Publié dans Economie

Société Mzara - Manger du manioc autrement

Publié le mardi, 09 juillet 2019

Une plante incontournable dans les plats malagasy. Le groupe Mzara transforme le manioc en chips pour éviter les gaspillages. C’est dans ce cadre qu’il a lancé le célèbre projet « Karepoka » en 2018. « Nous avons remarqué que le manioc n’est pas suffisamment écoulé sur le marché durant la période des récoltes. Pourtant, cette plante est largement transformable en produits dérivés comme l’éthanol, le sachet et bien d’autres encore. Nous avons alors eu l’idée de transformer le manioc en chips afin de le proposer sous un autre aspect aux consommateurs », explique Manoa Rakotomiaranjato, responsable du développement du projet et des activités.

Non seulement, le manioc apporte beaucoup plus de valeur ajoutée mais les cultivateurs peuvent écouler facilement leur plante grâce à cette transformation. Ainsi, la startup s’approvisionne jusqu’à 35 kg de manioc par mois auprès des agriculteurs locaux.

En parallèle à cela, l’équipe de Mzara prône l’alimentation saine. En effet, Karepoka sont des chips à base de manioc, 100 % naturel, sans conservateur ni additif chimique. « Le manioc possède plusieurs vertus. Cependant, les consommateurs pensent que les produits locaux sont toujours de mauvaise qualité. Afin de démentir ce préjugé, nous essayons d’instaurer la notion de qualité à la fois au niveau de la transformation ainsi qu’à celui des compétences. C’est aussi une autre façon d’apporter une vision positive sur les produits « Vita Malagasy », poursuit-il.

A titre d’information, le projet a été dévoilé au grand public lors du concours « Fihariana contest », lancé en septembre dernier par le Président de la République Andry Rajoelina. D’ailleurs, l’équipe représentée par Mitia Hairanto Rafieferana se trouvait dans le Top 3. Elle a bénéficié d’un financement de 18 728 000 ariary de la part du Chef de l’Etat. Malgré cette victoire, le groupe Mzara envisage d’élargir son activité de transformation du manioc en d’autres produits comme le champignon.

Solange Heriniaina

 

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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