Publié dans Politique

Dénonciations contre Mamy Ravatomanga - Les machinations du HVM mises à nu par la Justice française

Publié le mardi, 16 juillet 2019

L’enquête menée dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte par le Parquet national financier (PNF) français concernant les époux Ravatomanga (Groupe Sodiat) vient de prendre une tournure en faveur de ces derniers. En effet, la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris a infirmé, le 24 juin dernier, les ordonnances autorisant les saisies immobilières prises le 15 juin 2018 par le juge des libertés et de la détention concernant des biens appartenant au couple suscité situés sur le sol français. En clair, la Cour a ordonné la mainlevée immédiate des saisies en question, ayant estimé que les mis en cause n’ont violé aucune norme fiscale ou comptable en vigueur. Pour mieux comprendre cette affaire, il faut savoir qu’elle a démarré suite à des dénonciations, orchestrées visiblement par des politiciens malagasy, apparues dans la presse aussi bien nationale qu’internationale. Les délations en question accusent Maminiaina Ravatomanga de trafic de bois de rose, de corruption et de fraude fiscale. Selon certaines sources également, les accusations auraient été appuyées par une « déclaration de soupçon » de bien mal acquis effectuée auprès de la Justice française, une démarche qui aurait eu pour effet de déclencher l’enquête préliminaire du PNF.


 Motivation sur le fond
 Le complot visant à abattre le patron du Groupe Sodiat fut minutieusement monté. Outre la cabale médiatique et la déclaration de soupçon suscitée, elle s’appuyait sur des faits réels, à savoir l’existence sur le sol français de biens immobiliers rattachés à des Sociétés civiles immobilières (SCI) appartenant au couple Ravatomanga. Il n’en fallait pas plus pour que le PNF confie l’affaite à l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF, organisme français), tout en requérant des mesures coercitives sévères, dont la saisie de tous les immeubles appartenant à l’intéressé et à sa famille en France.
Une année après cette saisie, la Cour d’appel de Paris a donc, non seulement censuré les quatre ordonnances de saisies immobilières sur les biens des Ravatomanga mais, chose assez rare, a également adopté une motivation « sur le fond ». En effet, pour cette juridiction de 2ème ressort, l’enquête n’a révélé aucune infraction relevant de la fraude fiscale susceptible d’être imputée aux entreprises contrôlées par les intéressés, ni aucun indice ne venant étayer un manquement à leurs obligations déclaratives. En quelques mots, les époux Ravatomanga n’ont violé aucune norme fiscale ou comptable en vigueur. Au-delà de sa portée juridique, cette décision de la Justice française vient de mettre à nu la machination que le régime HVM avait ourdie contre un proche de Andry Rajoelina et ce, afin d’atteindre celui-ci. Il apparait maintenant en effet que les attaques médiatiques sans fin sur cette affaire faites à l’époque dans la presse pro-HVM reposaient en fait sur du pur montage. La manigance, visiblement, a été mise en œuvre avec le concours d’une (des) personne(s) connaissant très bien le monde de la presse pour la partie médiatique, ainsi que d’autre(s) rompues aux arcanes du droit français, pour la partie judiciaire.

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Editorial

  • Constat accablant
    Lors de son périple qui devait l’amener à Amboasary-Atsimo et de retour pour rallier Taolagnaro, le Chef de l’Etat Rajoelina a eu droit à une douche froide qui l’a irrité. En effet, le numéro un du pays se mit en colère en constatant de visu des dysfonctionnements et des négligences des agents locaux en liaison avec des responsables à l’étage supérieur. Rajoelina s’insurge du fait que des responsables au niveau des Fokontany snobent carrément des consignes et instructions qu’il avait bien voulues transmettre lors de ses passages précédents notamment concernant le carnet biométrique pour chaque famille. L’Etat misait beaucoup sur l’usage à bon escient de cet instrument que chaque famille membre de la communauté (Fokontany) doit obligatoirement avoir en possession. Le père ou la mère de famille, selon le cas, est censé disposer et le garder soigneusement ce précieux outil. D’abord, on doit le remplir soigneusement avec l’aide des responsables…

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