Publié dans Economie

Pêche - Une potentialité à valoriser pour la croissance économique

Publié le dimanche, 07 juillet 2019

De l'or bleu. Le secteur maritime possède une potentialité économique colossale. Une conférence s'est tenue à l'Alliance française de Tananarive (AFT), Andavamamba, samedi dernier durant le Salon de la mer. Lalaina Rakotoarisoa, consultant économique, spécialiste en macroéconomie, a ainsi minutieusement détaillé les impacts de l'économie marine sur la croissance en prenant l'exemple du secteur pêche. En effet, la majorité de la population, à savoir les couches vulnérables, pratique cette activité.

L'exploitation de ce secteur impacte alors positivement la croissance économique. « Une hausse de 1% de la croissance des activités marines génère,  en moyenne, 1,5 % de croissance économique globale. Ce gain de croissance supplémentaire peut atteindre jusqu'à 3 % », soutient Lalaina Rakotoarisoa lors de son intervention. Si le Gouvernement promeut la filière pêche, la croissance économique de Madagascar pourrait atteindre jusqu'à 8 % au lieu de 6 % seulement.

Malgré ce résultat de calcul très encourageant, cette croissance économique décroit au fil des années car la filière se trouve encore au stade traditionnel. « La pêche traditionnelle représente 75,44 % du secteur. Malgré son poids important, la pêche industrielle rapporte beaucoup plus dans la richesse nationale. C'est tout à fait normal si cette estimation sur la croissance économique se limite seulement dans le court terme », poursuit-il. Par ailleurs, notre pays rencontre encore des problèmes, entre autres l'insuffisance de la spécialisation en la matière.

A titre d'information, Madagascar possède 5 000 km de côte avec 300 000 km2 de surface marine regorgeant une multitude de richesse marine. Sur les 7 millions d'hectares d'aires protégées, une superficie de 800 000 Ha représente les ressources marines. Près de 30 % des Malagasy vivent directement des eaux fluviales et tant d'autres activités liées à la mer. De ce fait, le secteur marin reste un grand pourvoyeur de devises puisqu'il fournit jusqu'à 112 millions de dollars.

Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • Une Opposition éreintée !
    L’Opposition politique que le pays a l’honneur ou le malheur de disposer aurait-elle les reins solides ? Apparemment non !En un quart de siècle d’existence, le « Tiako i Madagasikara » (TIM) montre déjà des signes d’usure, de faiblesse. Des rides avant l’heure trahissent le visage de ce parti fondé et présidé, d’une main de fer, par l’ex- magnat du lait, l’ancien Chef d’Etat Marc Ravalomanana dont l’empire économique s’effrite au fil des ans. Visiblement, le poids de l’âge pèse trop sur les épaules de « Ramose ». A soixante-quatorze ans, Ravalomanana peine à suivre le rythme mais il persiste à tenir la barre du parti. Ses lieutenants s’irritent de son entêtement. Mais on n’y peut rien ! Dada est intraitable. Et le déclin semble irréversible.Ibidem pour le « Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny demokrasia eto Madagasikara » (RMDM), une plate-forme de l’Opposition concoctée par le pasteur Tsarahame et acolytes et…

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