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Certains responsables au gouvernorat du Menabe auraient peut-être été mal à l’aise avec la célébration de la Journée nationale des lémuriens (JNL) qui s’est tenue à Morondava le 28 octobre dernier. Le gouverneur était absent à cet événement d’une importance non seulement nationale comme son nom l’indique mais aussi planétaire. D’autres pays partenaires pour la conservation de la faune et flore de Madagascar célèbrent chaque année une telle journée.

La une du 2 novembre 2022

Publié le mardi, 01 novembre 2022



Conseil et orientation. Afin d’apporter aux acteurs de la filière litchi des informations sur la prochaine campagne de collecte, le Centre technique horticole de Toamasina (CTHT) a mis en place un dispositif de suivi sur la filière. Pour ce faire, le CTHT réalise des prospections périodiques dans les principales zones de production avant de définir les calendriers des prochaines campagnes. « Cette prospection menée en cours de développement des fruits doit permettre d’apporter des précisions sur la période de récolte des produits proposés durant la précédente prospection », explique le CTHT. Ainsi, les informations obtenues lors de cette dernière prospection ont confirmé le fait que cette année de campagne n’était pas tardive malgré une précocité observée par rapport aux autres années. Cependant, cela reste une précocité éloignée par rapport à l’année 2016 qui a été enregistrée comme étant l’année la plus précoce de ces 10 dernières années. Selon le rapport du CTHT, le développement des fruits se déroule sans problème majeur dans l’ensemble de la zone de collecte bien que l’hiver austral ne soit pas encore terminé. Cependant, le début du mois d’octobre s’est caractérisé par une très faible pluviométrie. Pluviométrie enregistrée nettement au dessous de celle des années passées qui pourrait tout de même être défavorable au développement des fruits. Avec ces paramètres, le CTHT envisage donc de confirmer la date d’ouverture de la campagne 2022 avec des traits similaires aux calendriers proche de l’année 2021 et proche de celle de l’année 2018. Le maintien des températures basses et l’absence de pluie de ces derniers temps indiquent ainsi que la précocité annoncée pour cette année s’estompe progressivement.
Compétitive
Madagascar produit environ 80 000 à 100 000 tonnes chaque année. Les campagnes de litchi se poursuivent jusqu’au mois de janvier. La production majoritaire est fournie à 55% par les Régions d’Analanjirofo et d’Atsinanana. Atsimo- Atsinanana et Vatovavy- Fitovinany partagent le reste à environ 40%, et enfin Taolagnaro à 0,5%. L’île exporte seulement 20% de sa production et 30% environ sont consommés au niveau local. Les 50 % restants se détériorent sur place, faute de moyens suffisants pour les conserver ou les transformer. Après la Chine et l’Inde, Madagascar occupe toujours le 3e rang des producteurs internationaux. 30 000 foyers de paysans producteurs et 3 000 collecteurs vivent de cette filière dans les Régions d’Atsinanana et d’Analanjirofo. Pour l’Union européenne, le rapport qualité/prix du litchi malagasy, lui permet encore d’être classé parmi les meilleurs, et de figurer dans le choix favori des consommateurs. Mais qualitativement, les fruits se maintiennent et l’apparition grandissante de nouveaux créneaux  de fruits sous label « Commerce équitable et bio », fruits frais branchés ou encore la diversification des débouchés autorisent un relatif optimisme pour les prochaines campagnes, bien qu’il s’agisse encore d’orientations marginales.  De ce fait, le litchi malagasy demeure encore très attractif au niveau européen notamment, par son prix et sa qualité. Il reste pour longtemps encore parmi les principaux produits d’exportation fournisseurs de devises à Madagascar.

Hary Rakoto
 


Un nouveau souffle pour l’art cinématographique malagasy. Effectivement, depuis un long moment, de nombreuses failles ont été constatées dans la réalisation et la production de films locaux. Un manque de compétences que le ministère tutelle compte combler à travers un renforcement de capacité et une mise en place d’un dispositif d’accompagnement pour les professionnels du cinéma. A cet effet, pour la première fois de l’histoire, le ministère de la Communication et de la Culture (MCC), à travers l’« Ivontoeran’ny Sarimihetsika sy Sarimiaina Malagasy (ISSM) », a organisé une formation afin de remédier à cette situation. Ainsi, 112 stagiaires, dont des acteurs, des scénaristes et des techniciens ont été récompensés samedi dernier par le MCC à l’issue d'un stage de formation de six mois.
Lors de cette cérémonie, un soutien financier a également été remis aux 19 projets, lauréats de l’appel à projets organisé par le ministère, dont 13 longs métrages et 6 courts métrages. Une perfusion financière destinée à la production et la réalisation de films. Rappelons que cette formation s’est tenue en mars dernier au centre culturel Ivokolo situé à Analakely. La première phase s’est déroulée trois fois par semaine pendant deux mois, suivie d’une autre phase d’une même durée. Des professionnels du 7ème art ont assuré les cours, si l’on ne cite que Christophe Doyen qui possède plus de 40 ans d’expérience dans ce domaine, ainsi que Rajaonarison Oswald. Des formateurs qui sont prêts à contribuer au développement du film malagasy à travers le partage de leur savoir-faire.
Efforts
L’équipe du ministère de la Communication et de la Culture a réalisé beaucoup d’efforts et élaboré différents programmes d’appui afin de remettre le cinéma malagasy à sa juste place. L’un de ces programmes consiste à l’approbation officielle des acteurs par le « registre public du cinéma ». La ministre Lalatiana Andriatongarivo, dans son discours, a indiqué que le cinéma est un secteur que le ministère n’a pas oublié. C’est pourquoi diverses réformes ont été apportées afin de rehausser le niveau des acteurs sans exception. Il faut savoir que cette formation apportera des améliorations dans la qualité de la production cinématographique, mais surtout un meilleur accès aux méthodes standards et professionnelles requises par l’industrie cinématographique. Ces acteurs du 7ème art pourront ainsi comprendre et maîtriser l’ensemble du dispositif de production d’une œuvre cinématographique, notamment l’écriture, la réalisation et la post-production. « Cette formation dispensée aux cinéastes à Madagascar est conforme aux normes requises de nos jours et à la technologie. Cette initiative a été prise pour que les cinéastes malagasy puissent se développer à la commercialisation de produits », a-t-elle poursuivi lors de cette cérémonie.
Sitraka Rakotobe



Une réussite. Le forum national des investissements pour l’Emergence de Madagascar qui s’est déroulé en fin de semaine dernière du côté du Centre de conférence international d’Ivato l’est déjà. Cela se traduit par la signature de presque une trentaine de protocoles d’accords et/ou lettres d'intention. Et ce, dans les secteurs du tourisme, de l'eau, de l'énergie, de l'agriculture et l’élevage, de la transformation digitale et de la formation professionnelle et de la nouvelle ville Tanamasoandro.
Suite à la présentation des opportunités d’investissement dans l’industrie touristique et les rencontres Business to Government avec les investisseurs présents durant le forum,  6 memorandum of understanding (MoU) ont été signés avec le ministère de tutelle au CCI Ivato.  Time and Tide, propriétaire de Miavana, l’hôtel situé sur le petit archipel d’Ankao, Vision club, Indo, Paddy Group, Safari Adventures  ou encore Lets Do It, ont fait part de leur intérêt à investir dans le pays dans le domaine du tourisme, dont les hôtels de luxe, les hôtels clubs, les resorts ou l’écolodge. Des investissements qui sont diversifiés, allant du tourisme sportif, balnéaire au tourisme médical.
Dans le domaine de l’énergie, 3 MoU et/ou lettres d’intention ont été signés pour la construction de mines, d’usines de fabrication de charbon écologique, de centrales biogaz, thermiques et biomasses dans plusieurs Districts de Madagascar, avec les entreprises Emi, Pyromax et Cneec.
Pipeline Efaho
Fruit de longs travaux de négociations tenues depuis plusieurs années, le protocole d’accord entre l’Etat malagasy et la société qui va construire le pipeline Efaho – Ambovombe. Le choix s’est porté sur l’entreprise chinoise  Top Engineering International. Selon le ministre de l’Eau, de l’assainissement et de l’hygiène, cette infrastructure va desservir plus de 60 localités. Elle est financée sur fonds propre de l’Etat, dont une partie du budget est déjà inscrite dans la loi de Finances rectificative 2022 tandis que l’autre partie sera dans la loi de Finances initiale de 2023.
La mise en place d’un institut de formation de tous les métiers du digital, dans le cadre de la relation client et dans le développement informatique, a également été signée entre le ministère des Postes, des télécommunications et du développement numérique, le ministre de l’Enseignement technique et professionnelle et le privé, à savoir le Groupement des relations clients et le Groupe ArkeUp.
Le ministère de l’Agriculture et de l’élevage enregistre le plus gros lot. 10 entreprises et sociétés, des entreprises nationales et internationales, ont manifesté leur intérêt et qui ont tenu à s’engager soit par un MoU soit par des déclarations d’intention de financement, dans les domaines de la production de maïs, de manioc, d’arachide, de tournesol, de semences fourragères, d’élevage de petits ruminants, de blé, de semences de soja, de banane, de riz.
Pour ce qui est du projet présidentiel de nouvelle ville Tanamasoandro à Imerintsiatosika, 8 protocoles d’accords dont 6 ont été signés durant le forum. Des MoU, signés avec de grands groupes internationaux tels qu’Archirodon Group, Rasta Group International, Elsewedy Electric, Paddy group international, mais également avec des groupes nationaux, tels que STOI ou Beam Paulownia, Etrad et Aro.
Recueillis par L.A.


Madagascar connait une croissance urbaine grandissante. En effet, l’exode rural continue et actuellement, le taux d’augmentation de la population regagnant les villes est de 4,6 % par an.
Dans le rapport de l’enquête RGPH-3 de l’Institut national de la statistique (INSTAT), d’ici 20 ans la moitié des Malagasy auront rejoint les villes. La Région d’Analamanga a la plus forte concentration humaine avec 121,4 hab/Km2. Elle est suivie du Vakinankaratra et d’Itasy avec respectivement 116 hab/km2 et 137 hab/km2.
Au niveau mondial, c’est déjà plus de la moitié de la population qui vit actuellement en milieu urbain. Ce chiffre devrait atteindre 68 % d'ici 2050, selon les prévisions internationales. Face à ce constat, il est plus qu’urgent de trouver des solutions dès à présent.
Ainsi, le ministère de l'Aménagement du territoire et de la Sécurisation foncière et le Secrétariat d'État chargé des nouvelle villes (SENVH) prévoient de planifier et de concevoir un modèle d'urbanisation répondant à la situation, tant sur le plan économique que social.
D’après le ministre Pierre Houlder Ramaholimasy, « il serait important pour ces deux départements de veiller à ce que les villes soient planifiées, conçues, financées, développées, gouvernées et gérées correctement. Il est possible d'utiliser l'urbanisation pour parvenir à un développement durable. Le défi de l’habitat est l'une des tendances les plus transformatrices et les plus difficiles du monde ».
Cette vision a été notamment évoquée au cours de la Journée mondiale des villes (JMV), célébrée le 31 octobre dernier à Mahajanga sous le thème : « Agir localement pour devenir global ».
Il est à rappeler que plus de 50 % des ménages malagasy en grande ville sont locataires, et 75 % des logements à Madagascar sont précaires, selon le SENVH. Ce département a déjà pris les devants et a affirmé que les 23 Régions du pays bénéficieront des programmes de construction de 40.000 logements en 5 ans, en adéquation au pouvoir d'achat des ménages et avec facilitation d'acquisition à travers les projets « Tranomora » et « One title, one housing » (OTOH).
A la différence de la vente-location dans le cas du « Tranomora », cette dernière consiste à la mise en vente de parcelles viabilisées sur des sites aménagés, dotés de voies d'accès, d'eau, d'électricité et permettant aux bénéficiaires de construire directement. Néanmoins, des normes devront être observées par les bénéficiaires de ces terrains. A Ampaharemahitsy, Mahajanga, ce sont 875 parcelles de 200 à 250 m2 qui ont été l’objet de l’OTOH. Cela a été lancé le même jour que la célébration de la JMV.
Nikki Razaf



Acceptable. Telle est la situation de la qualité de l’air à Antananarivo, en ce début du mois de novembre.  Le dernier bulletin de surveillance de la qualité de l’air, émanant du service des recherches hydrométéorologiques en date du 1er novembre, fait part d’une nette amélioration, grâce aux averses du week-end dernier. « Les concentrations des particules fines PM2.5 (de diamètre inférieur à 2.5 micromètres) sont maintenant proches de la valeur du seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au niveau d’Ampandrianomby (DGM), Ambohidahy (MSANP), Andraharo (UNICEF), Soanierana (CNRE) et Andranomena (Ambassade des Etats-Unis) », selon le bulletin. Pour les trois prochains jours, les conditions météorologiques devraient être défavorables à l’accumulation des polluants et la qualité de l’air devrait généralement rester modérée. Celle-ci se traduit en une qualité de l’air tolérable. Cependant, les personnes sensibles à la pollution de l’air pourraient avoir un problème de santé si elles en sont exposées pendant 24 heures.
Faut-il rappeler que la qualité de l’air à Antananarivo a été malsaine durant tout le mois d’octobre. Si les personnes vulnérables en ont les plus souffert, tout le monde n’a pas été épargné notamment durant la dernière semaine du mois. Les nuages denses de polluants ont couvert le ciel de la Capitale pendant des jours, au détriment de la santé publique. Mais le danger semble maintenant s’écarter…
P.R. 

Un bâtiment à 3 salles et un bloc sanitaire. Telles sont les nouvelles infrastructures construites pour l’école primaire publique (EPP) d’Ambohitsiroa, dans la Commune rurale d’Ambohidratrimo, inaugurées le 27 octobre dernier. En fait, cet établissement se compose de deux sites. L’EPP d’Ambohitsiroa « Ambany » est historiquement le premier site de l’école. Pourtant, la vétusté et la menace d’effondrement du bâtiment présentait un danger permanent pour les écoliers. Cette situation a mené à l’abandon du site et au transfert de l’effectif total des élèves vers une autre localité. Avec le soutien financier de HV Foundation, la Fondation VISEO a ainsi procédé à la démolition du bâtiment existant et à la construction d’un nouveau, composé de 2 salles de classe et d’une troisième salle pouvant servir pour la lecture ou de bureau administratif, ainsi qu’un bloc sanitaire aux normes. Les bâtiments seront également dotés de mobiliers scolaires.
La construction de ces nouvelles infrastructures pour l’EPP d’Ambohitsiroa concrétise l’engagement de ladite Fondation dans le domaine de l’éducation. Elle ambitionne de bâtir et réhabiliter au moins 100 salles de classe et autres infrastructures scolaires en 5 ans. 95 salles de classe ont été construites à ce jour. A cela s’ajoute sa volonté d’apporter sa contribution aux structures de santé publique œuvrant au service des enfants dans les zones rurales et les quartiers défavorisés des grands centres urbains. Pour information, la Fondation VISEO, présidée par Moustafa Hiridjee, a été créé en mai 2018 par le groupe industriel portant le même nom. Ce dernier regroupe plus de 700 collaborateurs dans tout Madagascar et entretient un courant d’affaires avec plus de 50 partenaires internationaux. L’éducation et la santé font partie de ses axes prioritaires dans sa politique de responsabilité sociétale d’entreprise.
P.R.

LA UNE DU 31 OCTOBRE 2022

Publié le dimanche, 30 octobre 2022

Tout est bien qui finit bien. Clap de fin pour la saison 2022. L’Association sportive interministérielle pour l’entretien des fonctionnaires (ASIEF) vient de tirer un trait sur la saison de compétition 2022. La saison a débuté officiellement par une course pédestre au tour du Lac Anosy au mois de février et le staff de l’association l'a bouclée aussi par des courses de 4km et 10km toute catégorie après le tournoi national tenu à Toliara le mois d’août dernier. Avant le début de la nouvelle saison, une grande réforme est programmée à Toamasina durant quatre jours de conclave qui aura lieu les 17, 18, 19, 20 novembre prochains. Des représentants de chaque ministère et les membres du staff de l’ASIEF prendront part à ce conclave. L’objectif est de faire une quête d’informations des dirigeants et d’avancer une hypothèse qui pourrait contribuer à l’amélioration de l’organisation de tournois. 

 

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  • Président Andry Rajoelina - Début d’une série d’inaugurations dans l’Anôsy
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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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