Publié dans Société

Faux agent pénitentiaire - Le concerné placé sous MD, une adolescente sous contrôle judiciaire

Publié le vendredi, 28 février 2020

Un homme prétendant être agent pénitentiaire a été placé sous mandat de dépôt pour une affaire de détournement de mineure et d’imposture. C’est ce qu’a ressorti de son long déferrement qui s’est poursuivi jusque dans le milieu de la nuit à Anosy, hier. En revanche, sa compagne supposée, une adolescente de 16 ans, a été placée sous contrôle judiciaire dans le cadre de l’enquête sur cette affaire. Cette dernière est  soupçonnée de complicité mais son âge ainsi que son cas méritent  encore d’être étudiés avec prudence, côté Justice.

L’affaire a démarré par une information qu’a révélée  le Parquet d’Anosy au  département de la Police des mœurs et des mineurs (Dpmpm) de Tsaralàlàna, à propos  des agissements de ce suspect et de ses prétentions. 

En ouvrant une enquête, la Police a appris que l’homme vit en concubinage avec une jeune fille de 16 ans. Lorsque vint le tour de celle-ci d’être soumise à un interrogatoire, elle a révélé que son compagnon l’emmène souvent au tribunal d’Anosy mais surtout aussi à la maison centrale d’Antanimora.

La jeune fille explique que l’homme avait alors l’habitude de chercher à convaincre les gens sur sa soi-disant possibilité à faire sortir un détenu de la prison, ou mieux encore, embaucher des gens dans l’administration pénitentiaire. La poursuite de l’investigation de la Police lui a permis de la conduire sur les traces du suspect du côté du Fasan’ny Karàna où il fut d’ailleurs interpellé mercredi dernier. 

Lorsque la Police l’a soumis à une fouille, l’homme avait une carte professionnelle d’agent pénitentiaire sur lui. Or, au fil de l’enquête, il a fini par avouer que cette carte est fausse. Et pendant qu’elle continue à interroger le concerné, trois personnes issues de milieux différents sont venues se plaindre auprès de la Police d’être victimes de cet arnaqueur. Effectivement, ces dernières ont été extorquées par celui-ci.

Franck  R. 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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