Publié dans Politique

Construction de la RN44 - Des citoyens rebelles à Morarano Gara

Publié le mercredi, 13 avril 2022

Une famille à Morarano Gara (MLA) fait obstacle à la finalisation de la reconstruction de la RN44, un projet présidentiel financé par la Banque mondiale. Le titulaire du marché est en train de terminer les travaux de finition. Le bitumage proprement dit ayant été fini le 21 mars sur le lot 1 (Marovoay Gara-Amboasary Gara, 40 km), l’aménagement des accotements bat son plein.

La construction des fossés pour prévenir le débordement des eaux en cas de pluies abondantes est obligatoire pour les villages traversés par la route du riz. Le chef-lieu de la Commune rurale de Morarano Gara au niveau du PK29 est parmi les concernés. Mais un ménage s’entête en refusant de façon catégorique à l’invitation, à l’amiable, à évacuer la zone d’emprise routière qu’il a squattée depuis des années.

Toutes les parties prenantes du projet routier RN44 sont au courant de ce malaise. Face à la résistance de la famille rebelle, l’organe exécutif en a rendu compte au chef de District de Moramanga. Le représentant de l’Etat, à son tour, a saisi le conseil communal pour qu’il procède à la délibération autorisant la démolition d’une partie de la propriété privée bâtie sur le domaine privé de l’Etat qui, de plus, y est un squat.

Le conseil communal est en droit de délibérer à ce propos car il s’agit de problème de plan d’alignement et d’intérêt public. Le conseil a effectivement délibéré le 11 avril. Tout de suite après, la décision a été validée par le représentant de l’Etat en vue de son entrée en vigueur. Ceci étant, le deuxième adjoint au maire Léon Rafamantanantsoa – le maire élu étant suspendu en raison d’une poursuite pénale – a sorti un arrêté enjoignant le ménage visé à s’exécuter.

Mais au lieu de se conformer à cet acte administratif pris au nom de la collectivité, les squatters ont saisi le tribunal de première instance de Moramanga en y déposant une plainte contre le signataire de l’arrêté communal. Celui-ci est ainsi convoqué au Parquet de Moramanga dans la matinée du mercredi 13 avril. Le verdict sera prononcé le 27 avril prochain. La loi dit qu’un acte administratif ne peut être attaqué que devant le tribunal administratif.

 

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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