Publié dans Société

CHU Anosiala - 5 passagers venant d’Italie mis en quarantaine

Publié le dimanche, 01 mars 2020

Nouveaux venus. Samedi dernier, vers 2heures du matin, 5 passagers dont un Italien en provenance de Rome ont atterri à  Madagascar. Et les  règlementations de sécurité sanitaire établies par le gouvernement  malagasy ordonnent   leur mise en quarantaine. Ils  ont été  aussitôt amenés  au Centre hospitalier universitaire d’Anosiala (CHU) dans une  ambulance spéciale après avoir acquis les équipements de protection individuelle fournis à l’aéroport international  d’Ivato.

Les contrôles sanitaires obligatoires qui y  ont été effectués ont révélé qu’ils ne présentent pas les symptômes de l'épidémie du Covid-19. Mais, par mesure  de précaution, leur envoi  dans  une salle d’observation accueillant les passagers des pays affectés  par le coronavirus demeure obligatoire. Des équipes médicales de cet établissement sanitaire spécialisé effectuent  régulièrement auprès de ces passagers une  prise  de température et  une vérification  des plaintes fonctionnelles. Au  bout de 14 jours, si leur  état de  santé  reste inchangé,  ils pourront intégrer la communauté et rejoindre leurs familles respectives.
En plus de ces 5 individus, il restait encore l’étudiant  arrivé jeudi  dernier  en salle d’observation. Au  total donc, 6  personnes   y sont  actuellement surveillées. Les deux derniers arrivés datant du 13 février viennent de remplir les conditions sanitaires hier  et sont partis dans la matinée nous  confirme une source à  Anosiala. 

Incontrôlable.  La note d’urgence publiée le 27 février  dernier par le ministère de  la Santé publique  stipule que les compagnies aériennes, sans exception, reliant Madagascar sont contraintes de ne pas embarquer des passagers et des  équipages en provenance ou  ayant séjourné en Italie, Corée du Sud ou Iran les 14 derniers jours. Toutefois, ces passagers  sont partis de  l’Italie pour rejoindre Madagascar.  Afin d’échapper à cette interdiction, ils ont choisi de prendre le vol depuis Paris  au  lieu  d’Italie en considérant la libre circulation dans le continent européen. Ce n’est  qu’à  leur atterrissage à Ivato  que  les responsables  des frontières  aériennes ont  pu déterminer leur provenance.

A l’heure  où nous mettons  sous presse, près de 3000 morts et 87 000  personnes sont contaminées du  coronavirus dans le monde, dont 80 000 en Chine. Le pays d'Europe le plus touché est l'Italie avec 1280 infectées et 29 morts enregistrés en seulement quelques jours.  En France, il y  a  actuellement 100 cas confirmés enregistrés depuis le début de l'épidémie, apparue à Wuhan (Chine) en décembre 2019. La Corée du Sud est le deuxième pays qui compte le plus de cas d'infections au coronavirus.  Elle comptabilise 3 526 infections dont 376 nouvelles contaminations et 17 morts. 

« Lavez-vous les mains toutes les heures, éternuez dans votre coude. Utilisez des mouchoirs à usage unique. Je recommande désormais, et pour une période qui reste à déterminer, d'éviter la poignée de main ».

K.R.



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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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