Confinement oblige. La menace de propagation du coronavirus a obligé le régime à émettre plusieurs interdictions dont la tenue de rassemblement sous n’importe quelle forme. Les évènements officiels ne font pas exception à ces nouvelles dispositions prises depuis maintenant plus d’une semaine. En cette 73ème année de commémoration du 29 mars 1947 qui marque la lutte pour la libération menée par les nationalistes, l’Etat a misé sur une cérémonie en toute sobriété. Par conséquent, aucune célébration majeure n’a été organisée dans les autres régions du pays. Néanmoins, un hommage aux martyrs de cette lutte historique pour la libération durant la période coloniale a été effectué.
Hier, le Président Andry Rajoelina a procédé au traditionnel dépôt de gerbes au mausolée sis à Avaratr’Ambohitsaina à l’honneur des victimes de cette période sombre mais importante de notre histoire. Une cérémonie simple, silencieuse et dépourvue de discours, qui a vu la présence d’un nombre très restreint de représentants issus des autorités militaires dont le ministre de la Défense nationale, Léon Richard Rakotonirina, le ministre de la Sécurité publique, Roger Rafanomezantsoa, et le Secrétaire d’Etat chargé de la Gendarmerie auprès du ministère de la Défense nationale, Richard Ravalomanana.
L’heure est au patriotisme
Malgré l’absence de cérémonie solennelle, cette journée devra être mise à profit pour appeler au patriotisme de chaque citoyen malagasy. Etant donné le contexte de crise sanitaire que traverse le pays au même titre que le reste du monde, l’heure est pour tout un chacun de prouver  son réel attachement au pays et à tous les autres compatriotes. Depuis l’annonce des premiers cas du COVID-19 à Madagascar, le Président Andry Rajoelina ainsi que les membres du Gouvernement enchaînent les appels à l’endroit des citoyens pour rester confinés à leur domicile. Un geste simple qui permettra de lutter efficacement contre la prolifération de ce dangereux virus.
Malgré tout, quelques récalcitrants semblent encore faire de la résistance par inconscience ou par pure mauvaise foi. Il faut pourtant savoir que le défaut de maitrise de la propagation du coronavirus provoquera une hécatombe pour un pays sanitairement et économiquement vulnérable comme Madagascar.
Sandra R.

Publié dans Politique


Ces deux derniers jours ont été marqués par des actions sociales réalisées par l’association Fitia. La Première dame Mialy Rajoelina a mobilisé son équipe pour être au chevet des personnes vulnérables. Faisant suite à la promesse présidentielle de soutenir les personnes âgées, en collaboration avec la Direction des actions sociales auprès de la Présidence de la République, ladite association s’est ralliée avec le ministère de la Population ainsi que la Commune urbaine d’Antananarivo pour distribuer des aides à près de 10 000 personnes âgées. Outre les 25 kilos de riz, d’autres produits de première nécessité, à savoir de l’huile alimentaire, sucre, bougies, boîtes de sardine, légumineuses, lait et savon, ont été offerts gracieusement. « Le couple présidentiel se préoccupe des personnes âgées dont la plupart d’entre elles prennent encore le risque de sortir pour trouver de quoi manger en cette période de confinement face à la propagation du coronavirus », précise l’association Fitia. Outre le passage dans le cinquième et le sixième Arrondissement, samedi dernier, les personnes déployées se sont déplacées du côté d’Avaradrano, notamment à Ambohimangakely, Alasora, Sabotsy-Namehana et Ankadikely.

En parallèle, les transporteurs en commun accompagnés de leurs aides, ainsi que les chauffeurs de taxi ont également reçu leur part dès samedi dernier et dont la distribution dure encore trois jours. Près de 10 000 personnes dont 5 000 taximen vont bénéficier du plan d’urgence sociale annoncé mardi dernier par le Chef d’Etat à la Télévision nationale malagasy (TVM). Avec la participation de ladite association, assistée par des acteurs du transport à Madagascar, le maire et son épouse sont venus en personne pour assurer la bonne organisation des opérations au parvis de l’hôtel de ville, Analakely.
K.R.

Publié dans Dossier


18 cas confirmés en deux jours. Une semaine après la déclaration du Président de la République, Andry Rajoelina, concernant la première contamination à la maladie du coronavirus dans notre pays, le nombre de personnes infectées s’élève actuellement à 43. Et rien que le week-end dernier, l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) a identifié 18 cas positifs dont 11 détectés le samedi. Selon le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, porte-parole du Centre de commandement opérationnel Ivato (Covid-19), hier lors du dernier rapport récapitulatif à la Télévision nationale malagasy (TVM), deux d’entre eux représentent des sujets contacts, c’est-à-dire des individus infectés par des cas importés, notamment les passagers des derniers vols. « 10 parmi les 43 individus présentent des symptômes c’est-à-dire qu’ils sont fiévreux, atteints de toux sèches et ressentent de la fatigue avec quelques courbatures. Par contre, 3 personnes testées positives rencontrent des difficultés respiratoires, mais elles sont surveillées de près », a-t-elle précisé. Et d’ajouter « qu’au niveau mondial, 80 % des personnes contaminées en sortent saines et sauves. Les 15 % montrant des symptômes ne sont pas encore en danger. Quant aux 5 % restants, ils constituent les cas critiques requérant  le service de réanimation. Une statistique qui démontre qu’il est possible de combattre ce virus, une fois que toute la population respecte les mesures d’état d’urgence - notamment le confinement », rassure la porte-parole du Centre de commandement opérationnel.
Premier cas en province
Samedi dernier, le locataire d’Iavoloha a annoncé le premier cas provincial identifié à Madagascar. Dans la Région de Menabe, plus précisément à Morondava, une femme faisant partie des derniers passagers arrivés à l’aéroport International Ivato a été testée positive au coronavirus. D’après ses explications, Andry Rajoelina a indiqué la prise en charge de cette patiente par une équipe médicale afin de voir l’évolution de son état de santé. En ce qui concerne les tests effectués aux passagers se trouvant à Majunga, ils se sont tous révélés négatifs, a-t-il certifié. Quant aux autres Régions ayant identifié des cas suspects dont Fianarantsoa, les résultats des analyses vont être connus ce jour, a affirmé le Président de la République. 
En outre, deux sujets contacts sont actuellement déclarés positifs au Covid-19. Dans son intervention à la TVM samedi dernier, le Chef de l’Etat a révélé le passage d’un touriste  contaminé ayant séjourné à Madagascar du 13 au 19 mars et qui se trouve actuellement dans un état grave en France. Au cours de son parcours en commençant par l’hôtel Trois Métis sis à Antaninandro, la galerie Lys à Antanimora, Au coin du foie gras situé à Behenjy, l’Atelier de recyclage d’aluminium et Au rendez-vous des pêcheurs (Ambatolampy), il a contracté le virus à son chauffeur et à son guide touristique. Ce touriste français a également visité le marché d’Asabotsy et le Royal Palace à Antsirabe, Grace Lodge à Andasibe, le parc Andasibe, l’Hôtel Diamant et l’Ecole communautaire de la Gendarmerie à Moramanga, Le Combava, Chez Luc et l’Air France (Zone Zital à Ankorondrano).
« Nous avons déjà identifié les personnes étant en contact direct et indirect avec ce touriste pour pouvoir effectuer des tests », a révélé le Chef de l’Etat.
K.R.



Publié dans Société


L’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) va former des biologistes malagasy pour permettre de multiplier les tests visant à détecter le coronavirus. L’annonce a été faite en marge d’une réunion entre les dirigeants de l’IPM avec le Président de la République de Madagascar Andry Rajoelina samedi dernier.  Actuellement 150 à 200 analyses par jour sont possibles. Avec la formation de ces nouveaux biologistes, l’Etat estime que le nombre d’analyses quotidiennes pourrait être triplé voire quadruplé, a indiqué le Chef de l’Etat au cours de sa quotidienne allocution télévisée sur la TVM samedi dans la soirée. « Après cette formation, des cliniques mobiles seront mobilisées à travers la Grande île pour que les tests soient accessibles à tout un chacun », a déclaré Andry Rajoelina. Il affirme que le matériel nécessaire sera importé incessamment pour lutter contre la maladie. Le Chef de l’Etat annonce en outre que les kits de test rapide du coronavirus seront déployés dans les Régions. Il précise que ces dispositifs sont surtout utiles pour détecter le virus chez les personnes qui l’ont contracté depuis plus de 7 à 14 jours.
Notons que le Président de la République de Madagascar Andry Rajoelina a effectué une descente auprès de l’IPM samedi dernier. Le Chef de l’Etat a tenu à constater de visu le processus de réalisation des tests effectués au laboratoire de l’IPM pour le dépistage du coronavirus. Durant cette descente, le directeur général de l’Institut Pasteur de Madagascar, Professeur André Spiegel a réaffirmé la fiabilité des résultats des analyses réalisées au sein de leur laboratoire. Le processus et les résultats sont conformes aux protocoles internationaux en vigueur.  L’IPM a également certifié que le nombre de cas déclarés symptomatiques et asymptomatiques au niveau du Centre de commandement opérationnel, COVID-19 , correspond exactement aux données émanant  de l’IPM. Pour rappel, les analyses pour le dépistage du coronavirus sont faites dans le cadre strict des procédures et des normes de la santé publique. L’Institut Pasteur réalise les analyses conformément aux prélèvements reçus de la part des agents de la santé, selon la procédure définie par le ministère de la Santé publique, les autorités malagasy et l’Organisation mondiale de la santé. Notons que le Président de la République Andry Rajoelina s’est plié à un test du coronavirus samedi dans la matinée. Un test qui s’est avéré négatif.
La Rédaction


Publié dans Politique
dimanche, 29 mars 2020

29 mars, éclipsé …

Les cérémonies de commémoration des évènements douloureux du 29 mars 1947 furent reléguées au strict minimum. Pas de public ni d’assistance populaire, seul le Chef de l’Etat Rajoelina Andry  assisté du ministre de la Défense nationale, le Général de Corps d’Armée Rakotonirina Richard et une poignée de délégations ont honoré de leur présence la cérémonie d’usage au mausolée. Et pour cause, la pandémie du coronavirus, COVID-19.
Chaque année, à la date du 29 mars, le pays honore et remémore dans la dignité les évènements du « Tabataba de 47 ». Le 29 mars 1967 soit vingt ans après la date fatidique de 47, le Gouvernement socialiste-démocrate du feu Philibert Tsiranana décréta pour la première fois la commémoration des événements de 29 mars 1947 sur toute l’étendue du territoire de la République. Bien avant 67, surtout avant même la date du retour à la souveraineté nationale, le 26 juin 1960, des nationalistes ont tenté en vain de commémorer la date du 29 mars mais le pouvoir colonial parvint toujours à le contourner. Il s’agit pour les Malagasy d’un devoir de mémoire d’une page la plus tragique mais aussi  la plus sombre de l’histoire de Madagasikara.
Les livres d’histoire partent en sens opposé selon leur orientation politique. Le débat se focalise autour de deux hypothèses : provocation ou rébellion. Le journal « Hehy », un quotidien national d’obédience AKFM, parti d’opposition du Pasteur Andriamanjato, publia à partir de 1967 une série d’articles qui s’intitulait « Fiantsiana sa fikomiana ? » (Provocation ou rébellion ?). Le quotidien essayait de remettre sur le tapis le débat de fond. La comptabilisation du nombre de victimes fait débat également selon le camp où l’on se trouve. Des auteurs de certains livres d’histoire  à la solde du pouvoir colonial privilégiaient la piste d’insurrection et selon eux, le bilan des victimes surtout du côté malagasy ne dépasse pas les 10.000 à 15.000.  Parmi eux, Hubert Deschamps, administrateur des colonies, de son état, dans son livre « Histoire de Madagascar » défendait farouchement la cause de Paris. Par contre, quelques auteurs à l’image de Pierre Boiteau dans « Contribution à l’Histoire de Madagascar » clame haut et fort qu’il s’agit d’une pure provocation du Gouvernement colonial et ce pour « coincer » ou pour « tuer l’œuf» toute tentative de soulèvement des nationalistes qui ne font  que « réclamer » leur droit. En tout cas, les vazaha ont réprimé sauvagement ce 29 mars 1947. Et selon Boiteau, il y avait au moins 130.000 à 150.000 morts à déplorer.
Le Gouvernement PSD, sous la pression des formations politiques et des associations progressistes,  ne pouvait pas éviter de décréter la commémoration du 29 mars 1947. Un devoir de mémoire incontournable ! Mais il fallait attendre l’avènement du régime socialiste de Didier Ratsiraka pour que  la date du 29 mars 1947 ait un éclat particulier. Emballé dans un élan de nationalisme affiché, Ratsiraka scandait la nécessité pour les générations futures de savoir « la bravoure » des anciens contre l’exploitation injuste et brutale des colons.
Handicapée sinon gênée par la lutte nationale contre la propagation du virus COVID-19, la commémoration des évènements du 29 mars 1947 a dû céder le pas. En dépit de ses importances historiques, le 29 mars fut relégué au second plan.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial


Un point positif. Plus de trois milliards de personnes se retrouvent auujourd’hui en confinement, un peu partout dans le monde. Une mesure tout autant bénéfique pour la santé de tous mais plus particulièrement pour la nature en général. Cette pandémie marque en effet une vraie pause pour la nature, et ce, presque dans le monde entier. Avec le confinement, la circulation et les activités humaines ont particulièrement été réduites dans les grandes villes polluées. Effectivement, dans les quatre coins du monde, la situation est la même : les usines sont fermées, les rues devenues presque désertes et les aéroports à l’arrêt. La fumée sortant des échappements des voitures et des motos, sans oublier celle émise par les industries ont drastiquement diminué, entraînant une chute spectaculaire des émissions de CO2. Selon les chiffres publiés par le Centre de recherche sur l’énergie et l’air pur (CREA), les émissions de dioxyde de carbone de la Chine, le plus grand pollueur du monde, ont chuté de 25 %, soit 200 millions de tonnes en moins par rapport à la même période en 2019. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
Pour Madagascar, à Antananarivo et Toamasina, parmi les villes les plus polluées du pays, une semaine de confinement a déjà permis une nette amélioration de la qualité de l’air. Les gens souffrant de difficultés respiratoires le ressentent déjà. La réduction des voitures circulant dans la Capitale y contribue grandement. Les quartiers les plus pollués d’antan comme Analakely, Soarano ou encore Ambohijatovo se retrouvent désormais les plus respirables vu l’inexistence des bouchons ou des ordures dans tous les coins de rue.
Solution durable
Toutefois, selon les spécialistes, ce repos ne peut être une réponse au réchauffement climatique, au contraire. A court terme, les effets de la baisse d’activités sont bien évidement une bonne nouvelle pour le climat. Sur le long terme, cela pourrait être un désastre, dans la mesure où une fois la crise passée, toutes les économies feront tout pour se redresser et rattraper le retard pris en début d’année. Une étape indéniable, comme après chaque crise dans l’histoire moderne. De ce fait, quand les activités humaines reviendront à la normale, leurs effets néfastes sur l’environnement pourraient être d’autant plus importants. Il ne faut pas oublier que des pays ont d’ores et déjà prévu des plans de relance pour différents secteurs, notamment pétrolier, minier mais aussi aérien qui, d’après eux, sont les plus touchés. La recherche de solution durable pour préserver notre environnement doit ainsi continuer car le changement climatique pourra être destructeur, autant que cette pandémie. 
 Rova Randria

Publié dans Economie


Impatient de rejoindre les siens. Hery Bastien, l’international malagasy qui évolue comme milieu offensif de Linfield  FC en Irlande, est la nouvelle recrue de Nicolas Dupuis, sélectionneur national pour renforcer ses effectifs en vue des éliminatoires de la CAN 2021 et la qualification au Mondial 2022. « J’ai ressenti une immense tristesse quand j’ai appris  que le match Madagascar – Côte d’Ivoire était reporté. Mais c’est une sage décision que la CAF avait prise vu le contexte sanitaire que le monde traverse actuellement. La santé des gens passe avant tout. C’est une priorité absolue », tel est le propos de Hery Bastien.
Il vient de décrocher son passeport malagasy après avoir été prouvé par l’administration qu’il a un lien de parenté originaire du pays. Et même son nom de Hery en dit plus. « Je brûle d’impatience d’endosser le maillot de l’équipe nationale malagasy et de monter sur le terrain pour la première fois avec les Barea », avoue-t-il.

Et d’ajouter «  nous avons déjà une bonne équipe. C’est à moi d’apporter mon plus avec mes talents et mes expériences pour gagner ma place au sein de l’équipe ».
Hery Bastien est au courant que tout un peuple compte sur lui et des milliers de fans le suivent déjà sur les réseaux sociaux. Des gestes émouvants pour le nouvel international malagasy.
« Tout cela me touche profondément. Je ferai tout mon possible pour satisfaire les attentes des amoureux du foot malagasy », réplique-t-il.
Quant aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021, il a ajouté que « Nous devons gagner des points pour confirmer notre première position. Mais il faut entamer match par match pour aller le plus loin possible. Nous avons de très bons joueurs qui évoluent dans des grandes équipes. Ce sont des joueurs talentueux et qui ont du potentiel. Nous allons réunir ces atouts pour atteindre cet objectif  ». Ce dernier continue ses entrainements pour maintenir la forme malgré le confinement.
Elias Fanomezantsoa


Publié dans Sport

Espérons que le coronavirus permettra à la fédération malagasy de football (FMF) de prendre du recul avant de signer un contrat avec l’équipementier qu’elle a choisi pour la sélection nationale, Barea de Madagascar.
 Engagée sur deux fronts au niveau international cette année, éliminatoires de la CAN 2021 au Cameroun et qualification au Mondial 2022 au Qatar, la sélection nationale malagasy a un honneur à défendre suite à sa belle prestation à la CAN 2019 et une image à soigner. Vu l’engouement de la population locale et la diaspora malagasy  ainsi que les amateurs mondiaux du ballon rond envers les Barea, ces derniers entrent de plain-pied dans le cercle très fermé des « produits de Madagascar à grande consommation et  vendables à l’étranger ». Un atout envié par certaines fédérations africaines mais que l’équipe actuelle de la FMF n’exploite pas à bon escient. Sinon comment expliquer cette mascarade qu’elle effectue actuellement et relative  au choix du futur équipementier des Barea.
Grande fut en effet la surprise d’entendre qu’aucune des grandes marques sportives n’a daigné répondre  à l’appel à manifestation lancé par la FMF, hormis MACRON. Là il y a certainement une faille au niveau de la commission marketing de la FMF qui n’a pas effectué un tour de table auprès des équipementiers de renom tels que Nike, Adidas, Puma et bien d’autres avant de lancer l’opération. Une démarche effectuée pourtant par le club des partenaires avant la campagne égyptienne des Barea mais que le comité de normalisation avait abandonnée pour des raisons ignorées alors que les négociations avec Nike étaient sur la bonne voie… Il a fallu l’intervention du président Ahmad aidé par Telma pour sauver la sélection malagasy d’une honte assurée à sa toute première phase finale d’une coupe d’Afrique des Nations. Garman apparait pour la première fois sur le marché malagasy en habillant l’équipe des Barea et semble lui porter chance. Et autre bévue  de la FMF, elle lance un appel à manifestation d’intérêt et pourtant la sélection malagasy est encore liée avec cet  équipementier providentiel jusqu’à la fin de l’année en cours. Et pire, Garman, à l’instar des grandes marques citées, n’a pas été consultée par la FMF. Si ce n’est pas de l’ingratitude, Dieu que ça y ressemble.
Et dans cette saga honteuse, la FMF a jeté son dévolu pour habiller une équipe nationale quart de finaliste de la CAN 2019 par une société inconnue au bataillon, Le Cercle byTed. Cette société malagasy dénommée Ted Holding, créée au mois d’octobre dernier, en se référant à ses activités dans le registre commercial, est loin d’être pourtant un équipementier. « Création, distribution, vente et importation d’habillements » sont entre autres les activités de cette société qui fait miroiter à la fédération des royalties de 2,5 millions d’euros dès la première année du contrat. Soit un chiffre d’affaires de plus 10 millions d’euros en un an dans la mesure où elle projette d’offrir 25% de ristourne à la FMF…
Face à ce choix inconcevable de la FMF, un membre éminent du comité d’évaluation aurait démissionné. Il s’agit de Justin Randriatsoaray, basé en France et  que le président de la FMF avait nommé conseiller  auprès de l’instance nationale. Celui-ci ne veut pas être complice de cette mascarade qui ne peut que nuire à l’image du football local et des sélections nationales et a préféré rendre son tablier. Justin Randriatsoaray s’est dit choqué par le choix de la FMF en apportant sur le plateau ses arguments pour désapprouver cette décision du comité.  Une personnalité connue dans le milieu footballistique malagasy ayant aidé la sélection nationale auparavant, Justin Randriatsoaray aurait décelé l’inexpérience de TED Holding dans le domaine et son nouveau titre farfelu d’équipementier.
Cette démission devrait en principe faire réfléchir la FMF avant de prendre la décision et de signer avec cette société à qui les membres du comité d’évaluation des offres, parmi lesquels ne font partie ni l’entraineur de la sélection ni les représentants des joueurs, ont pourtant attribué leurs meilleures notes.
Il est temps que la FMF retrouve la raison et cherche un vrai patron responsable qui saura trouver le vaccin pour éradiquer le virus qui la ronge depuis des mois…
Rata




Publié dans Sport


Le nombre de personnes infectées par le coronavirus ne  cesse de croitre. La lutte contre sa propagation nécessite un élan de solidarité nationale. Toutes les aides et les donations de la part de tout un chacun sont les bienvenues a souligné le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Tianarivelo Razafimahefa.
Le coronavirus gagne du terrain dans le monde entier. Sa vitesse de propagation est élevée. Madagascar ne fait pas exception. Le nombre de personnes infectées par ce virus ne cesse de croitre. Le dernier chiffre dévoilé par le Centre de commandement opérationnel COVID -19 Ivato est de 43 cas diagnostiqués par l’Institut Pasteur de Madagascar. Outre les cas importés, il y a parmi ces personnes infectées des cas contacts.
La lutte contre la propagation du coronavirus ne constitue pas la seule affaire des gouvernants. Il ne s’agit pas d’une lutte isolée du Centre de commandement opérationnel COVID- 19 Ivato. Il ne s’agit pas de la seule lutte du personnel médical appuyé par les Forces de l’ordre. Il s’agit d’une lutte de tous les citoyens malagasy résidant à Madagascar ou à l’étranger. La contribution de tout un chacun dans cette lutte est donc la bienvenue a soutenu hier le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Tianarivelo Razafimahefa.
Les dons et les contributions de chaque citoyen seront centralisés au Centre de commandement opérationnel COVID- 19 Ivato a expliqué le ministre. Elles seront gérées en bon père de famille, uniquement dans le cadre de cette lutte. Il a partagé au public une contribution des plus exceptionnelles lors de son intervention dans les ondes publiques et privées. Un homme de près de 80ans a effectué une donation de la somme en nature de 2 millions d’ariary, a-t-il affirmé. Selon les explications du généreux contributeur, il aurait pu utiliser cette somme pour la construction de sa maison. Mais pour le moment, la priorité est la lutte contre ce coronavirus, a-t-il expliqué.
Les contributeurs peuvent également apporter leur contribution par chèque a ajouté le président du Centre de commandement opérationnel COVID- 19 Ivato Tianarivelo Razafimahefa. Un compte spécial à cet effet a été ouvert auprès du Trésor public. Aussi, les contributeurs peuvent adresser leur chèque au nom du Receveur général. D’ailleurs, il remercie les contributeurs et donateurs dans le cadre de cette lutte. Il a spécialement adressé ses appréciations à ceux et celles qui respectent les consignes de confinement et de sécurité sanitaire. Ce sont les premiers contributeurs dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus, a-t-il souligné.
Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation n’a de cesse de rappeler aux habitants de la Région Analamanga, de Toamasina I et II de rester chez eux. « Rester chez vous », a-t-il insisté. Il a ajouté que « tous les citoyens sont priés de respecter les consignes de la part de l’Exécutif en cette période d’urgence sanitaire.

Publié dans Politique



Prix d'assaut. La population s'est précipitée vers le « Tsena Mora » en cette période de confinement. En effet, les produits de première nécessité (PPN) y sont proposés à bas prix comparé au marché local. Le riz s'achète à 1 000 ariary le kilo tandis que l'huile est vendue à 3 000 ariary le litre. Cependant, les responsables ont annoncé ce samedi la fermeture temporaire de ce marché. Il est difficile de gérer les acheteurs vu qu’ils sont nombreux. Les règlements sanitaires ne sont pas par conséquent respectés alors que le pays se trouve dans une période d’urgence sanitaire. « Nous annonçons à tous nos clients que le « Tsena Mora » sera suspendu dans les six Arrondissements ainsi que dans les Communes environnantes, notamment Atsimondrano, Avaradrano et Ambohidratrimo. On doit respecter les règlements sanitaires comme la distanciation sociale d’un mètre, la prise de température et le lavage des la main avec du savon. Il faut que chacun protège sa vie autant que celle des autres », annonce le responsable. Les équipes du « Tsena Mora » entament en ce moment une réorganisation de la vente pour réapprovisionner en toute sécurité la population.
Il faut rappeler que le Président de la République a déjà préconisé une nouvelle stratégie pour mettre un peu d’ordre durant la vente de ces PPN. Il a par exemple réfléchi sur un service de livraison à domicile. « Un représentant de chaque foyer dépose son carnet au Fokontany et les équipes de " Tsena Mora " pourraient se charger de la livraison. Mais cette stratégie reste encore difficile vu que les gens vont encore se précipiter pour déposer leur carnet dans les points de vente », avance-t-il. Les abonnés, de leur côté, proposent une organisation comme dans les grandes surfaces où l’on entre cinq par cinq. A Moramanga, les chefs de Fokontany ont aligné les acheteurs en une rangée, tout en respectant les distances préconisées. On espère qu’il en sera de même dans la Capitale. Dans tous les cas, l’organisation dépend à la fois des acheteurs et de chaque « Fokontany ». Les responsables auprès des « Tsena Mora » affirment toutefois que les points de vente continueront d’ouvrir leurs portes cette semaine.
Solange Heriniaina

Publié dans Economie
Page 1 sur 2

Fil infos

  • Infrastructures dans l’Anosy - 400 millions de dollars pour la réhabilitation de la RN10
  • ACTU-BREVES
  • Président Andry Rajoelina - Début d’une série d’inaugurations dans l’Anôsy
  • Actu-brèves
  • Course pour Tsimbazaza - Une vingtaine de députés renoncent à un nouveau mandat
  • ACTU-BREVES
  • Ministre des Affaires étrangères du Japon - En visite à Toamasina ce week-end
  • Législatives - L'Opposition peine à concrétiser ses grandes annonces
  • Mission du FMI à Madagascar - Deux appuis financiers importants sur la table des négociations
  • ACTU-BREVES

La Une

Recherche par date

« March 2020 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
            1
2 3 4 5 6 7 8
9 10 11 12 13 14 15
16 17 18 19 20 21 22
23 24 25 26 27 28 29
30 31          
Pub droite 1

Editorial

  • Ragôva, aux cribles !
    Le gouverneur de la Région Analanjirofo limogé ! Ceux des Régions Vatovavy et d’Itasy « licenciés ». A qui le prochain tour ? Et les observateurs de s’interroger, « le locataire d’Iavoloha serait-il en train de passer aux cribles les Ragôva ? » De notre côté, on se pose tout bas la question « avions-nous été entendus ? » A travers nos colonnes, on n’a de cesse de réclamer l’évaluation périodique de nos « vice-rois ». Non pas par méchanceté à leur égard mais dans une démarche d’esprit qui se soucie de la sauvegarde de nos fragiles ressources publiques qu’il faille gérer à bon escient et aussi pour le bon fonctionnement des affaires nationales. Lesquelles évaluations périodiques permettront d’apprécier les travaux effectués sinon de constater les manquements itératifs des dits Gouverneurs ainsi que leurs impacts dans les Régions concernées. Un Gouverneur qui fait bien son travail contribue évidemment à l’essor…

A bout portant

AutoDiff