mercredi, 13 février 2019

La une du 14 février 2019

Publié dans La Une

Toujours en cours. Pour asseoir une collaboration « gagnant-gagnant », le secteur public veut renouveler les négociations avec les compagnies pétrolières, en ce qui concerne la structure des prix. « Jusqu’à maintenant, les discussions sur la structure des prix sont restées en suspens, plus particulièrement à cause de la tension socio-politique traversée par le pays. Et aujourd’hui, nous voulons donc reprendre ces débats afin que tous les acteurs touchés par le secteur pétrolier en aval puissent en tirer des bénéfices » soutient Hajatiana Rasolomanana, directeur des hydrocarbures au sein du ministère de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures. A titre de rappel, les négociations ont débuté à la fin de l’année 2017, après la coupure des subventions octroyées aux compagnies pétrolières pour maintenir le prix à la pompe. En ce moment, les pétroliers se plaignent donc des pertes qu’ils encourent avec le maintien des prix alors que le prix sur le marché international est instable, tout comme la valeur de l’ariary.  

Publié dans Economie

C’était l’horreur qui a attendu des joueurs de football dans le quartier d’Ankadilalampotsy, à Ankaraobato, hier matin. Le corps en voie de putréfaction et mutilé de diverses façons d’un inconnu, probablement d’âge mûr, était retrouvé à un endroit. Les descriptions du cadavre par les témoins, photo à l’appui, dont nous refusons de publier, parlent d’une victime démembrée, les parties intimes enlevées, et enfin presque décharnée par endroits ! Là, l’hypothèse de l’action néfaste des rongeurs ou des chiens n’est pas à écarter. « Le constat du médecin parle d’un cadavre méconnaissable. Impossible donc, du moins pour le moment de savoir s’il s’agit d’un homme ou d’une femme. Toutefois, il y a une certitude : le décès remonte depuis plusieurs jours », déclare une source policière. Cependant, le cadavre, malgré son état, ne semble nullement dégager d’odeur typique de celui en putréfaction. Le Commissariat de Tanjombato est saisi de cette affaire. Sitôt informé, il a lancé ses  propres investigations.  Pour le moment, la Police affirme n’avoir reçu aucune plainte pour disparition. Pour l’opinion, il y a de quoi à s’inquiéter avec toutes ces mauvaises nouvelles parlant de disparition inexpliquée de personnes, tout sexe confondu, dans la Capitale. Heureusement que dans la plupart des cas, comme la Police l’a d’ailleurs souligné, il s’agit de fugues mais très rarement d’homicide.
 F.R.

Publié dans Société

La valise pleine de promesses. Le nouveau Président de la République de Madagascar a regagné la Grande île après un bref, intense et fructueux séjour à Addis-Abeba. Pour sa première sortie internationale depuis son investiture, le Président a multiplié les rencontres et mené plusieurs plaidoiries pour financer les conventions de l’Initiative pour l’Emergence de Madagascar traduite en projets présidentiels du pays. Ayant quitté Antananarivo samedi dernier, avec une délégation réduite, le Président Andry Rajoelina a d’abord assisté au 32e  Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine à Addis-Abeba en fin de semaine dernière. Sur le plan politique, ce séjour a permis à Madagascar d’asseoir encore plus sa place sur le plan international. Pour le nouveau Chef d’Etat, ce déplacement lui a permis d’entrer sur la scène continentale par la grande porte. Notons que durant cette visite, le Chef d’Etat malgache, a rencontré certains de ses homologues du Continent. Le Président Andry Rajoelina s’est ainsi entretenu  avec la présidente de l’Ethiopie Sahle-Work Zewde et le président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara. Avec la première, il a surtout été question de transport aérien via « Ethiopian Airlines » tandis qu’avec le second, le domaine du cacao a été abordé. Des sujets qui portent surtout sur le domaine économique. Cette participation du Chef de l'Etat au sommet des Chefs d’Etat lui a permis d'avoir des entretiens fructueux avec des partenaires bilatérales de Madagascar.

Publié dans Politique

L’opérateur économique Mbola Rajaonah a été arrêté vers 16h30 à la sortie de l’un de ses bureaux à Antsahabe par des éléments de la Brigade criminelle. Sous les yeux des riverains, cet homme réputé proche de l’ancien couple présidentiel Rajaonarimampianina a été embarqué par les Forces de l’ordre puis conduit à la Brigade criminelle. Il y subissait des enquêtes et selon son avocat, Mbola Rajaonah a été placé ensuite au violon. D’après les premières informations recueillies, c’est le Pôle anti-corruption(PAC) qui  aurait adressé un soit transmis à toutes les Forces de l’ordre pour enquête, arrestation et déferrement contre ce proche collaborateur des anciens dirigeants du pays.  Jusqu’à hier toutefois, les chefs d’inculpation contre cet ancien habitué d’Iavoloha restaient flous, du moins pour la presse. Les charges qui pèsent contre l’opérateur économique ne devraient cependant pas être éloignées des nombreuses affaires douteuses dans lesquelles le nom de ce chef d’entreprises a été cité ces derniers mois. Parmi ces  affaires,  la tentative d’exportation illicite de bois de rose en fin d’année dernière. L’année dernière, en effet, le nom du jeune multimilliardaire avait également été cité dans le cadre d’une affaire de fraudes et trafics douaniers à grande échelle. Plusieurs sociétés de transit appartenant à cet opérateur sont soupçonnées de se livrer à des déclarations suspectes de marchandises. Des quantités astronomiques de papier journal, un article dont les droits et taxes sont moindres, ce qui fait naître des doutes sur le contenu réel des containers déclarés. D’autant que les containers en question n’étaient que rarement voire jamais contrôlés à cause de l’omnipotence de Mbola Rajaonah dans le port à l’époque. En tout cas, ce serait dans le cadre de cette affaire que l’homme a été auditionné à de nombreuses reprises par le Bureau Indépendant anti-corruption (BIANCO) à l’époque. Le dossier avait été transmis au PAC, il y a près d’un mois, avait indiqué le DG de l’organe d’Ambohibao.

Publié dans Politique
mercredi, 13 février 2019

Entretenir la flamme !

 Depuis la nuit des temps, dans la Grèce antique, pour le compte des Jeux Olympiques, le feu sacré brûlait en permanence au temple d’Héra. La flamme olympique symbolisait, depuis les origines, l’ardeur et la fraternité des peuples. Les Jeux Olympiques modernes gardent jalousement et hautement le principe de la flamme ou de la torche olympique. On le maintient et l’entretient  toujours allumée tandis qu’on le déplace vers le pays hôte pour chaque compétition.
Le feu sacré de l’amour de la Patrie, la Terre des  Ancêtres, brûlait sans cesse dans le cœur et l’âme des Malagasy. Toute tentative, de quelque nature que ce soit, d’occuper illégitimement le Tanindrazana par des étrangers, quelle que soit leur nationalité, se trouvait en  face d’un refus catégorique des Malagasy jaloux de leurs terres et dignes de leur identité. Toute tentative d’écraser la dignité du peuple, par n’importe quel dirigeant du pays, sera farouchement puni. Et tous ceux qui osaient verser le sang de leurs concitoyens, détenteurs du pouvoir ou simples bandits, ne resteront jamais impunis. Depuis la colonisation de Madagascar le 6 août 1896, jusqu’au retour de l’indépendance en 1960, les Malagasy n’ont jamais cessé de contester et de condamner cet acte odieux. Les dures et sauvages répressions pour mater le mouvement des Vy Vato Sakelika (VVS) n’avaient pas pu éteindre les feux de l’amour de la Patrie.

Publié dans Editorial

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Editorial

  • Session incertaine
    Selon la Constitution, Art. 75 alinéa 3, la première session ordinaire du Parlement se tient le premier mardi du mois de mai consacrée principalement à l’adoption de la Loi de Finances. Normalement, l’ouverture officielle de la session ordinaire des deux Chambres parlementaires doit avoir lieu ce jour 7 mai dans la matinée pour les élus députés de l’Assemblée nationale à Tsimbazaza et dans l’après-midi pour le Sénat à Anosikely. Observateurs et analystes se rejoignent à émettre le doute sur la certitude de la tenue selon la règle de l’art de cette Session. Des zones d’ombre pèsent.

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