Publié dans Editorial

RSE tant sollicitée !

Publié le dimanche, 06 février 2022 Écrit par 
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Autres temps, autres mœurs ! Le monde évolue. Il fut un temps où l’on ignore le côté humain dans la vie ou dans la gestion des entreprises privées ou même dans l’administration publique. Encore moins d’avoir le souci de la vie de la population environnante, à proximité de l’entreprise.

La pratique de gestion des entreprises, héritée du système brutal et inhumain du capitalisme né de la révolution industrielle en Europe, ignore indifféremment le sort des travailleurs. Ce qui importait pour le patronat consistait à produire et produire, à gagner le maximum de profits sinon à faire des bénéfices et cela au détriment de l’homme-travailleur ou de l’ouvrier et de sa famille. L’organigramme de l’entreprise se limite aux services financier, technique et administratif. On se passe du service traitant le domaine social des salariés. La question des ressources humaines a été occultée et reléguée au second plan, étant le dernier souci des patrons.

Le même topo dans les services publics. L’administration publique héritée du système colonial n’accordait que très peu d’importance aux aspects humains. La notion de « Gestion des ressources humaines » (GRH) n’apparait dans l’organigramme que très tard dans les années 90. Au ministère de l’Education nationale, à titre d’exemple, la Direction des services administratifs et financiers (DESAF) gérait, à elle seule, les finances, l’administratif et le service du personnel. On s’occupait tout juste des dossiers de recrutement, d’avancement, de révocation ou de retraite des agents. Et pas plus ! 

Le monde évolue. Durant le dernier quart du XXème siècle, l’intérêt aux aspects humains du travail occupe progressivement de place au sein de la direction. Les institutions de Bretton-Woods, quant à elles, révisent également leur manière de voir les choses en se concentrant davantage sur le côté humain. Presque dans toutes les unités de production ainsi que dans les départements ministériels, on commence à prioriser l’épanouissement des ressources humaines. Formations, amélioration et perfectionnement des méthodes de travail des agents, des ouvriers, des salariés, le tout dans l’objectif d’enrichir les acquis ou expériences afin d’améliorer le rendement pour le bénéfice de tout le monde. Actuellement, la gestion des ressources humaines a le vent en poupe.

Le souci du côté humain de la chose, surtout dans le secteur privé, va au-delà du périmètre de l’entreprise. L’Etat encourage les sociétés à assumer leur responsabilité sociale sinon sociétale au profit des populations habitant à proximité de l’entreprise. En tout cas, pour toute nouvelle unité de production qui veut s’installer, on (les autorités publiques) le stimule à investir socialement ou sociétalement au profit des communautés villageoises environnantes ainsi que la sauvegarde de l’écosystème et le milieu environnemental. Ce sont, en fait, des conditionnalités entrant dans les critères de décision pour l’accord d’installation.

En cette période de crise où les aléas climatiques causant des intempéries ravageuses et plongeant le pays dans la tourmente, la Responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) tant sollicitée constitue un apport précieux pour le pays. La population, en général, et les sinistrés en particulier ont été témoins de la mobilisation sans faille des entreprises à travers la RSE pour apporter leur part de brique auprès des gens en difficulté. Elles se rivalisent, entre elles, de soins matériel et moral afin de redonner d’espoir à ceux qui en ont besoin.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Trouble-fête !
    La propagande électorale en vue des législatives du 29 mai continue son bonhomme de chemin. Morne pour certaines localités ou régions, trop bruyante pour d’autres, elle ne suscite pas trop d’enthousiasme encore moins pas trop d’intérêts. Une semaine exactement après le coup d’envoi, la propagande peine à atteindre la vitesse de croisière. L’opinion semble ne pas y accorder trop d’importance concernant notamment ce prochain scrutin du 29 mai. En tout cas, le choix de ma part du terme « propagande » au lieu de « campagne » n’a rien de fortuit. Un choix délibéré ! L’usage du mot « propagande » en lieu et place de « campagne » traduit, en quelque sorte, la vulgarité de la chose. En effet, le mot « propagande » au sens péjoratif évoque le discrédit de la campagne. Qui dit propagande sous-entend une avalanche de promesses mirobolantes ou des engagements sans suite. Selon nombre…

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