Publié dans Société

Ivato - Un Israélien arrêté avec 31 animaux endémiques du pays

Publié le lundi, 06 mai 2024

Alors que les regards sont encore tournés vers la Thaïlande après une importante saisie d'espèces endémiques de la Grande île, voilà qu'un présumé trafiquant israélien vient d'être arrêté aussi au moment de son embarquement, vers midi, à l'aéroport international d'Ivato. Il s'agit d'un vol en partance vers Addis-Abeba mais dont la destination finale est Athènes, la capitale grecque, selon les informations. En effet, les douaniers malagasy, lors des formalités à propos des bagages accompagnés au point dit escale, ont surpris 31 espèces protégées du pays dans les bagages du passager israélien. En tout et pour tout, celui-ci a tenté d'emmener en cachette 20 caméléons, 8 tortues et 3 serpents.

"La douane dispose de deux dispositifs de contrôle à l'aéroport : le scanner et les chiens renifleurs. Ces derniers ont été formés pour déceler la présence d'autres animaux dissimulés dans les bagages", confie un responsable de la douane malagasy.

Sitôt après la saisie des animaux endémiques et l'arrestation de l'Israélien, ce dernier a été ensuite placé en garde à vue dans les locaux de la douane. "Il est fort possible que c'est le fait d'un même réseau, les trafiquants pouvant être de nationalités différentes. Il se pourrait donc que ces saisies récentes ont un lien avec celles survenues en Thaïlande. 

C'est d'ailleurs l'une des raisons pour que la douane thaïlandaise poursuive son enquête actuellement", déclare sans ambages l'intervenant.

Pour l'heure, il est urgent de réintégrer ces faunes endémiques récemment saisies, dans le milieu où les trafiquants les ont prises illégalement. "C'est une course contre la montre dans la mesure où la vie de ces pauvres animaux est menacée dès le moment où on les a extrait de leur environnement familier.

Pour l'intervenant, le regroupement des matériels de surveillance s'impose, la douane en est dépourvue dans les 5000 km de zones de surveillance côtières. Seuls les aéroports sont couverts par les dispositifs de contrôle de la douane.

 

Franck R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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