Madagascar (SIM) et le Jeune patronat de Madagascar (JPM). Dans ce programme, pas d’investissements massifs ou d’injection de fonds mais un renforcement des capacités qui va passer par des compagnonnages et des rencontres interprofessionnelles. Dans le programme Capdev-océan Indien, le textile est « indiscutablement privilégié ». Les industries sont, quant à elles, plutôt concernées par le volet compagnonnage du projet Capdev- Océan Indien. Il s’agira pour des experts issus de l’Union européenne d’opérer un transfert de compétences vers les entreprises malgaches. Ces compagnonnages s’échelonneront sur toute la durée du programme.

Hary Rakoto


Schisme !

Publié le mercredi, 08 mars 2023


« L’union fait la force ! » Quel beau principe ! Un bel objectif que toute entité, tout mouvement de groupe (Nation, communauté humaine, etc.) visent constamment à atteindre ! Il est difficile d’y parvenir. Et même, si on y arrive c’est plus compliqué et plus ardu de le garder ou de le tenir intact.
Le démon de la division, de la scission sinon du schisme guette à tout moment à toute entité vivante (nation, société humaine) ou mouvement de groupe vivant (religieux ou associatif ou parti). Nos ancêtres les Ntaolo  prêchaient la vertu de l’union comme étant une valeur sûre. Ils redoutèrent à chaque instant les impacts pervers de la division.
Le pays fut le théâtre des divisions internes entre les royaumes et des tentatives de l’unification du pays. Le mérite exceptionnel du grand Roi Andrianampoinimerina fut son effort infatigable d’unifier l’Imerina Enintoko que son digne fils Radama 1er continua à travers les efforts de guerre pour unifier la Grande Ile selon le vœu de son roi père « Ny ranomasina no valamparihiko ». Quelles que soient les médisances et les incompréhensions des uns et des autres, l’unité de la République de Madagasikara trouve sa source par les efforts d’unification d’ Andrianampoinimerina et de son fils Laidama. Et depuis, toutes les tentatives de « balkanisation », « régionalisation » ou de « schisme » de la Grande île échouèrent et échoueront. La République de Madagasikara est une et restera indivise à jamais !
Le pays durant ses soixante ans de retour à l’indépendance a connu des alliances et des ruptures dans la vie politique des acteurs … politiques. Les ennemis d’hier deviennent des amis d’aujourd’hui et vice-versa. L’approche de grandes échéances déchire mais aussi rapproche les irréductibles d’hier.
La majorité présidentielle ne pouvait pas dissimuler, un certain moment, la dissension en interne. Il fut un temps où l’on a constaté une rupture voire un schisme ouvert. Quand des élus parlementaires créent des scandales sur la place publique vociférant des critiques incendiaires  à l’encontre d’autres membres de la plate-forme, c’est tout simplement d’une rupture de l’unité. Quand deux Institutions ou trois de la République entrent en guerre intestine, il  y a lieu de noter un schisme grave. Heureusement que le Capitaine du navire tient toujours le cap et maintient sous contrôle la situation.
De l’autre rive, le démon de la scission sinon du schisme se trouve aussi à l’œuvre. Les ténors de l’Opposition en général et ceux des partis ouvertement déclarés contre le régime Orange ne sont pas du tout en mesure d’accorder leurs violons. En tout cas, l’idée d’une candidature unique face au tenant du titre, le locataire d’Iavoloha, ne verra pas le jour. A chacun de peaufiner sa stratégie pour gagner le trophée. Au sein même d’un parti dit d’opposition comme le TIM, le schisme n’est plus un secret pour tout le monde. Les députés frondeurs tels Fidèle Razarapiera et Hanitra Razafimanantsoa ne cachent plus la violation de la ligne de démarcation vis-à-vis de leur famille politique à savoir le TIM. Ils ne reconnaissent plus l’autorité morale et politique du président fondateur.
A quelques mois du scrutin présidentiel, un rendez-vous crucial où l’on saura certainement le verdict des urnes, les acteurs politiques de quelque camp que ce soit sont en effervescence.
Ndrianaivo


Fanomezantsoa Mahaleo Jaona alias Fano est en cavale. Les Forces de l’ordre le recherchent activement. Le groupe d’appui de police judiciaire du groupement de la Gendarmerie nationale Alaotra-Mangoro a sorti un avis à son encontre lundi dernier.
Ce résident d’Ambaiboho-Morarano Chrome est soupçonné d’enlèvement de personnes contre rançon, d’extorsion de fonds, de trafic d’influence et d’association de malfaiteurs. Le nom de cet homme est régulièrement cité dans les affaires de kidnapping qui ont écumé le bassin d’Alaotra ces temps-ci.
La semaine passée, l’Etat-major mixte national a lancé opération « Harato » en vue de mettre un terme à ce gros problème. Un grand déballage pour soutirer des renseignements préalables en a précédé le début. Les habitants ont été invités à fournir de façon anonyme les noms des supposés kidnappeurs et leurs complices. Le nom de Fano a alors reçu le plus grand nombre de dénonciations.
Par la suite, l’intéressé s’est éclipsé. Subitement, personne n’a trouvé ses traces. Cependant, une conversation sur Messenger mais à authenticité non confirmée, dont la copie circule sur les réseaux sociaux, laisse croire que le recherché serait bien au courant des mouvements des troupes déployées sur le terrain.
Il ose même lancer un défi à l’endroit des Forces en songeant à exterminer les otages si besoin est à en croire la teneur de l’échange. En effet, trois jeunes enlevés deux semaines auparavant sont toujours entre les mains des criminels qui, pour leur libération, ont initialement réclamé la rançon de 100 millions d’ariary, montant réduit de moitié après.
Malgré la présence massive des éléments de l’EMMONAT sur le terrain, le commanditaire des kidnappings n’aurait pas l’intention de lâcher prise. Il ne serait pas question pour lui d’abandonner tant que la somme demandée n’est pas versée. Le supposé chef de bande aurait aussi ordonné la mise à mort de quiconque qui dévoile les secrets du réseau criminel.
Entre-temps, le ratissage de tout Alaotra dans le cadre de l’opération « Harato », ayant son centre opérationnel à Morarano Chrome, se poursuit. En une semaine, six individus suspectés de faire partie du réseau de kidnappeurs sont éliminés. Faute d’informations officielles, les circonstances des fusillades ayant causé leur mort font polémiques en ce moment.
Quant à Fano, des renseignements, à ne pas mépriser, instille la certitude dans les esprits. Le recherché, un grand champion de la velléité politique, aurait été impliqué dans une affaire de faux-monnayage en 2014. D’autres infractions graves dont des rapts d’enfants ont aussi été mises à son compte.
Le vœu le plus cher des habitants d’Alaotra c’est de vivre loin des angoisses causées par la série noire de kidnappings. Pour cela, il faut une pleine coopération de toutes les entités concernées par l’ordre et la sécurité publique, c’est-à-dire des Forces à l’appareil judiciaire. La population souffrira encore plus longtemps tant que le système comporte des failles.
Fano serait peut-être le successeur du tristement célèbre Del Kely, neutralisé à Ambohibolakely Morarano Gara (MLA) tôt dans la matinée du 13 mai 2021.
M.R.

La une du 09 mars 2023

Publié le mercredi, 08 mars 2023

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Editorial

  • Ragôva, aux cribles !
    Le gouverneur de la Région Analanjirofo limogé ! Ceux des Régions Vatovavy et d’Itasy « licenciés ». A qui le prochain tour ? Et les observateurs de s’interroger, « le locataire d’Iavoloha serait-il en train de passer aux cribles les Ragôva ? » De notre côté, on se pose tout bas la question « avions-nous été entendus ? » A travers nos colonnes, on n’a de cesse de réclamer l’évaluation périodique de nos « vice-rois ». Non pas par méchanceté à leur égard mais dans une démarche d’esprit qui se soucie de la sauvegarde de nos fragiles ressources publiques qu’il faille gérer à bon escient et aussi pour le bon fonctionnement des affaires nationales. Lesquelles évaluations périodiques permettront d’apprécier les travaux effectués sinon de constater les manquements itératifs des dits Gouverneurs ainsi que leurs impacts dans les Régions concernées. Un Gouverneur qui fait bien son travail contribue évidemment à l’essor…

A bout portant

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