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La localité d’Ambatofotsy, Commune de Sabotsy Namehana, dans l’Avaradrano, était comme un volcan en éruption, hier. Le corps sans vie du petit Tafita Randriamanantsoa (11 ans), a été retrouvé dans les eaux de la rivière Imamba, au cours de la matinée. Le malheureux, porté disparu depuis le 8 juin dernier, a été alors assassiné de façon inhumaine. Et depuis le déclenchement de l’enquête, Il y a déjà des suspects arrêtés, au nombre de cinq, dans l’affaire. L’un d’eux est un voisin de quartier du gosse, et c’était justement chez ce voisin que la victime a fait de menus travaux domestiques avant qu’elle n’ait été brutalisée jusqu’à la mort. Du coup, et par suite de cette découverte macabre, une foule furieuse d’émeutiers, en connaissance de cause, s’est ruée vers le domicile du principal suspect. Son objectif était clair faire la peau au suspect. Mais puisque ce dernier se trouvait en garde à vue dans le bureau de la Gendarmerie de cette Commune, les membres du Fokonolona justiciers ont incendié les deux véhicules utilitaires appartenant au suspect, et lesquels sont garés dans l’enceinte de sa propriété. L’un de ces véhicules est déjà sur cale.
Une grande effervescence a régné alors sur place. Puisqu’ils n’ont pas trouvé le locataire et ses complices, les émeutiers s’étaient donc rendus jusque devant les locaux de la Gendarmerie pour y réclamer les têtes des suspects. Du coup, la situation a failli alors sérieusement dégénérée. Certains individus, les plus excités, ont même voulu faire le forcing au bureau de la Gendarmerie pour mettre la main sur les cinq personnes en garde à vue, toujours dans le cadre d’une enquête sur cette affaire. Mais les éléments de la Gendarmerie ont réagi avec fermeté, réussissant à la fois ainsi à repousser les assaillants et restaurer l’ordre. Vers midi, un calme plat semblait déjà régner sur place. “En ce moment, le calme est revenu sur les lieux”, a annoncé le commandant de brigade de gendarmerie locale, vers le début de l’après-midi, hier.
Sévices et violence innommables
Mais revenons sur la genèse de l’affaire. Lorsque les gendarmes ont ouvert une enquête sur l’assassinat du petit Tafita, ils ont pu remonter une piste : celle qui les a conduits sur le père de famille en cause. Au côté de quatre autres larrons dont des dockers, ils furent alors arrêtés. En effet, ces derniers sont soupçonnés, et ce, sur ordre du voisin de quartier violent de la victime, d’avoir mis un terme à la vie de l’enfant, non sans qu’ils l’ont fait subir des sévices et de violences physiques : coups et blessures, et que ses tortionnaires lui ont fait piétiner sans ménagement par un zébu, selon des sources. Mais il y a pire : ils l’auraient traîné par une voiture sur une plusieurs mètres….La liste des sévices n’est pas exhaustive. “C’est là que le bât blesse car seule l’enquête en cours va permettre de déterminer si le petit garçon a succombé dans les moments qui ont suivi son agression, ou bien avait-il réussi à prendre la fuite jusque sur les rives de ce fleuve où il a finalement succombé des suites de ses blessures. Seule l’enquête saura donc apporter la réponse à ces questions”, confie cette source auprès de ladite brigade de gendarmerie.
Pourquoi cette violence inhumaine ? D’après toujours certaines sources, le voisin de quartier et non moins employeur de Tafita, aurait vu tellement rouge à cause d’une maladresse de ce dernier. Car en maniant la bêche pour quelques travaux domestiques dans une parcelle, Tafita aurait labouré accidentellement un pied de chanvre ou rongony des lieux. C’était alors le signal de départ à l’agression mortelle du petit garçon.
Normalement, et découverte macabre ou pas, les cinq suspects dans l’affaire, auraient dû passer en instruction, hier. Mais avec les évènements survenus hier, et qui ont secoué cette localité de l’Avaradrano, il faudra encore donc repousser ce déferrement à une date ultérieure. En nous interrogeant sur le sort des suspects, la Gendarmerie répond alors que cela reste dans le domaine du secret de l’enquête.
Franck R.



Peu de donneurs de sang réguliers. La dernière statistique du ministère de la Santé publique avance 1 400 donneurs de sang réguliers enregistrés. Ils sont répartis au niveau des 89 centres de transfusion sanguine existants dans la Grande île. Evidemment, ce nombre ne suffit pas pour couvrir le besoin des hôpitaux, notamment durant les périodes de fête où plusieurs accidents se produisent. Les centres de transfusion sanguine sont souvent en rupture de stock.
Pour certains, le don de sang se pratique seulement pour sauver l’un de leurs proches. Mais dans la plupart des cas, il est difficile de trouver des donneurs, même dans une famille. Les patients doivent acheter des poches de sang, outre un remplacement. Une situation qui favorise le business dans les hôpitaux publics, à savoir la vente de sang. « Ma femme a subi une opération chirurgicale et nous avons besoin d’au moins huit poches de sang. Cependant, nous n’avons trouvé que quatre donneurs. Un de nos co-locataires a avancé que nous pouvons nous procurer du sang à l’extérieur de l’hôpital », soutient notre interlocuteur.
Outre les donneurs bénévoles, il y a aussi des donneurs occasionnels, eux qui ne se présentent donc que rarement. Ils y participent seulement durant des grands évènements comme la Journée mondiale du don de sang ou autres. Malgré le fait que la quantité de sang venant des donneurs ne suffit pas pour couvrir le besoin des patients, ceci s’avère une grande aide pour soulager le besoin de ces derniers.
La journée mondiale du don de sang sera célébrée ce jour. Cette manifestation permettra de remercier les donneurs de sang volontaires et les bénévoles par rapport au geste salvateur qu’ils font, ainsi que de sensibiliser l’opinion à la nécessité de faire des dons de sang réguliers, tout cela afin d’assurer la qualité, la sécurité et la disponibilité du sang et des produits sanguins pour les patients qui en ont besoin. Toute personne âgée de 18 à 65 ans et pesant au moins 50 kg peut donner du sang. Un homme peut le faire au maximum cinq fois par an, et trois fois pour une femme. L’intervalle minimum entre deux dons est de 8 semaines pour l’homme et de 12 semaines pour la femme.

Tout le monde ne peut pas donner son sang. L’entretien et l’examen médical pré-don sont réalisés pour la recherche des contre-indications qui peuvent être temporaires ou définitives.
Infections par des virus : HIV, hépatite B et hépatite C, grippe, etc.
Infections bactériennes : angine, gastroentérite, etc.
Traitements médicaux.
Maladies : Anémie, hypertension artérielle, diabète, maladies cardiovasculaires.
Anatra R.




Record historique !

Publié le lundi, 13 juin 2022

L’absentéisme des députés fait crier au scandale les muets. Les élus parlementaires battent tous les records en matière d’irresponsabilité et d’inconscience.
En pleine session ordinaire, moment par excellence où chaque élu doit faire preuve d’assiduité et de ponctualité, les élus parlementaires montrent aux yeux du peuple ce dont ils sont capables. Déserteurs en puissance ou amateurs potentiels d’école buissonnière, les députés déclinent délibérément l’exécution de leurs tâches premières en tant qu’élus.
En effet, l’Hémicycle se vide de ses locataires et si le triste méfait continue, l’immeuble sera hanté ! L’absentéisme à l’Assemblée nationale n’est pas un fait nouveau. A chaque session tous les ans, la présence des parlementaires se fait prier. Mais cette fois-ci, elle bat tous les records. Le chiffre 151 que compte le nombre des sièges des députés à Tsimbazaza peine à faire le plein ou même la moitié voire le quart sinon le un-huitième.  Un record historique complétant le sinistre palmarès sur le tableau de l’Assemblée nationale.
L’autre record qu’il faille citer réside dans la violation du Règlement intérieur (RI) que les députés eux-mêmes ont établi. Il est bien notifié dans le RI que chaque député doit respecter scrupuleusement l’assiduité aux réunions. Il existe des sanctions aux manquements répétés. Visiblement, lequel RI est snobé par nos respectables élus. Et chacun fait comme si de rien n’était ! Apparemment, pas de sanctions ni de rappel à l’ordre. Corporatisme oblige !
 Un troisième record que les vaillants élus du peuple affichent ostensiblement c’est l’avidité aux  avantages matériels et sonnants. Indemnités hors normes, avantages surdimensionnés liés à la fonction (crédit, carburant, etc.) tout comme des moyens de transport haut de gamme (4X4 de marque).  Le tout au frais de la princesse. De toutes les manières, le peuple exsangue paie !
Un quatrième record qui est à mettre également sur le compte de nos parlementaires relève de l’usage abusif par certains d’entre eux de l’immunité dont ils jouissent. L’altercation entre un membre du Gouvernement et un élu parlementaire quelque part dans le Sud justement concernant l’usage illégal de ce droit prévu dans la Constitution reste toujours gravée dans les mémoires. Un ancien garde des Sceaux n’hésite pas à proposer la suppression tout court de l’immunité parlementaire. Une « opportunité » sinon une brèche menant à des actes contraires à l’esprit d’éthique autrement à l’honnêteté. Et aussi un blocage pour traquer les malversations et les mauvaises pratiques. Et enfin, une large avenue pour « l’épanouissement » de la corruption et de l’impunité.
Nul n’ignore les multiples responsabilités des élus au Parlement à l’échelle nationale aussi bien dans leurs Circonscriptions respectives, cependant, il appartient à chacun de bien répartir son emploi du temps. Un député ou un sénateur digne de son statut doit être à même de ficeler son programme de travail de sorte qu’il soit disponible à 100 pour 100 aux exigences de la session ordinaire au Parlement qui est, rappelons-le, son mandat premier dévolu par la Constitution. Normalement, un député n’a aucune raison valable, sauf raison de santé ou d’évènement familial majeur (deuil par exemple), pour s’absenter. C’est une mauvaise foi d’abandonner ou de déserter l’Hémicycle !
Le record historique d’absentéisme n’est digne des sacrifices que les contribuables paient de leurs sueurs.
 



Pris la main dans le sac. Dénommé B., un douanier de Toamasina a été interpellé par la Gendarmerie nationale malgache. Il est soupçonné d’avoir détourné deux sacs de base de cocaïne d’un total de 100 kilos. L’information a été confirmée par le secrétaire d’Etat auprès du ministère de la Défense nationale chargé de la Gendarmerie nationale, le Général Serge Gellé. Et ce, au cours d’une interview en marge de l’ouverture d’une exposition sur l’histoire de l’Armée malgache, qui se tient à l’Hôtel de ville d’Analakely.
Selon les informations, les deux sacs faisaient partie de la cargaison de cocaïne pure interceptée par la Gendarmerie nationale de Toamasina en novembre de l’année dernière. 650 kilos de stupéfiants dissimulés dans 18 sacs de sucre avaient à l’époque été saisis par les autorités. Les médias locaux avaient d’ailleurs fait largement écho de l’incinération de ces 18 sacs samedi dernier. Pour rappel, cette cocaïne saisie a été acheminée depuis le Brésil vers l’Europe. Son introduction à Madagascar aurait donc été par erreur. Malgré son caractère illicite, le produit a bel et bien pu sortir du port en ayant été placé avec des sacs de sucre.
Perquisition à domicile
Les enquêtes ont conduit à l’arrestation d’une personne, présumée responsable de ce trafic. Il a été dit que d'autres personnes étaient également recherchées. Les éléments d’information indiquent que le douanier arrêté aurait stocké la cargaison en dehors du port, pendant plusieurs mois, avant de décider de coopérer à l’enquête de la Gendarmerie en novembre de l’an dernier. A l’époque, Il a affirmé ne détenir que 18 sacs du produit illicite.
Les enquêtes menées sur la base notamment de dénonciations ont permis de découvrir qu’il y avait non pas 18 mais 20 sacs de drogue. Une perquisition au domicile dudit douanier a permis de ne saisir que 800 grammes de ce produit illicite. Cependant, ce dernier a reconnu avoir effectivement détourné deux sacs de la marchandise, soit presque 100 kilos du produit. Arrêté à Toamasina, le douanier a été transféré à Antananarivo où il est placé en garde à vue. Le produit à base de cocaïne qu’il faut encore synthétiser pour obtenir de la cocaïne prévue pour la consommation. La transformation par procédé chimique d’un gramme de ce produit saisi permettra d’obtenir 10 grammes de cocaïne consommable.

La Rédaction


Le grand rendez-vous des pâtissiers et boulangers. Pour la première fois dans la Grande île, un grand salon de la pâtisserie et de la boulangerie aura lieu. L’évènement sera organisé par les célèbres disciples D’escoffier Madagascar, à savoir le chef Lalaina Ravelomanana, Julien Loray, un chef français et enfin Zo Ranindrinarisoa. Cette première édition baptisée « Kanela » se tiendra du 17 au 19 juin au Novotel Alarobia. Un grand événement qui invite tout le monde à y faire un tour, car ce salon regroupera les professionnels du secteur pâtisserie-boulangerie dont les fournisseurs de matériels, matières premières, produits d’entretien, etc. Plus de 69 stands en intérieur et extérieur seront érigés à cette occasion. Les visiteurs vont découvrir la pâtisserie traditionnelle malagasy, ainsi que d’autres produits d’exception et leurs particularités. Chaque stand sera synonyme d’un voyage gustatif à la rencontre des passionnés qui feront partager au public leur savoir-faire.  Ainsi, durant ce salon, les visiteurs pourront participer à des séances de dégustation, assorties de démonstrations culinaires orchestrées par des chefs de renom du pays. Ce voyage gustatif permettra au public de plonger dans un univers de saveurs et de couleurs. Bref, un rendez-vous à ne pas manquer, que l’on soit juste gourmand ou fin gourmet. Selon les responsables, plus de 5.000 visiteurs sont attendus durant cet événement.
Championnat
Par ailleurs, le salon « Kanela » abritera également la grande finale du championnat de Madagascar de pâtisserie-boulangerie. Les finalistes issus de quatre différentes catégories (Indépendant, Professionnel Boulangerie, Professionnel Pâtisserie et Apprenti) démontreront aux yeux du grand public leur talent. A noter qu’ils ne sont plus que 12 candidats à être retenus dans cette finale après les épreuves éliminatoires qui se sont déroulées depuis le mois d’avril. Ce concours inédit sera sous le parrainage du ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle. Les principaux objectifs de ce championnat est de rassembler autour des mêmes causes tous les crèmes œuvrant dans ce secteur, à savoir la promotion et la valorisation des artisans pâtissiers-boulangers de la Grande île, la découverte de jeunes talents et surtout rassembler les acteurs économiques du secteur. « Kanela » veut également valoriser le savoir-faire malagasy en mettant l’accent sur les pâtisseries typiques du pays. A travers ce salon, les organisateurs entendent mettre en valeur un secteur qui non seulement donne des couleurs aux fêtes et célébrations, mais qui génère également un nombre croissant d’emplois. Ils prévoient également de réaliser un salon de la gastronomie pour l’année prochaine.
Sitraka Rakotobe



Déception, abandon et reconversion. C’est ce qui pourrait définir le parcours de certains professionnels dans le domaine du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration (THR) depuis l’avènement de la crise sanitaire mondiale. Un constat sur lequel se rejoignent un bon nombre de professionnels de ce secteur, notamment la plupart de ceux qui étaient présents au Salon de la formation et des métiers du THR qui s’est tenu en fin de semaine dernière au stade Barea. Ils adorent leur métier mais sont obligés de se reconvertir à cause de la crise et face à une situation qui peine à s’améliorer, même avec les efforts de relance des principaux concernés. En effet, face à ce raz de marée, certains secteurs, comme l’hôtellerie, la restauration ou encore le tourisme, sont plus touchés que d’autres. Ceux qui y travaillent se voient parfois contraints de réviser leur plan de carrière. Ainsi, les premières phases du confinement a été un déclic pour de nombreux travailleurs du tourisme et de l’hôtellerie-restauration, secteurs particulièrement touchés par la crise sanitaire. Ce qui leur a donné l’élan pour entreprendre une reconversion professionnelle. La grande majorité de ces professionnels du tourisme se sont ainsi tournés vers des secteurs qui ont augmenté leurs embauches durant le confinement et même jusqu’à aujourd’hui. A ne mentionner entre autres le domaine de l’outsourcing. D’ailleurs, Madagascar se présente aujourd’hui comme un eldorado de l’externalisation. Un qualificatif tout à fait justifié par son essor exponentiel sur tous les plans, et qui va encore s’amplifier davantage. Selon les projections, ce secteur a pu surfer sur la vague du coronavirus.
Concurrence à l’embauche
L’externalisation par la voie et la voix des call-centers devient une nécessité à travers le monde. Comme Madagascar offre une main-d’œuvre abondante et de qualité, facile à perfectionner, des connexions parmi les meilleures sur le continent africain, toutes les conditions ont été presque réunies pour attirer chez nous les grosses pointures de l’outsourcing. Ainsi, dans les trois années à venir, le nombre d’employés de ce secteur florissant passerait de 15 000 à 25 000. Ce type d’entreprise bénéficie du régime fiscal des zones franches, encore un atout à faire valoir. Pour illustrer cette belle embellie dans la grisaille économique plombée par la crise sanitaire, les salariés méritants d’un call-center de la Capitale ont été récompensés par des voitures neuves. Et leur société prévoit d’investir davantage pour perfectionner le personnel. De quoi motiver les autres à se surpasser au quotidien. Une concurrence à l’embauche face à laquelle le domaine THR a du mal à faire face. Raison pour laquelle, plusieurs centaines de travailleurs du THR se sont tournés vers les dizaines de centres d’appel de la Capitale. « L’hôtellerie-restauration et le tourisme proposent des horaires assez denses et la rémunération n’est pas toujours en adéquation avec la charge de travail. Et puis, le fait de se sentir inutile en période de confinement a également joué. Quand vous êtes en cuisine, le télétravail est évidemment impossible. Certains ont redécouvert les moments de partage avec leurs enfants, un confort de vie, du temps pour soi, et ils n’ont plus eu envie de reprendre des horaires du soir », explique un ancien chef de rang qui s’est reconverti dans la télévente.
Hary Rakoto

La cargaison attendue au mois de juillet au port de Toamasina. Madagascar bénéficiera prochainement de 5.000 tonnes de riz à titre d'aide humanitaire provenant de l'Inde. Le sud de Madagascar, frappé par la crise alimentaire, en sera le premier bénéficiaire. L'ambassadeur indien Abhay Kumar l'a annoncé le 9 juin dernier, lors de sa rencontre avec le Premier ministre Christian Ntsay au palais de Mahazoarivo. En mars 2021, l'Inde a déjà fait don de 1.000 tonnes de riz pour les personnes touchées par la sécheresse dans le Sud. Les victimes des inondations dans le nord de l'île ont également reçu 600 tonnes de riz en mars 2020.

Briser le silence et soutenir les victimes. En cas de violence dans les lieux publics, la majorité de ceux qui assistent à la scène ne sont que des badauds. Ainsi, ils n'ont pas l'intention d'intervenir en aucun cas. Pire encore, certaines personnes arrivent à blâmer et culpabiliser les victimes. Cependant, ces dernières ont besoin d'encouragement.

En novembre 2021, la Gendarmerie a intercepté 650 kg de cocaïne à Toamasina. Samedi dernier, cette drogue prévue au trafic, avait été finalement et publiquement détruite, sinon incinérée, et ce, sur instruction de la Justice malagasy. Les 18 sacs renfermant cette drogue considérée comme l’une des plus dangereuses pour la santé publique et la société, étaient partis en flammes.

La santé en priorité. Désormais, le centre communautaire auprès du Fokontany d'Amboaroy Talatamaty pourra dispenser plusieurs offres pour les femmes, mères de famille et les enfants. La vaccination, les consultations prénatales ou encore le suivi de la croissance des bébés à travers la pesée en font partie. Ces services y sont disponibles grâce au soutien matériel de la Fondation SODIAT, créée par Mamy Ravatomanga.

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Editorial

  • Foire de tous les espoirs
    La FEPA ferme ses portes. Le rideau est tombé sur la 16ème édition de la Foire de l’élevage et de la production animale. Un évènement de taille qui a suscité beaucoup d’intérêts et par conséquent a attiré une grande affluence surtout chez les jeunes en herbe en quête d’activités porteuses pour un lendemain enchanté. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE), la FEPA s’était tenue du 25 au 28 mars à Nanisana, dans la mythique enceinte dédiée à ce genre d’évènement. Selon les termes des organisateurs, la FEPA ambitionne d’éveiller les intérêts chez les jeunes sur l’importance des activités lucratives générées par l’élevage et la production animale en vue de la relance de l’économie du pays. A en croire l’affluence des visiteurs durant ces quatre jours d’affilée qui, en fait, ont envahi les stands et leur curiosité et leurs intérêts à suivre les exposés des exposants, la…

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