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Aire protégée - Des possibilités de sauvetage de Menabe-Antimena avancées

Publié le dimanche, 26 février 2023
Aire protégée - Des possibilités de sauvetage de Menabe-Antimena avancées Crédit photo : FAPBM

Régression. C’est de cet ordre que l’ONG Fanamby, en charge de la protection d’une partie du Menabe-Antimena, qualifie la perte en couverture forestière dans l'aire protégée ainsi que du nombre de points de feu observés. Pour rappel, il y a encore quelques années, la sonnette d’alarme a été tirée à propos de la situation environnementale dans la Région du Menabe avec un rythme de 50 hectares de surfaces boisées détruites quotidiennement. Face à cette situation, les intervenants du Menabe- Antimena agissent tous dans sa conservation et selon leurs zones spécifiques avec actuellement une coordination de leurs activités pour plus d’impact. Ainsi, ces responsables de la conservation affirment qu’il existe une fenêtre de possibilité pour sauver les forêts restantes de Menabe- Antimena et des autres aires protégées et que chaque effort des acteurs de la conservation locale dans la réalisation de patrouilles mixtes et de lutte contre le feu a abouti à ce résultat que beaucoup qualifient de miracle. Pour rappel, l’aire protégée de Menabe -Antimena fait partie des forêts les plus décriées en termes de déforestation et de points de feu. Avec près de 2400 ha de perte en couverture forestière dans son noyau dur en 2018, cette perte est actuellement maintenue à 514 ha - anciens et nouveaux défrichements confondus.
Actions combinées
Les intervenants se répartissent selon les sortes d’écosystème. Le paysage de mangrove à l’ouest d’environ 13 947 ha ou le « mangrove landscape » est géré par le WWF. Il y a la zone tampon de 138 268 ha constituée par les zones humides avec le lac  Bedo de 1 000 ha qui fait partie du site Ramsar, le lac Kimanaomby de 1 900ha. La zone tampon voit la présence de propriétés privées telles que la GSM (Grande saline de Madagascar) avec 357 ha, la Saline FIDA avec 663 ha, la propriété De Haulme avec 16 000 ha et l’Aquamen qui occupe 3 868 ha. La forêt sèche est gérée par l’ONG Durell et le CNFEREF, tandis que la réserve spéciale de 6 620 ha est gérée par Madagascar National Parks (MNP). Pour l’ONG Fanamby, la stratégie de restauration forestière passive consiste à laisser la forêt se régénérer en laissant la terre en jachère, c'est-à-dire au repos et sans perturbations humaines. Les actions de répression des infractions aident donc la forêt de Menabe- Antimena à se régénérer naturellement. Il est de ce fait indispensable de sensibiliser la population d’arrêter la culture sur brûlis même en dehors du noyau dur pour éviter toute extension de feu. En effet, il existe des zones à vocation agricole dans l’aire protégée de Menabe- Antimena, qui, rappelons-le, est d’une superficie totale de 210 000 ha. Il existe des zones à occupation autorisée permettant une vie en harmonie avec la nature et le secteur agricole devrait également promouvoir des techniques agricoles qui n’utilisent pas le feu pour préparer les terrains de culture.
Hary Rakoto


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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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