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La Première dame s’est rendue chez deux des jeunes filles victimes d’enlèvement, en début d’après-midi de la Pentecôte. Une occasion pour Mialy Rajoelina d’exprimer son soutien aux victimes, de connaître ce qui s’est vraiment passé ainsi que de solliciter le professeur en charge de leur traitement sur la nécessité d’un suivi psychologique. La championne de lutte contre les violences n’a pas manqué d’apporter des fortifiants, gâteau, chocolat et des compléments alimentaires pour les jeunes filles visitées.

Au chevet des victimes. Dimanche dernier, Mialy Rajoelina a rendu visite à Fanantenana et Ordia, deux meilleures amies victimes d’enlèvement du côté des 67 Ha. L’une habite aux 67 Ha tandis que l’autre réside à Anatihazo Isotry, toutes les deux en classe de 3ème dans un collège privé sis aux 67 Ha. « En tant que mère, je ne peux pas rester les bras croisés et tiens à rendre visite aux victimes (…) », a souligné la Première dame, au début du direct sur la page Facebook du Président de la République Andry Rajoelina. Outre la prise en charge médicale assurée par l’Etat, la Première dame sollicite le suivi psychologique des victimes. En plus de leurs crises d’angoisse, ces dernières sont également victimes de traumatismes psychologiques après ce qui leur est arrivé. « Le suivi psychologique de ces jeunes filles s’avère indispensable pour éviter les éventuelles séquelles, lesquelles pourrait constituer un obstacle à leur avenir », insiste la Présidente de l’association Fitia. « Nous prévoyons déjà leur suivi psychologique à l’hôpital de Befelatanana. Pourtant, certaines familles des victimes en restent réticentes (…) », réplique le Pr Nicole Rakotoarison, chef de service des urgences à l’HJRA. « Les parents devraient être sensibilisés sur l’importance de l’accompagnement psychologique. Cela ne veut pas dire que leurs filles sont « folles », mais qu’elles ont besoin du soutien des spécialistes pour mieux affronter leur vie future », recommande la Première dame.
Enlevées et droguées
« Nous quittions le collège à 15h 30. Ordia a tenu à m’accompagner et au moment où nous faisions un câlin, deux hommes vêtus de chemise bleue et de pantalon noir nous sont rentrés dedans. Ils ont sorti un genre de parfum et nous l’ont fait sentir. Ordia a immédiatement perdu connaissance tandis que j’étais plus ou moins consciente. Ils nous ont emmenées dans un endroit, où un homme tenant une charlotte, vêtu d’un tablier blanc et d’un pantalon nous attendait », se rappelle Fanantenana. « J’ai vu 6 boîtes transparentes en deux rangées, contenant du sang. Le "médecin" (l’homme vêtu d’un tablier blanc) m’a ensuite forcée à boire quelque chose, et j’ai perdu connaissance », ajoute la jeune fille. « Nous l’avons cherchée partout, même au collège pour savoir si elle y était présente. Au moment où j’ai consulté sa fiche de présence, on nous a appelés pour informer que deux jeunes filles ont été jetées à Mahazoarivo et que le numéro était dans son carnet de correspondance. Celui qui a appelé a souligné que les jeunes filles seront emmenées au CSB de Mahazoarivo, pour finalement préciser qu’elles seront directement transportées à l’HJRA et que la Police est déjà au courant. Nous l’avons rejointe à l’hôpital vers 19h 30 », témoigne le père d’Ordia.
Pour sa part, le chef de service des urgences de l’HJRA confirme le fait que les jeunes filles enlevées ont été droguées par les ravisseurs. Ces derniers utilisent des substances nocives pour endormir et rendre inconscientes leurs victimes, âgées entre 15 et 21 ans. En général, les victimes d’enlèvement ne subissent pas de violences physiques, sauf des traces de ligotage, mais leurs traumatismes psychologiques sont conséquents. L’on attend les résultats des analyses effectuées avant de trancher. Les enquêtes menées par les Forces de l’ordre à ce sujet s’enchaînent. Affaire à suivre !
Recueillis par Patricia Ramavonirina


« Ces derniers jours, nombreuses jeunes filles subissent de violences sous forme d’enlèvement. Je condamne avec véhémence les agissements de ces personnes malintentionnées à l’encontre de nos jeunes filles innocentes ». Telle est la publication de Mialy Rajoelina sur son compte Instagram, samedi dernier. « J’encourage les Forces de l’ordre à agir avec fermeté et je lance un appel pour démanteler ce réseau afin de mettre un terme à ces actes ignobles. Nous avons besoin de retrouver la sérénité. Soyons vigilants, protégeons nos enfants », précise la publication. Après ce message de condamnation, d’appel à l’action aux Forces de l’ordre et à la vigilance de tout un chacun, la Première dame a rendu visite aux jeunes filles victimes. Une occasion de rappeler qu’elle sera toujours aux côtés des jeunes filles victimes d’injustice !
P.R.



La crise sanitaire ainsi que les périodes de confinement ont changé la célébration des fêtes dans la Capitale. Si le dimanche de Pentecôte a été célébré dans la ferveur, le lundi a été pour certaines familles un jour de repos. Contrairement aux années précédentes, l’accès aux lieux de culte n’est plus limité. La Pentecôte fait partie des grandes fêtes de la foi chrétienne, notamment pour les associations cultuelles pentecôtistes. C’est une réunion mémorable pour les chrétiens. En effet, c’est durant cette période que certains fidèles renouvellent leur union avec Dieu. Plusieurs sacrements et concerts évangéliques ont été programmés dans les églises. Malgré la hausse du coût de la vie, et le froid qui a persisté durant le weekend de la Pentecôte, certaines familles ont passé le lundi de Pentecôte à leur manière : « Nous n’avons pas prévu une sortie en famille, on a seulement organisé une petite retrouvaille chez nos parents, avec une soirée barbecue, karaoké, jeux et animations diverses. D’ailleurs, nous pensons déjà à la réinscription de nos enfants qui prendra fin, la semaine prochaine », avance notre interlocuteur. D’autres, ont, quant à elles, programmé un pique-nique à la campagne, un tour de la ville ou visité des endroits historiques comme le Rova d’Ambohimanga, et bien évidemment profiter des kermès sur la route, si bien que des embouteillages ont été constatés sur cet axe, durant les deux jours de fête.
Dans la Capitale, la circulation était plus fluide durant la journée d’hier. Les taxis-be ainsi que les commerçants ont déserté la ville. Seuls les endroits où sont organisés des animations, des spectacles sont truffés de monde. Et comme d’habitude, bousculade et mêlée ont été observées aux arrêts de bus, dans la soirée. Les pickpockets en profitent pour cibler leurs victimes. Alors que dans les stationnements de taxis-brousse régional et national, le nombre des passagers ont diminué, par rapport à la fête de Pâques. D’ailleurs, les travailleurs reprennent leur activité et les étudiants retrouvent le chemin de l’école ce jour.
Recueillis par Anatra R.




Comme à l’accoutumée, à chaque fête, que ce soit le long week-end de Pâques ou de Pentecôte, Antsonjombe demeure la destination qui accueille le plus de public. Cette fois-ci, le grand concert « Ngeza nohon’nyNgeza », organisé par BM Productions, a rassemblé une brochette d’artistes ayant chacun son style musical pour un show haut en couleur.
Dès le matin, le Coliseum d’Antsonjombe a ouvert ses portes hier pour accueillir les premiers venus qui formaient déjà une longue queue à l’extérieur. Sur scène, les responsables de l’événement ont déjà effectué les dernières mises au point avant le grand show. Le public, venu en masse, commence à s’impatienter de voir les artistes sur scène. Le spectacle a débuté au environ de 11h dans une ambiance de fête, notamment avec les grandes Vaiavy Chila, Stéphanie ou encore Black Nadia, qui ont comme atout de faire vibrer la foule avec leurs chansons entrainantes, accompagnées par des danseurs et danseuses professionnels qui ont le rythme dans la peau. Puis vient l’heure de la prestation des trois jeunes prodiges les plus attendus, dénommés Ceasar, Elidiot, Lion Hill et LJO. Ils ont également chauffé le public, tout prêt à se défouler. Avec leurs tubes « Repela », « Paradisa » ou encore « Tanteraky », et « Ino tianao », ces jeunes artistes avaient boosté l’ambiance sur les lieux. Ils ont tenu en haleine le public tout au long de leurs prestations.
L’événement « Ngeza nohon’ny ngeza » a également été marqué par la présence du chanteur D-Lain, venu spécialement de l’étranger pour participer au show. Pour une fois, le public d’Antsonjombe a donc eu l’opportunité de le voir sur scène dans un spectacle comme celui-ci, surtout qu’il n’est que de passage dans la Capitale. L’artiste a tellement émerveillé le public bien que ses prestations n’aient duré qu’une quarantaine de minutes. Il a emmené l’audience dans un autre univers musical avec ses titres « Mangiky » ou encore « Mahere », son dernier tube. Cette fois-ci, les fêtards ont en vu de toutes les couleurs comme rythmes musicaux. Entre coupé décalé, « salegy », Afro, slow ou encore R’n’B, tous les spectateurs ont chanté à l’unisson. Bref, un sacré cocktail d’ambiance. Le grand spectacle « Ngeza nohon’ny ngeza » s’était déroulé jusqu’au coucher du soleil et était à la hauteur de toutes les attentes malgré quelques débordements de certains spectateurs. Bref, comme à chaque grande fête de Pentecôte, l’événement s’était déroulé avec succès et s’est clôturé en beauté.   
Sitraka Rakotobe


Le Conseil œcuménique des églises chrétiennes (FFKM) a consacré une grande partie de son message pour la Pentecôte à faire passer celui du refus de l’Interruption thérapeutique de grossesse (ITG). Dans une lettre, publiée vendredi dernier, les quatre chefs d’Eglise réitèrent leur opposition vis-à-vis de la proposition de loi relative à cette question. « Le FFKM est inflexible et reste ferme sur son refus », indique la lettre. Le FFKM qui espère que le Saint-Esprit apporte la lumière aux dirigeants et les élus sur la décision juste et sacrée à prendre.
«  Ne cédez pas aux pressions politiques qu’elles viennent de l’intérieur ou de l’extérieur pour détruire les générations futures et le pays », poursuit la lettre. Parlant d’une velléité d’une minorité de personnes de faire passer une loi totalement contraire aux valeurs malgaches, qui consacre l’importance et le caractère sacré de la vie, le FFKM appelle les autorités « à faire tout ce qu’il est possible pour empêcher ce projet ».  Les 4 dirigeants d’Eglise invitent particulièrement les élus à ne même pas penser à soumettre ou à voter une proposition visant à ôter la vie d’un bébé encore dans le ventre de sa mère.
La proposition de loi sur l’Interruption thérapeutique de grossesse, initiée par la députée Masy Goulamaly est en effet de nouveau au cœur de l’actualité. La proposition de texte a récemment reçu les observations du Gouvernement et vient d’être recalée par le Bureau permanent de l’Assemblée nationale qui a refusé son inscription à l’ordre du jour de la session parlementaire en cours. Le Bureau permanent considère la proposition de texte comme « contraire aux valeurs malgaches » et « à la Constitution ». L’initiatrice de la proposition de loi et les partisans du texte ont dénoncé un refus du jeu démocratique.

La Rédaction


La consternation totale ! C’est ce qu’on peut dire du cas d’une des jeunes filles enlevées, au nombre de huit dans la Capitale, phénomène ayant défrayé la chronique locale depuis fin mai dernier. Enlevée dans son quartier par des inconnus en fin de semaine dernière, cette jeune fille a été heureusement retrouvée, quelques heures après. Mais dans quel état ! Comme toutes les autres, la victime, lorsqu’on l’avait secourue et conduite dans un centre hospitalier de la ville, était alors complètement désorientée, très agitée mais surtout aussi traumatisée. Elle craignait tout le monde, y compris son propre père ! En cause : ses geôliers l’avaient droguée, et pas avec n’importe quelle drogue. D’après une source hospitalière, l’analyse sanguine de la victime a permis de relever au moins 5 traces de drogue dure dans ses veines : de l’amphétamine, de la méthamphétamine, de la cocaïne, de la dérivée de morphine, enfin de THC, principale molécule active du cannabis. C’est ce qu’a alors confirmé un médecin que nous avons interrogé hier sur ce sujet. Il a alors fallu littéralement désintoxiquer la victime ayant recouvré maintenant la santé et a pu rentrer chez elle, depuis.
Par ailleurs, il était impossible d’en savoir plus, entre autres l’existence de viol. Ce genre d’observation médicale n’est pas l’apanage de notre service”, soutient notre interlocuteur.
De toute façon, la finalité des ravisseurs reste encore obscure, du moins pour le moment. Mais chez toutes ces filles, un dénominateur commun : durant leur hospitalisation, les victimes présentent toutes un comportement calme durant leur sommeil, mais extrêmement agitées durant leur phase d’éveil, sans signe d’amélioration après plusieurs jours d’hospitalisation. Les ravisseurs semblaient calculer le coup de façon à ce que les malheureuses ne puissent jamais se remémorer ce qu’ils leur ont fait. A preuve, Elles ne reconnaissent toujours pas leurs proches et tiennent des propos très décousus, et ce, plusieurs jours après leur enlèvement.
“Mais leur mode opératoire est plutôt, et reste constant : personne n’a jamais réussi à les voir en train de kidnapper. Mais le scénario adopté par ces inconnus, circulant en 4x4 noir aux vitres teintées et qui jettent la victime souvent inconsciente sur le trottoir, une fois leur méfait accompli, n’est désormais plus étranger aux habitants de la Capitale. Les derniers faits en date remontent à vendredi soir dernier où les ravisseurs ont abandonné deux jeunes filles en pleine rue à Ambohitsoa. Heureusement, un conducteur de taxi-be est passé à l’endroit et a alors donné immédiatement l’alerte. Du coup, et comme dans les autres cas, il a fallu évacuer d’urgence les filles dans un grand centre hospitalier du centre-ville. Actuellement, les services spécialisés de la Police tentent de remonter les pistes de ces bandits qui visent notamment des filles âgées entre 15 et 25 ans. Cette affaire est désormais suivie de près aussi bien par la presse locale qu’internationale qui n’hésitent pas à parler d’enlèvements mystérieux. La Présidence appelle à la plus grande vigilance et promet de lourdes peines à l’encontre des malfaiteurs.
 Franck R.




A la dérive II !

Publié le vendredi, 03 juin 2022

Madagasikara, ce beau pays qui force l’admiration des fins connaisseurs, serait-il sur la pente raide ? Poussée aux confins de l’impensable, la Grande île semble naviguer à la dérive ! En sa qualité de sentinelle, on va tout droit à la vérité sans complaisance et tire la sonnette d’alarme sans état d’âme. Nous nous sentons obligés de revenir à la charge pour un second volet de ce que nous appelons « la dérive » car certainement il y a péril en la demeure !
Dans le premier volet, il a été question de rapts ciblés, de meurtres ou crimes organisés et des attaques à main armée à répétition qui semblent outrepasser les forces de frappe de la FDS. Des phénomènes inquiétants qui secouent les esprits. Pris d’assaut soldats, gendarmes et policiers donnent malheureusement l’impression d’être dépassés par les évènements. Sans omettre de rappeler les turpitudes de l’inflation qui affecte péniblement le quotidien des pauvres mères de famille.
Le second volet se concentre essentiellement sur des problèmes en relation avec la vie de la jeunesse et de son avenir.  Enfin, un détour obligé à la JIRAMA sera nécessaire et ce afin de pouvoir crier au scandale pour la … énième fois.
Le pays n’arrive pas à redresser cette Education à l’état végétatif. En quatre décennies sinon plus, on ne cesse pas de dégringoler pour se trouver au plus bas de l’échelle. Le niveau des élèves se détériore. Le nombre des abandons en cours de route augmentent à tel point que seule une petite poignée de jeunes écoliers parviennent à franchir le seuil des études supérieures. La Banque mondiale crève l’abcès. Elle dénonce la qualité pédagogique dérisoire des enseignants à tous les niveaux. Cette galère qui frise la dérive doit obligatoirement cesser un jour ou l’autre. Il faudrait revoir la copie de la politique nationale de l’Education. Un grand chantier qu’il faille oser commencer.
Un péril guette la jeunesse malagasy. Ces derniers temps, on enregistre un taux élevé d’addiction en drogue dure parmi les jeunes. Les dealers rôdent aux environs des établissements scolaires. Grave ! Société civile, éducateurs de différents horizons et responsables étatiques doivent se joindre afin d’échafauder ensemble la meilleure approche pour endiguer le mal.
La recrudescence des violences basées sur le genre (VBG) alourdit l’ambiance. Les jeunes couples en sont les plus exposés. Les difficultés d’existence dues en grande partie à des mois de confinement et aux effets de la guerre en Ukraine y sont pour quelque chose.
Un détour à la JIRAMA. Les délestages et les coupures d’eau sauvages durant la journée et la nuit provoquent l’indignation générale. A Soarano-Behoririka, les abonnés ont droit à des coupures des heures durant et qui se répètent à longueur de journée et la nuit. Assurément, il ne s’agit guère d’un cas isolé. A chacun d’imaginer les dégâts matériels et psychologiques impactés de ces « crimes » dont la JIRAMA est la seule capable de faire sur le dos des usagers car étant également la seule responsable de ces actes. Que des promesses vides ! Que des déclarations creuses ! La galère est au paroxysme !
Manœuvre de déstabilisation ? Entretien d’ambiance de psychose ? Probable, mais les faits sont là ! Il faut à tout prix les maîtriser. Sinon, le pays basculera.
Ndrianaivo

La une du 04 juin 2022

Publié le vendredi, 03 juin 2022


Jeudi dernier, un terrible accident de la circulation a entraîné la mort d’un motocycliste de 30 ans à Ankadimbahoaka. Comme de nombreux de ses homologues motards de la ville, ayant subi le même sort que lui, le malheureux s’est fait littéralement broyer par un camion semi-remorque, et a succombé sur le coup, selon une source proche de la famille. Ses blessures sont telles que la victime était méconnaissable, notamment au niveau du crâne mais aussi sur le côté droit de son corps, lequel avait été alors comprimé par les roues du poids lourd.
D’après un témoin, le motocycliste aurait d’abord perdu l’équilibre par ses tentatives de manœuvre périlleuse avant qu’il ne soit violemment projeté sous le mastodonte roulant toutefois dans le même sens que lui. En cause, les tentatives de la victime d’éviter une collision d’avec une voiture particulière. “Cette voiture, pour une raison non déterminée, se serait trouvée brutalement sur la trajectoire de la moto. Dans un ultime réflexe pour éviter la confrontation avec le véhicule, le motard s’est alors déporté vigoureusement sur le côté. Ce qui avait pour effet de le déstabiliser et l’envoyer valdinguer sous la semi-remorque qui n’a pu s’immobiliser que quelques mètres plus loin. Des témoins ont réussi à l’intercepter à temps”, confie une source auprès de la famille.
Pas plus tard qu’hier, vers la fin de l’après-midi à Anosy, un autre motocycliste a également subi un accident qui était non sans lourde conséquence pour le concerné même. Le chaos dans lequel le dépassement à droite et autres coups fourrés semblaient être permis donc l’anarchie qui a régné momentanément dans la circulation, à une heure où les usagers de la route s’efforçaient  tous de trouver un créneau pour sortir rapidement de l’embouteillage, le motocycliste en cause a adopté une conduite dangereuse, qui a d’ailleurs fini par l’entraîner à terre. Pire, il s’est encastré sous un taxi. Des témoins ont affirmé que la victime, qui devait être hospitalisée, a fait une glissade dangereuse sous la R4. Tard jusqu’en début de soirée, hier, les sources policières principalement concernées et interrogées sur cet accident ont affirmé n’avoir reçu aucun rapport sur cette situation.
Franck R.


Coupure technique, délestage tournant, black-out, à chacun son ressenti et sa description du contexte actuel. Plusieurs quartiers connectés au Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA) tombent encore et toujours régulièrement dans le noir à cause des difficultés que subit la compagnie nationale de l’eau et de l’électricité présentement. « L’électricité a été coupé aux environs de 13h pour ne revenir que presque quatre heures après. Dans tout ça, toutes nos activités ont dû être interrompues et comme nos salariés débauchent à 17h, c’est presque toute une journée de travail de perdue sans compter le gouffre financier qui impactera sur notre chiffre d’affaires hebdomadaire », déplore le gérant d’une PME œuvrant dans le textile du côté de l’Atsimondrano. Comme lui, de nombreux usagers se plaignent de la situation un peu partout dans la Capitale. Les commentaires négatifs fusent sur les réseaux sociaux. Personne, ni aucun quartier ne sont épargnés. Le délestage s’étale sur plusieurs quartiers notamment aux 67Ha et alentours, à Mandroseza, à Andoharanofotsy jusqu’à Iavoloha ; à Ambodivona, à Antanimena, jusqu’à Anosivavaka ; à Ambohimanambola jusqu’à Manjakandriana, aux quartiers d’Antsakaviro, de Betongolo, mais aussi, à Anosizato, à Andavamamba ou encore à Andrefan’Ambohijanahary.
Face à la situation, qui patauge depuis quelque temps et continue d’empirer, la JIRAMA explique que « l’écart entre la production et la consommation d’électricité reste encore conséquente. Raison pour laquelle les délestages tournants doivent encore être programmés pour le moment jusqu’à ce que les 24 MW produits par le groupe numéro 1 d’Andekaleka soient effectives. Ce qui entraînera aussi un dérangement sur l’approvisionnement en eau dans la mesure où les infrastructures de distribution d’eau sont, justement, aussi alimentées par l’électricité ».
Les usagers devront encore patienter
Par ailleurs, la compagnie a tenté de rassurer les consommateurs la semaine dernière en annonçant que les pièces attendues de l’extérieur pour la remise en marche du groupe hydroélectrique G1 de la centrale d'Andekaleka sont déjà sur place et que les techniciens sont à pied d’œuvre dans leur montage afin de renforcer les 56 MW fournis actuellement par cette centrale. Pour rappel, ce n'est pas la première fois que le RIA fait face à une coupure généralisée. Ce phénomène est devenu récurrent au cours de ces derniers mois. Cependant, chaque coupure n’a pas duré plus d’une demi-heure.Ainsi, des coupures de courant fréquentes sont survenues sur le RIA depuis un certain temps notamment à cause de la vétusté des infrastructures à la centrale d’Andekaleka. Dès qu’il y a un quelconque incident, même en ayant touché une seule machine, cela laisse un gap dans la production de courant et induit à des coupures généralisées. Et comme cette centrale assure quasiment la moitié de la consommation d’électricité d’Antananarivo, l’approvisionnement en électricité dans la Capitale et ses environs sera ainsi réduit, le temps de tout remettre en ordre.
Hary Rakoto





Devant cette succession alarmante de disparitions et d’enlèvements de jeunes dans la Capitale, la Police nationale a réagi avec poigne en annonçant tout un arsenal de mesures à prendre. Le public ne peut s’empêcher de saluer favorablement cette initiative. La dernière nouveauté en date, outre le fait que des services spécialisés de la Police sont réquisitionnés pour mener des enquêtes sur ces disparitions, consiste à proposer deux nouveaux numéros « Alerte au kidnapping » au public. Il s’agit du 034 07 517 01 et du 020 22 281 70.

A première vue, l’initiative de la Police tombe au bon moment. Mais il faut toutefois reconnaître que les mesures prises sont encore insuffisantes. A commencer par celle concernant les vitres fumées des véhicules. L’on s’étonne que de nombreux automobilistes les utilisent encore, et ce malgré la mesure d’interdiction datant déjà de plusieurs années auparavant. Beaucoup de Tananariviens estiment donc qu’il faudra désormais remettre sur les rails, sinon actualiser cette législation sur les vitres fumées dans la Capitale. En un mot, il faut désormais imposer leur interdiction à tous les automobilistes, sauf bien sûr les personnalités politiques et économiques tenant des hautes responsabilités dans le pays.

Effectivement, la Police parle de patrouille, notamment près des écoles et autres endroits très fréquentés de la ville. Mais à elles seules, les Forces policières n’auront jamais la possibilité de couvrir toute la ville. Pour pallier donc ce problème d’effectifs où les policiers seraient numériquement faibles sur le terrain, il faudra donc renforcer les patrouilles à pied des Forces de l’EMMOREG, donc incluant à la fois la Police, la Gendarmerie et l’Armée dans les rues de la Capitale.

En passant, la Gendarmerie s’était finalement exprimée à propos de cette inquiétante vague d’enlèvements de jeunes, non seulement de la Capitale, mais aussi des Régions dont surtout Moramanga. C’est dans cette ville que deux jeunes hommes avaient été enlevés les premiers par des inconnus circulant également en véhicule 4x4, avant que le phénomène ne s’était étendu à Antananarivo récemment. D’après le Gal Andry Rakotondrazaka, commandant de la Gendarmerie nationale, le moment est venu pour raffermir la coopération entre cette force et la justice pour mieux combattre les enlèvements. « S’il existe des cas avérés de kidnapping et autres infractions pénales, il faudra appliquer sans tarder la loi en vigueur » décrète le Général Andry Rakotondrazaka. Enfin, comme la Police, le commandant de la Gendarmerie exhorte la population à ne pas hésiter à fournir des renseignements nécessaires pour remonter la filière des ravisseurs.

Franck R.

 

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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