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Vers des solutions  pour décongestionner  le transport à Antananarivo. La journée d’hier a  été marquée par le début du premier forum sur la mobilité urbaine dans le grand Antananarivo. Celui-ci va réunir les acteurs du transport pour deux journées intenses de réflexion et de propositions. Valéry Ramonjavelo, ministre des Transports, souligne que : « Cette ville a été conçue pour trois cent mille habitants, maintenant, nous en sommes à trois millions cinq cent mille âmes qui vivent à Antananarivo.

Menace permanente

Publié le mercredi, 24 avril 2024

Un amateur du cruciverbisme risque une fois de tomber sur un énoncé « menace permanente » un mot de dix cases : « INSECURITE ». On ne cesse point d’insister sur la nécessité primordiale et cruciale d’évoquer les problèmes récurrents liés à l’insécurité qui règne dans le pays qui est justement une menace permanente pour les hommes et leurs biens.

Stratégique. Le Carlton Anosy a récemment accueilli le premier atelier conjoint organisé par la Direction générale des impôts (DGI) et l'Organisation des Experts en gestion, plus connue sous le nom de l'Ordre des Experts comptables et financiers de Madagascar (OECFM). Dans un contexte où la bonne gestion des finances publiques revêt une importance capitale pour le développement durable et la stabilité économique du pays, ce partenariat entre la DGI et l'OECFM revêt une importance capitale. Il s'agit d'un engagement mutuel à renforcer les capacités institutionnelles et à promouvoir une culture fiscale responsable parmi les acteurs économiques du pays. Ainsi, cette rencontre stratégique, qui s'est déroulée hier, s'inscrit dans le cadre d'un programme visant à renforcer le partenariat entre ces deux entités-clés du pays.

Après le succès de sa première édition, comme les organisateurs ont promis, le festival de danse « Temps Fort Danse » revient.  A cet effet, un appel à candidatures a été lancé depuis hier à l’endroit des jeunes danseurs et chorégraphes  ou encore compagnies de danse locales désirant participer à cet événement d’envergure. « L'Institut Français de Madagascar est heureux d'annoncer le lancement de la deuxième édition du « Temps Fort Danse », un festival célébrant la richesse et la diversité de la danse à Madagascar. Après le succès de la première édition, nous sommes impatients de donner à nouveau une plateforme aux danseurs, chorégraphes et compagnies pour présenter leurs créations et de créer des liens entre la scène locale et internationale.

Les élections législatives de 2024 approchent à grands pas, suscitant l’attention des différents acteurs politiques qui se préparent pour le scrutin du 29 mai prochain. Bien que souvent moins médiatisées et avec une participation électorale moindre que les élections présidentielles, ces élections demeurent néanmoins un moment crucial de la vie politique malagasy, permettant de choisir les 163 députés chargés de représenter les citoyens dans le processus législatif.

ACTU-BREVES

Publié le mercredi, 24 avril 2024

Mise en valeur des compétences des jeunes malagasy dans le domaine du numérique. La ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, a récemment reçu en audience Mlle Matina Razafimahefa, PDG de SAYNA, la première école du digital à Madagascar. Les discussions entre les deux parties ont principalement porté sur les projets que SAYNA souhaite mettre en place avec le soutien du ministère. Parmi ces projets, l'accent a été mis sur la mise en valeur des compétences des jeunes malagasy dans le domaine du numérique. De plus, Mlle Razafimahefa a partagé son initiative de rassembler la diaspora malagasy active dans ce domaine pour collaborer en vue de contribuer au développement du pays, notamment en matière de branding pays.

La une du 24 avril 2024

Publié le mardi, 23 avril 2024

Une Opposition éreintée !

Publié le mardi, 23 avril 2024


L’Opposition politique que le pays a l’honneur ou le malheur de disposer aurait-elle les reins solides ? Apparemment non !
En un quart de siècle d’existence, le « Tiako i Madagasikara » (TIM) montre déjà des signes d’usure, de faiblesse. Des rides avant l’heure trahissent le visage de ce parti fondé et présidé, d’une main de fer, par l’ex- magnat du lait, l’ancien Chef d’Etat Marc Ravalomanana dont l’empire économique s’effrite au fil des ans. Visiblement, le poids de l’âge pèse trop sur les épaules de « Ramose ». A soixante-quatorze ans, Ravalomanana peine à suivre le rythme mais il persiste à tenir la barre du parti. Ses lieutenants s’irritent de son entêtement. Mais on n’y peut rien ! Dada est intraitable. Et le déclin semble irréversible.
Ibidem pour le « Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny demokrasia eto Madagasikara » (RMDM), une plate-forme de l’Opposition concoctée par le pasteur Tsarahame et acolytes et présidée par Ravalomanana ne réussit pas à drainer une foule. Fatiguée par la longue traversée du désert, elle traîne les pattes.
Les autres formations revendiquant le statut d’Opposition comme le Malagasy Miara-Miainga (MMM) de Hajo Andrianainarivelo ou du Malagasy Tonga Saina (MTS) du député Rolland Ratsiraka ont la peine du monde à se frayer un chemin. Et dire qu’il existe une Opposition à Madagasikara ! Cette prétendue Opposition éprouve la dure réalité pour trouver un terrain d’entente face à une majorité présidentielle qui regagne de la force. Au fait, dire qu’il existe une Opposition à Madagasikara est un bluff qui ne dit pas son nom voire une démagogie. 
Justement en face, la plate-forme s’érigeant en une force politique soutenant le locataire d’Iavoloha reprend du poil de la bête. Quelque peu malmenée par une certaine fronderie ayant éclaté au sein même de la dite majorité présidentielle, elle a réussi à retrouver l’union.
L’échéance de la présidentielle de novembre dernier fut un coup dur qui a sonné le glas contre cette Opposition éreintée sinon exsangue. Les candidats regroupés dans une inédite coalition le « Collectif des 12 candidats », après s’être acquittés chacun de la caution, 200 millions Ar (un milliard de Fmg), s’amusaient à gesticuler sur la place publique durant la campagne électorale et qui, au final, boycottaient le vote du 9 novembre 2023. Un geste pour le moins ridicule pour une Opposition prétendant à accaparer le pouvoir par la noble voie de la démocratie. Un comportement portant atteinte à l’image d’une formation supposée être celle de proposition dans le cadre d’une alternance acceptée et reconnue.
La « gaffe » a atteint son paroxysme face aux législatives du 29 mai prochain. La déroute lors de la dernière présidentielle mène inexorablement à l’effritement. Déjà le fragile Collectif des candidats qui se scinde en deux factions, le « Firaisankina » codirigé par Ravalomanana et Siteny et le « Kolektifa ho an’ny Firenena » par Andrianainarivelo et Ratsiraka ternit leur image. A travers cette scission absurde réduisant à néant sa force de frappe, l’Opposition compte et promet de conquérir le Palais de Tsimbazaza par une majorité nette. Mais, de qui se moque-t-on ! Avec seulement 84 candidats, dont 68 du Firaisankina  et 16 du Kolektifa contre 473 candidats au total, pour les 163 sièges dans  les 120 Districts, comment l’Opposition gagnera-t-elle son pari ? Quelle démagogie !
Ndrianaivo


Ce sera une visite de haute importance pour Madagascar. La ville de Toamasina s’apprête à accueillir la ministre japonaise des Affaires étrangères Yoko Kamikawa qui y sera accueillie le week-end prochain. Hier, deux fonctionnaires du gouvernement nippon, en l’occurrence Kei Katagari et Kenji Kawaguchi, ont rejoint la ville du port en vue de ce grand événement en rencontrant, entre autres, le maire Nantenaina Rakotonirina.
Même si les détails du programme ne sont pas rendus publics, l’on peut se faire une idée de cette visite ministérielle de rare occurrence. Certes, un membre du gouvernement des pays comme le Japon ne se déplace pas n’importe où pour de simples affaires. C’est à Toamasina qu’est basée la plus grande unité industrielle du pays, celle de la compagnie minière Ambatovy dont la firme japonaise Sumitomo est l’actionnaire majoritaire.
Ces dernières années, la coopération bilatérale Antananarivo-Tokyo est presque rythmée par la vie de cette activité minière la plus florissante et la plus productive sur la Grande île. Toutes les rencontres diplomatiques malagasy-nipponnes s’articulent presque exclusivement autour de l’extraction minière d’Ambatovy. De temps à autre, la presse étrangère rapporte des choses non dites à son sujet. Les couloirs aussi en font autant.
La forte implication de l’agence japonaise de coopération internationale (JICA) dans le développement à Madagascar constitue un autre volet important du lien diplomatique entre la Grande île et le pays du Soleil Levant. Outre le domaine agricole, des projets d’infrastructures d’envergure comme la construction de deux nouveaux ponts sur la route nationale 2 à Moramanga et l’extension physique du port de Toamasina sont à mettre sur son compte.
Le mois dernier, la JICA a aussi attribué à la ville d’Antananarivo les premiers lots d’équipements pour l’assainissement de la Capitale. Le projet financé à hauteur de 25 milliards d’ariary vise à renforcer la capacité de gestion des déchets solides dans la ville d’Antananarivo. Mais ce n’est qu’un exemple des interventions parmi tant d’autres de cette agence au profit de la Capitale et de ses banlieues.
Le littoral Est souffre encore des conséquences de récentes fortes intempéries qui l’ont affecté. Les opérations d’assainissement des quartiers s’intensifient ainsi à Toamasina qui venait de recevoir la visite présidentielle la semaine passée quand il y a dirigé un Conseil des ministres décentralisé mercredi soir. Pour les observateurs bien informés, cette initiative ne peut qu’avoir un lien certain avec la venue de la patronne de la diplomatie nipponne sur le sol malagasy.
M.R.


Après avoir boycotté l'élection présidentielle, l'Opposition a décidé de participer aux élections législatives. Elle compte faire de ces élections législatives, le deuxième tour de la présidentielle. Et elle n'y va pas de main morte dans ses annonces, en déclarant bruyamment vouloir remporter la majorité des 163 sièges disponibles. Une annonce qui pourrait être perçue comme une tentative de manipulation ou de séduction des électeurs, car elle n'est pas accompagnée d'une stratégie réaliste pour y parvenir.
 En effet, il s'avère que l'Opposition ne s'est pas donnée ou, tout simplement, n'a pas les ressources nécessaires pour atteindre son objectif de prendre le contrôle de l’Assemblée nationale. Elle n'a pas les moyens de ses ambitions. L'Opposition, en parlant du Firaisankina et du Kolektifa, présente en effet un nombre insuffisant de candidats dans la course aux sièges à l'Assemblée nationale. Elle n'a pas présenté des candidats dans les 120 circonscriptions électorales, étant absente dans une grosse cinquantaine de circonscriptions électorales.
Sachant qu’il y a 163 sièges à pourvoir dans la future Chambre basse, 82 sièges sont donc requis pour y obtenir la majorité... Sauf à faire élire tous ses représentants, ce qui relèverait du miracle, l'Opposition se retrouve dans la quasi-impossibilité d’atteindre l'objectif qu'elle s'est elle-même fixée. Et ce, d’autant plus qu’ils feront face à une coalition pour la majorité présidentielle qui sera elle, présente dans toutes les circonscriptions électorales.
Une coalition qui est d'ailleurs déjà assurée d'avoir quatre sièges à l'Assemblée nationale, car elle est la seule à présenter des candidats à Sambava où deux sièges sont à pourvoir, à Lalangina et Tsaratanana où un siège chacun est mis en jeu.
Pire encore, l’Opposition se tire une balle dans le pied en présentant parfois non pas un, ni deux, mais trois ou quatre candidats dans certaines circonscriptions. Une stratégie électorale digne d’un jeu de roulette russe, favorisant les candidats pro-pouvoir. Dans cette course effrénée vers l’échec, l’Opposition risque simplement de ne pas obtenir la majorité tant espérée. Elle s’éloigne ainsi de certaines prérogatives conférées à la majorité au sein de la Chambre basse.
 Par exemple, elle va se retrouver incapable de nommer le Premier ministre. Car selon la Constitution, c’est le parti ou le groupe de partis majoritaire à l’Assemblée nationale qui a ce privilège. Alors qu’il s’agit là d’un des leitmotivs de campagne de certains des barons de cette Opposition.
Alors qu’elle se débat dans les méandres de ses propres contradictions, une chose est certaine : leur chemin vers la victoire semble semé d’embûches. Et tandis qu’ils s’accrochent à des espoirs illusoires, le rire retentissant de leurs adversaires au pouvoir résonne déjà dans les couloirs du Gouvernement…
La Rédaction

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Editorial

  • Trouble-fête !
    La propagande électorale en vue des législatives du 29 mai continue son bonhomme de chemin. Morne pour certaines localités ou régions, trop bruyante pour d’autres, elle ne suscite pas trop d’enthousiasme encore moins pas trop d’intérêts. Une semaine exactement après le coup d’envoi, la propagande peine à atteindre la vitesse de croisière. L’opinion semble ne pas y accorder trop d’importance concernant notamment ce prochain scrutin du 29 mai. En tout cas, le choix de ma part du terme « propagande » au lieu de « campagne » n’a rien de fortuit. Un choix délibéré ! L’usage du mot « propagande » en lieu et place de « campagne » traduit, en quelque sorte, la vulgarité de la chose. En effet, le mot « propagande » au sens péjoratif évoque le discrédit de la campagne. Qui dit propagande sous-entend une avalanche de promesses mirobolantes ou des engagements sans suite. Selon nombre…

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