Publié dans Société

Monde du travail - « Se lancer dans le "freelance" nécessite d’être patient et persévérant »

Publié le mercredi, 30 janvier 2019

A Madagascar, beaucoup de jeunes n’arrivent pas à trouver du travail après leurs études universitaires. Si certains arrivent à en trouver, ce n’est pas forcément dans le domaine qu’ils veulent œuvrer. Parfois, c’est juste une question de chance ou d’être au bon endroit au beau moment. Ainsi, pour qu’ils trouvent leur place dans le monde du travail, mais surtout pour gagner de l’argent, les jeunes décident de s’orienter plus vers le « freelance ». En effet, le monde professionnel commence à connaître un remaniement remarquable.  

Il faut dire que la liberté professionnelle est le principal critère qui motive celui ou celle qui opère en « freelance ». Cette liberté se traduit par la capacité d’organiser son activité professionnelle comme on l’entend. Etant le principal et l’unique décisionnaire de la réalisation de ses missions, l’indépendant choisit le lieu de travail et les horaires, ses clients et les tarifs. Bien entendu, de telles opportunités ne se présentent pas lorsqu’on travaille en tant que salarié. Cette liberté professionnelle est une aubaine non négligeable face au contexte de chômage actuel. Plus l’opérateur en « freelance » acquiert un portefeuille client et un réseau durant ces précédentes expériences professionnelles, plus il sera motivé à travailler pour son compte. Considéré comme un job moins stressant pour les uns et une alternative au chômage pour les autres, le « freelance » intéresse davantage les jeunes malagasy.

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A titre d’exemple concret, un blog partage l’expérience sur un jeune qui ambitionne de devenir son propre patron. En attendant de pouvoir créer sa boîte, il a décidé de faire un premier pas dans l’auto-entrepreneuriat en travaillant en « freelance ». Polyvalent, il intervient dans des domaines variés tels que le graphisme, la traduction, la gestion de sites web, « community management ». Cependant, il s’est surtout spécialisé dans la rédaction web depuis quelques années. « Pendant ma deuxième année universitaire, il fallait absolument que je trouve un travail pour pouvoir financer mes études. Je suis tombé par hasard sur une offre d’emploi pour le poste de rédacteur web dans une société offshore. J’ai postulé et j’ai été embauché. Bien que je ne sois resté que 3 mois dans cette société, j’ai aimé travailler en tant que rédacteur web. Je me suis ainsi lancé en tant que "freelance" », explique le jeune étudiant.  Et d’ajouter : « Je dois encore continuer mes études, et le fait de travailler à plein temps ne me convient pas. Faire du "freelance" me donne la possibilité de bosser à des heures libres. Je connais beaucoup de gens qui étaient salariés dans des sociétés mais qui ont décidé de devenir "freelance". La plupart d’entre eux y voient tant d’avantages grâce à la liberté des heures de travail et des tâches à accomplir ».

En tout cas, d’après toujours ce jeune étudiant, afin de se lancer et de réussir dans le « freelance », il est nécessaire d’être patient et persévérant. Il ne faut pas espérer trouver une activité rentable du jour au lendemain. Il faut prendre son temps pour travailler sa méthode d’approche et perfectionner la prospection.

Recueillis par T.A.

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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