Publié dans Economie

Filière vanille - Le conseil national tente de rassurer les planteurs

Publié le dimanche, 08 mai 2022


Les intérêts des planteurs de la vanille verte figurent parmi les priorités. C’est dans cette optique que la décision de fixer le prix minimum du kilo de cette denrée verte à 75 000ar a été prise par le ministère après concertation avec le conseil national. Pour ce faire, vendredi dernier, cinq membres du Gouvernement ont rencontré des acteurs de la vanille dans la Région de SAVA à Sambava à savoir le ministre de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, le ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation, le ministre de la Justice, le ministre de l'Agriculture et de l'Elevage et le Secrétaire d'Etat à la Gendarmerie (SEG). Les questions relatives à l'ouverture du marché de la vanille verte dans la Région de SAVA, au prix de la vanille verte, la protection de la commercialisation de la vanille pour fonctionner
équitablement ont été discutées. « Aucun commerçant ne devrait vendre le kilo de vanille moins de 250 dollars sur le marché international » ont déclaré ces membres du Gouvernement. En fonction de tout cela, il est possible de respecter le prix minimum de la vanille à 75 000 Ar. Diverses mesures ont également été mises en place telles que l’installation de la brigade spéciale pour la sécurisation. Les collecteurs et les préparateurs acheteurs de vanille doivent
avoir une carte professionnelle afin de bien observer la traçabilité de la vanille. Il y aura des consultations avec les acteurs dont les planteurs et le Conseil national de la vanille (CNV) prendra ses responsabilités pour la pérennité du secteur. La digitalisation de cartes de planteurs de la vanille est en cours de préparation pour la professionnalisation de la chaîne de valeur. Pour rappel,
récemment, l’ensemble des petits producteurs et coopératives de planteurs de vanille des Régions de SAVA et d’Analanjirofo viennent d’adresser une lettre ouverte à toutes les personnes responsables de cette filière à commencer par les hautes autorités jusqu’aux ministères concernés. « D’après les textes décrivant la structure des membres composants les conseils régionaux et nationaux pour la promotion de la filière, nous nous retrouvons en situation d’infériorité numérique quant au nombre de nos représentants. Il est écrit qu’il peut y avoir une douzaine de représentants de l’Etat dans le conseil national et aussi autant de membres qui représentent les producteurs, collecteurs et exportateurs. Pourtant dans la douzaine de membres qui représentent la partie des opérateurs, il n’y a que quatre représentants des petits producteurs et des coopératives. Ces représentants ont rarement la possibilité d’assister aux diverses concertations et réunions effectuées par le conseil national faute de moyen. Nous n’avons donc que peu de mots à dire concernant les sujets abordés pour améliorer la filière par rapport aux représentants de l’Etat ainsi que ceux des collecteurs et exportateurs. Pourtant nous sommes la base même de la filière » peut-on lire dans cette lettre ouverte.
Hary Rakoto

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Editorial

  • Ragôva, aux cribles !
    Le gouverneur de la Région Analanjirofo limogé ! Ceux des Régions Vatovavy et d’Itasy « licenciés ». A qui le prochain tour ? Et les observateurs de s’interroger, « le locataire d’Iavoloha serait-il en train de passer aux cribles les Ragôva ? » De notre côté, on se pose tout bas la question « avions-nous été entendus ? » A travers nos colonnes, on n’a de cesse de réclamer l’évaluation périodique de nos « vice-rois ». Non pas par méchanceté à leur égard mais dans une démarche d’esprit qui se soucie de la sauvegarde de nos fragiles ressources publiques qu’il faille gérer à bon escient et aussi pour le bon fonctionnement des affaires nationales. Lesquelles évaluations périodiques permettront d’apprécier les travaux effectués sinon de constater les manquements itératifs des dits Gouverneurs ainsi que leurs impacts dans les Régions concernées. Un Gouverneur qui fait bien son travail contribue évidemment à l’essor…

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