Publié dans Politique

Législatives - Semaine cruciale pour la coalition présidentielle

Publié le lundi, 01 avril 2024

Le pays se prépare activement pour les élections législatives prévues le 29 mai prochain. Le dépôt des candidatures a été ouvert le mercredi 27 mars dernier, avec une échéance fixée au 8 avril pour les citoyens et politiciens désireux de briguer un poste à l'Assemblée nationale. Les dépôts de candidature auprès des Organes de vérification et d'enregistrement des candidatures (OVEC) sont pour l'instant rares pour ne pas dire inexistants depuis l'ouverture des portails des OVEC. Force est cependant de souligner que les partis politiques sont actifs dans la sélection de leurs candidats. 

Du côté de la « Coalition pour la majorité présidentielle », annoncée il y a quelques semaines, l'heure est sans doute au dernier tri. Cette coalition, regroupant plusieurs partis politiques et associations, vise à garantir une « majorité stable » à l'Assemblée nationale, selon les explications des chefs de parti. 

La semaine à venir sera décisive, car la coalition présidentielle devrait dévoiler sa liste officielle de candidats triés sur le volet, qui porteront les couleurs de la majorité au pouvoir. Ces candidats devront répondre à des critères stricts, notamment l'inscription dans la liste électorale, le mandat émanant du parti politique qui les présente, ainsi que le paiement d'une caution importante de 20 millions d'ariary. 

Le respect de la ligne de conduite fixée sera un des critères regardés de près par les chefs de parti au sein de la coalition pour la majorité présidentielle. Les cas de Christine Razanamahasoa et de Herimanana Razafimahefa, récemment déchus de leurs mandats parlementaires montrent que l'intransigeance est désormais de mise chez les pro-pouvoir. 

En tout cas, ces élections revêtent une importance capitale, car elles détermineront le parti qui détiendra la majorité au sein de l'Assemblée nationale, offrant ainsi une garantie de stabilité pour le président de la République. Il s'agit de ne pas se louper. 

D'un autre côté, l'Opposition se présente divisée, avec d'un côté le collectif des citoyens et de l'autre le collectif dénommé « Firaisankina », composé de cinq partis politiques, dont le « Tiako i Madagasikara » de l'ancien Président Marc Ravalomanana. Ce dernier a souligné l'importance cruciale de ces élections législatives pour la vie de la population malgache.

Les électeurs malgaches s'apprêtent donc à élire 163 députés qui intégreront l'Assemblée nationale, près de six mois après l'élection présidentielle qui s'est tenue dans le pays le 16 novembre 2023. 

 

La Rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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