Publié dans Société

COVID-19 - Madagascar enregistre 59 cas confirmés

Publié le jeudi, 02 avril 2020


 Le chiffre ne cesse de grimper. Si le 30 mars, Madagascar était à 46 cas confirmés au coronavirus, en l’espace de quelques jours, l'Institut Pasteur de Madagascar (IPM) a déjà identifié 13 autres cas positifs après avoir effectué le test « PCR »  ou  amplification en chaîne par polymérase. Hier, lors du rapport récapitulatif de 13 heures à la Télévision nationale malagasy (TVM), le nombre total de personnes ayant contracté le coronavirus dans la Grande île s’élève à 59 individus avec 7 cas contacts comprenant 5 individus proches du touriste ayant récemment séjourné à Madagascar.  Selon le Professeur Vololontiana Marie Hanta, porte-parole du Centre de commandement Ivato (CCO COVID-19) et non moins doyenne de la Faculté de médecine, 5 nouveaux cas ont été identifiés ces dernières 24 heures. 4 cas positifs  dont 3 déjà affirmés préalablement au TDR ont été déjà annoncés mercredi soir par le Président de la République à la chaîne nationale. Il s’agit d’un homme étranger de 74 ans et un autre  citoyen malagasy âgé de 64 ans positifs au TDR au CCI Ivato. A cela s’ajoute un Malagasy âgé aussi de 64 ans testé positif au TDR mais au Jumbo score Ankorondrano. Le quatrième patient identifié avant-hier est  une passagère de 50 ans ayant voyagé à bord du vol Air France 930 arrivé le 19 mars dernier à l’aéroport international Ivato.  Hier, avant midi, une jeune femme malagasy âgée de 19 ans vient d’être testée positive. Cette personne constitue un cas contact ayant été contaminée à Isotry. 
Parmi les 59 cas confirmés enregistrés, 47 sont symptomatiques. Les 12 autres personnes positives après PCR présentent des signes de fièvre, de toux sèche dont 4 avec des formes de complications respiratoires. Jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse, aucun d’elles ne présentent les critères de guérison. Il faut attendre la fin du confinement pour se prononcer.

Plus de 500 cas confirmés dans l’ océan Indien
Mercredi soir, le nombre de personnes testées positives au COVID-19 à Maurice a été porté à 161. Le bilan fait également état de 7 décès. Quant à La Réunion, 281 personnes ont été contaminées par le coronavirus avec195 personnes ayant contracté le virus à l’extérieur de l’île et 45 dans le département. Toutefois, depuis le début de l’épidémie, 40 personnes ont été guéries. 10 personnes ont été testées positives au COVID-19 aux Seychelles et plus de 250 personnes sont toujours en quarantaine surveillée. En ce qui concerne Mayotte, le nombre total des cas de coronavirus COVID-19 est avant-hier à 116. Et le 23 mars dernier, les Maldives recensaient 13 cas de contamination au coronavirus dont cinq patients guéris.

5 pays africains épargnés
La pandémie de coronavirus s’est rapidement propagée dans le monde, mais certains pays ne seraient pas encore touchés. Selon la base de données de l’université américaine Johns Hopkins, huit pays excluant les micro-Etats et les petites îles affirment être encore épargnés du coronavirus dont cinq étant en Afrique. Il s’agit de Botswana, Burundi, Lesotho, Malawi et Sierra Leone. Les trois autres se situent en Asie tels qu’Yémen, Turkménistan et Corée du Nord. Ces pays n’ont pas encore officiellement annoncé le moindre cas de contamination, mais cela ne veut pourtant pas dire qu’ils ne sont pas touchés.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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