Publié dans Sport

Zo Rakotoarivony - La réussite par le sport

Publié le dimanche, 02 février 2020

Faire du sport une véritable profession n’est pas chose facile à Madagascar. Ce sont surtout les sportifs, ayant parvenu à se frayer leurs chemins à l’étranger qui peuvent se targuer d’avoir réussi dans ce domaine. Et pourtant, selon Zo Rakotoarivony, jeune instructeur de fitness d’une société basée à Miami, USA, il est tout à fait possible de s’en sortir par le sport, si l’on sait se faire une vision bien précise, et trouver la bonne voie pour l’atteindre.

 

Instructeur de fitness et coach personnel sur des bateaux de croisière, travaillant pour une société d’envergure basée aux USA, Zo Rakotoarivony passe sa vie sur les océans à initier les passagers au SPA, tout en assurant au préalable leur bien-être, par l’étude de la nutrition qui leur convient suivant leur état de santé, tant physique et physiologique. Ainsi, avant même que ne commence la première séance, il procède au contrôle de la pression artérielle, de la glycémie, du taux de graisse corporelle, et de celui de toxine de chacun des participants. « Il faut bien s’assurer qu’ils soient aptes à suivre les cours », a-t-il expliqué.

A cet effet, pour ceux qui en ont besoin, il leur fait faire des exercices correctifs. A cela s’ajoute le coaching en sport de combat pour ceux qui en sont pratiquants. Tout cela se déroule le temps de la traversée, pouvant aller de 7 à 14 jours, entre les villes côtières américaines et les pays environnants. « Outre le fait qu’il s’agit d’un métier fort passionnant puisqu’on change tout le temps de cadre de travail - lieu et embarcation-  j’apprécie surtout le côté relationnel. En effet, pouvoir venir en aide aux autres est inné en moi, et me procure un sentiment de bien-être et de satisfaction », a-t-il fait savoir.

Le body building comme point de départ

Etant en période d’attente, entre deux traversées, Zo Rakotoarivony est rentré à Madagascar avant de repartir aux USA, plus précisément à Miami, point de départ du bateau à bord duquel il interviendra pour une croisière de deux semaines. L’idée était de mettre à profit mes acquis à l’étranger  en matière de coaching personnel pour en faire bénéficier mes compatriotes. Dans ce sens, il a organisé des séances de fitness, suivies de séminaires sur le bien-être qui ont attiré une foule de gens.

Zo Rakotoarivony, parti de Madagascar depuis un peu plus d’un an dans l’optique de pratiquer un métier sous d’autres cieux, peut aujourd’hui s’estimer satisfait d’avoir pu mettre en valeur sa passion du sport. Pratiquant de body building, il a, par la suite, fondé son propre centre de remise en forme et de fitness, le Club Herin’ny Tanora Imerintsiatosika (CHTI), en 2013. En plus de cette discipline, Zo Rakotoarivony, aspirant davantage à étoffer ses acquis, a décidé de pratiquer des sports de combat, dont la boxe savate française, avec comme initiateur maître Joseph, directeur technique national de la fédération de cette discipline, et le kempo, sous la houlette de maître Parfait Rakotonindrina, multiple champion mondial. Côté compétition, ce sportif invétéré a plus d’une fois raflé des titres éminents en body building. « Avant la compétition, il faut passer par la phase obligatoire de séchage des muscles. Un procédé consistant à éliminer les graisses jusqu’à obtenir une musculature bien saillante, en relief », a-t-il confié. Et d’ajouter : « Pour ce faire, il me faut perdre une dizaine de kilos sur mon poids initial, c’est-à-dire, de 75kg à 65kg, ou tout au moins à 67kg, pour être prêt à concourir et espérer obtenir de bons résultats dans les compétitions ».

L’excellence, sur terre et sur mer

Après avoir excellé dans la formation qu’il a suivie dans un centre de formation, initiateur aux métiers maritimes, Zo Rakotoarivony  s’est envolé à Maurice, pour y passer un entretien, avant de partir pour l’Angleterre, à Londres, au Steiner Academy où il a passé l’examen final, dernière étape avant de plonger dans la vie professionnelle. De cette ultime épreuve, Zo Rakotoarivony est sorti major de sa promotion comptant une quarantaine d’élèves. Après Londres, il était parti pour les Etats-Unis, à Miami où se trouve le siège de la société qui l’emploie. Cette prééminence, il l’aura de nouveau prouvée dans le cadre pratique de son travail sur les navires où, à sept reprises, il a gagné le titre de meilleur coach de la traversée. Ce mérite se mesure à partir de fiches d’évaluation sur lesquelles les clients mentionnent leurs avis sur l’intervention des coaches, et en désigner celui dont ils ont apprécié les interventions.

En conclusion Zo Rakotoarivony a confié : « J’adore mon travail qui me permet de gagner convenablement ma vie et d’enchaîner les voyages pour découvrir de nombreux pays et des gens qui ne sont jamais les mêmes. D’autant plus que les périodes de répit me permettent de revenir au pays pour voir ma femme et ma fille ».

R.S.

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Editorial

  • Ragôva, aux cribles !
    Le gouverneur de la Région Analanjirofo limogé ! Ceux des Régions Vatovavy et d’Itasy « licenciés ». A qui le prochain tour ? Et les observateurs de s’interroger, « le locataire d’Iavoloha serait-il en train de passer aux cribles les Ragôva ? » De notre côté, on se pose tout bas la question « avions-nous été entendus ? » A travers nos colonnes, on n’a de cesse de réclamer l’évaluation périodique de nos « vice-rois ». Non pas par méchanceté à leur égard mais dans une démarche d’esprit qui se soucie de la sauvegarde de nos fragiles ressources publiques qu’il faille gérer à bon escient et aussi pour le bon fonctionnement des affaires nationales. Lesquelles évaluations périodiques permettront d’apprécier les travaux effectués sinon de constater les manquements itératifs des dits Gouverneurs ainsi que leurs impacts dans les Régions concernées. Un Gouverneur qui fait bien son travail contribue évidemment à l’essor…

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