Publié dans Société

Université d’Antananarivo - Maintien des concours d’entrée en première année

Publié le jeudi, 16 janvier 2020

Quoique le Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs enseignants (SECES), soit encore en grève, les dates des concours d’entrée en première année ne sont pas reportées, avance le président du SECES, le professeur Sammy Grégoire. Pour la Faculté des lettres, les concours se tiendront le 28 janvier, tandis que ceux du Faculté d’économie, de gestion et de sociologie aura lieu le 26 février prochain.  Ainsi, des examens semestriels se tiennent à Ankatso depuis le début de cette semaine.

Jusqu’à maintenant, aucun dérangement n’a eu lieu dans l’enceinte de l’université, plus précisément durant les jours d’examen. Afin de rattraper le temps perdu, beaucoup d’entre les enseignants ont décidé de reprendre leur travail en donnant des cours aux étudiants. D’après eux, l’année universitaire a déjà commencé très tard et il n’est pas question de jouer sur l’avenir des jeunes. Le SECES est encore en grève et il ne veut pas céder à ses revendications. Face à cette situation, ce sont les étudiants qui sont les principales victimes. « Chaque année, les étudiants font face à divers problèmes comme le retard du paiement de la bourse d’études et équipement,  la suspension des cours et examens, ainsi que le retard de la rentrée universitaire », avance Rabenirina Hantasoa, étudiante en deuxième année à la Faculté des lettres.

Les universités, instituts et écoles supérieures privés, ont déjà commencé l’année académique 2019-2020, tandis que les universités publiques n’ont pas encore terminé les programmes. Les problèmes du Syndicat des enseignants et chercheurs enseignants (SECES) ne sont pas encore résolus et la grève continue. Depuis hier, les enseignants ont de nouveau fermé les portails de l’université ainsi que les barrières. Un événement que les enseignants espèrent mettre à terme la crise au sein de l’université d’Antananarivo et celles dans tout Madagascar.

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Indomptable !
    Sans crier gare, les prix repartent en flèche. L’inflation, la bête noire du commun des mortels, s’entiche à grimper pour atteindre les sordides sommets en faisant mal aux humains.Tel le lion, le mâle dominant du groupe, fauve parmi les plus atroces et les plus cruels, roi des savanes, indomptable qui sème la terreur partout où il passe, l’inflation crée la panique et provoque l’angoisse et l’anxiété chez les familles vulnérables autrement la grande majorité des malagasy.Indomptable, l’inflation continue de sévir. A l’heure actuelle, par les temps qui courent, les prix des produits de première nécessité (PPN) s’envolent et va au-delà des faibles moyens des malagasy. Le kapoaka de riz dit « vary gasy », makalioka, tsipala, vary mena franchit et dépasse nettement le 1000 ariary. A Antananarivo, à Toamasina, à Mahajanga, à Toliary, bref dans tous les marchés de quartiers du pays. Le kilo du sucre, l’autre PPN d’utilité quotidienne…

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