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Depuis sa prise de fonction en tant que directeur général de la JIRAMA, Ron Weiss s'est engagé à introduire l'innovation dans l'entreprise, avec une attention particulière portée à la satisfaction des abonnés. Sur les réseaux sociaux, il a annoncé que : « La direction de la JIRAMA s'engage à améliorer notre prestation de services. Si vous rencontrez un problème d'électricité ou d'eau, n'hésitez pas à contacter notre centre d'appel au 547. Si pour une raison quelconque vous n'avez pas obtenu un bon service ou s'il était trop tard, vous pouvez me contacter personnellement au numéro 03-8181-0000 ». Il utilise Facebook comme un moyen de communiquer avec les clients, affirmant : "Facebook est l'un de mes moyens d'attirer les clients. Ici, par exemple, j'ai appris de vous un problème auquel je dois prêter attention." Cette démarche témoigne de son engagement à être à l'écoute des préoccupations des abonnés et à agir en conséquence. De plus, il a dit publiquement : "Je suis conscient du problème et je travaille pour le résoudre."  Selon les indiscrétions, "de nombreuses personnes contactent Ron Weiss et qu'il répond personnellement par SMS. Les plaintes les plus fréquentes portent sur l'augmentation des factures et les problèmes d'approvisionnement en eau." Cette démarche n'est pas nouvelle pour le nouveau DG, qui a déjà mis en œuvre une procédure similaire avec succès au Rwanda, où il gérait deux millions d'abonnés. Son expérience passée lui confère une expertise  dans la gestion des relations avec les clients et la résolution des problèmes opérationnels. Il convient de rappeler que l'ancien SEG avait également adopté cette approche par le passé. Cependant, avec l'arrivée de Ron Weiss, cette démarche est renforcée et bénéficie d'une attention accrue.

Carinah M.

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La une du 8 mai 2024

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D’éternels médecins après… !


On était, on est et on restera d’éternels médecins après la mort ! Et la honte ni le ridicule ne tue pas. La capacité d’anticipation et la compétence à prévenir nous échappent honteusement. On est là ! Et le pays paie les prix au plus fort pour en devenir l’un des plus pauvres du monde. Et le drame, personne n’est responsable. Ce sont toujours les autres qui portent le chapeau. Quel dommage !
Depuis toujours, les ressources naturelles endémiques du pays font l’objet de braquage à ciel ouvert,  de trafics illicites imparables et de commerce au noir sans que nos supposés meilleurs responsables du pays, nos supposés grands stratèges, des généraux et autres, de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale ne parviennent pas à stopper ou tout au moins contrôler le crime. Et le sang coule ! Une hémorragie sans arrêt ! Exsangue, Madagasikara n’est que l’ombre de lui-même.
Les bois de rose de la Grande île, uniques en leur genre, très recherchés, sont menacés d’extinction. Frappés d’interdiction à l’exportation, ils sortent clandestinement et se font intercepter ailleurs, en Asie par exemple. Un puissant réseau entretient la transaction.
Même scénario pour l’or. Florissants, les trafics de l’or sans passer par les mailles du contrôle des autorités compétentes se développent. Tout le monde semble l’ignorer. Les douanes d’ailleurs, en Afrique du Sud ou aux Comores, les interceptent.
Le fait récent, le plus choquant et le plus préoccupant sur la saisie record des espèces hyper protégées à Thaïlande, interloque. Quarante-huit individus de makis connus sous le nom scientifique de « lémur catta » ont été saisis par la police thaïlandaise. Ces espèces inscrites dans l’annexe de la CITES font l’objet de protection stricte. Mille soixante-seize individus de tortues, autres espèces protégées également inscrites à l’annexe de la CITES, se trouvent aussi dans les mailles de la police thaïlandaise. Le fait d’être inscrit à l’annexe de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faunes et de flore menacées d’extinction) signifie la délicatesse de la protection de tels individus.
Sidérée et choquée, l’opinion publique n’en croit à ses yeux ni à ses oreilles. En effet, le crime défraie la chronique. La Grande île est la plaque tournante des réseaux transnationaux dans l’océan Indien vers les autres destinations (Asie, Amérique Latine, Europe, etc.). On ne cesse de dénoncer la porosité des frontières nationales. Comme d’habitude, on crie dans le désert ! Le pays n’avance point. En réalité, il recule. Et nos espèces endémiques hyper protégées, le peu qui nous reste comme patrimoine, s’exterminent. A l’intérieur du pays, en dépit des éléments de la Gendarmerie et de la Police qui font des contrôles de routine le long des routes nationales et provinciales, les espèces rares circulent « librement » sans se faire interpeller. Les mafiosi agissent en toute inquiétude. De la magie que nos FDS, seules, détiennent le secret.
Mais, le traumatisme des concitoyens atteint le paroxysme quand on entend nos responsables concernés qui ne se gênent de se dédouaner. Sous d’autres cieux, des têtes tombent sinon il y aura une cascade de démissions. A Madagasikara, la culture de responsabilité échappe totalement. Vu notre incapacité maladive d’anticiper ou de prévenir, on est de vrais médecins  après la mort. Et le crime continue.
Ndrianaivo



 La 13ème édition du congrès AIM (Annual Investment Meeting) a officiellement débuté hier à Abu dhabi, et ce pour une durée de deux jours. Le Président Andry Rajoelina, seul Chef d’Etat présent à cette conférence, est l’invité d’honneur de Mohamed bin Zayed Al Nahyan, Président des Emirats arabes unis. Dans son discours pendant la cérémonie d’ouverture, le Chef de l’Etat malgache a mis l’accent sur l'amitié sincère existant entre Madagascar et les Emirats arabes unis, tout en remerciant son homologue émirati pour l'hospitalité réservée à la délégation malagasy. Cette invitation spéciale est, selon ses termes, un signe de reconnaissance du potentiel et des opportunités offertes par Madagascar. Il a également exprimé l'engagement ferme de la Grande île à renforcer les partenariats économiques sur la scène mondiale et internationale. « Notre pays ambitionne de tisser des liens stratégiques et d'attirer des partenaires et des investisseurs partageant notre vision de croissance économique durable. Madagascar offre ainsi un écosystème propice à l'investissement dans divers secteurs clés », a déclaré le Chef de l’Etat.
Le Président Andry Rajoelina a ainsi saisi cette occasion pour inviter les investisseurs des Emirats arabes unis à explorer les nombreuses opportunités d'investissement à Madagascar et à contribuer au développement économique du pays.
Etape majeure pour l’industrie minière
Les opportunités en question sont notamment liées aux secteurs du tourisme, de l'agriculture, de l'aquaculture, et de l'exploitation minière. Concernant ce dernier volet, le Président Andry Rajoelina a annoncé la collaboration avec les Emirats arabes unis pour l'ouverture prochaine de la première raffinerie aurifère de Madagascar. « Une étape majeure dans le développement de notre industrie minière », indique le Chef de l'Etat. Il ne manque pas de mettre en avant les efforts du Gouvernement malagasy en matière de transition énergétique, en priorisant le développement des énergies renouvelables telles que les parcs solaires, les parcs éoliens et l'hydroélectrique. La prochaine opérationnalisation de la ligne aérienne qui reliera les Emirats arabes unis et Madagascar constitue également une étape majeure dans la coopération avec les deux pays.
En marge de cette première journée du congrès, Le Président a tenu plusieurs rencontres bilatérales avec plusieurs dignitaires émiratis dont la délégation dirigée par Dr. Thani Bin Ahmed Alzeyoudi, ministre d’Etat en charge du commerce extérieur et ministre de l’économie ainsi que la délégation AD Ports Group qui est le développeur et régulateur exclusif des ports et des infrastructures connexes à Abu dhabi.
La Rédaction

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Actu-brèves


Lutte contre la corruption à Madagascar : vers la reconnaissance du droit coutumier. Des mesures cruciales ont été discutées hier entre le ministère de la Décentralisation et de l'Aménagement du territoire et Transparency International Initiative Madagascar (TI-MG) dans le but de renforcer la transparence et la bonne gouvernance à Madagascar. Le TI-MG réalisera un diagnostic des risques de corruption en collaboration avec le ministère. Une enquête de perception des usagers sera menée pour évaluer l'état actuel du secteur. La rencontre s’est aussi portée sur la mise en place d'une politique conjointe pour atteindre les zones enclavées et faciliter l'accès à l'information. Pour promouvoir la bonne gouvernance et lutter contre la corruption, la création d'une cellule dédiée au sein du ministère est envisagée.  Enfin, la transparence de l'action publique a été également soulevée grâce à la digitalisation de l’administration. Des réformes législatives sont en cours pour mettre à jour les textes afin de répondre aux besoins de la Justice, y compris la reconnaissance du droit coutumier. Des échanges d'informations seront établis entre le ministère et TI-MG en vue de signer un protocole d'accord pour promouvoir la bonne gouvernance dans le pays.

La première session ordinaire du Parlement pour l'année 2024 au Sénat a été inaugurée hier sous la présidence du Général Ravalomanana Richard. Cette réunion périodique traitera de questions telles que l'adoption d'une éventuelle Loi de Finances rectificative et des affaires internes du Sénat, notamment la modification du projet de décret portant organisation du Sénat. De plus, la cérémonie d'investiture du nouveau sénateur de Madagascar, Monsieur Rabetsaroana Sylvain, a eu lieu, soulignant l'importance pour les sénateurs d'incarner le patriotisme et de promouvoir le développement national. Une manière implicite pour lui de répondre au président par intérim de l'Assemblée nationale, le député Jean Jacques Rabenirina qui, quelques heures auparavant, avait préféré prononcer un discours en français pour débuter sa prise de parole. Par ailleurs, le président du Sénat a insisté sur le rôle crucial des sénateurs dans la représentation des collectivités territoriales décentralisées et des groupes économiques et sociaux, ainsi que dans la supervision du pouvoir exécutif. Il a souligné l'importance pour les sénateurs de se comporter avec sagesse et dignité, mettant en avant l'institution du Sénat et l'identité malgache plutôt que des intérêts personnels.


Décès de l’Ampanjaka du Menabe. Le roi du Menabe, le prince Magloire Berthin Kamamy a rendu l’âme hier à l’âge de 83 ans dans la ville de Morondava. Il est à rappeler qu’il a été intronisé comme le nouveau roi coutumier des Sakalava du Menabe, prenant ainsi la succession de la défunte reine, Kamamy Georgette en 2020. Cette cérémonie d'intronisation a été marquée par la présence d'Ampanjaka de différentes ethnies de Madagascar. En outre, en reconnaissance de sa carrière politique exemplaire, de son engagement envers le service de la nation et de sa contribution à la paix entre les Malagasy, le roi Kamamy Magloire a été élevé au rang de Commandeur de l'ordre national malagasy. Cette distinction souligne l'importance de son travail et de son influence au sein de la communauté Sakalava du Menabe et au-delà. Cette disparition du souverain survient en pleine préparation du retour des reliques de l’ancien roi Toera et de certains gardes royales détenues en France.


Plix : 80 ans ça se fête. Jean Jack Nelson Ramambazafy, connu sous le nom de Plix, est un fonctionnaire retraité qui a été totalement oublié par la RNM et la TVM. Malgré cela, il est toujours vivant et a célébré ses 80 ans hier lundi 06 mai 2024. Plix a joué un rôle important en tant que membre du premier bureau de l'Ordre des journalistes de Madagascar (OJM) sous la présidence de Ralaiarijaona en 1975. Il a partagé cette expérience aux côtés de Jean-Claude Andrianaivo, également de la TVM. Un hommage est rendu à Plix pour sa contribution passée et sa persévérance malgré l'oubli de la part des médias et de la génération actuelle au pouvoir. Selon le frère cadet de Plix, Jeannot Ramambazafy (Pappy Jeannot) qui est aussi dans les 70 ans « on ne vit qu’une fois, un peu de respect pour les aînés » dans un message adressé à la génération future. D’autres figures ayant marqué le journalisme malgache sont dans le même cas. Leurs parcours et leurs engagements méritent d'être rappelés et célébrés. En célébrant les 80 ans de Plix, on souligne l'importance de reconnaître et de valoriser les contributions des aînés, même lorsque l'histoire semble les avoir oubliés. Joyeux anniversaire à Plix, un homme de 80 ans qui reste debout malgré les défis et les obstacles rencontrés, et dont la contribution mérite d'être saluée.

La Commune rurale de Satrokala, sise dans le District d'Ihosy, a été le théâtre d'un accident meurtrier de camion, vers 2h du matin, hier.
Alors qu'il était sur le point de passer au-dessus du pont qui enjambe la rivière Manambaroa à 35 km de la Commune de Satrokala, le camion de marque Shacman appartenant à un Chinois avait été subitement lâché par ses freins. Du coup, le mastodonte a basculé dans le vide. Le bilan fut effroyable : 5 personnes parmi les 20 qui étaient dans ce mastodonte, ont perdu la vie. Ce sont tous des ouvriers d'un gisement de mica.
Les victimes ont été idenfiées. Il s'agit de Davidson Osama Rafanomezantsoa (16 ans), Eugène Frédéric Raharivololona (60 ans), Andrianasolo Jean Denis Rakotovaonirina (40 ans) Manambita (26 ans), et Yvon Honoré Randrianandrasana(51 ans). En revanche, 7 autres passagers sont blessés. Ils ont été évacués au CHRR d'Ihosy après qu'ils eurent reçu les premiers soins à Satrokala.
Ce camion venait d'une carriète de mica sise dans la partie nord du District de Mahasoa, dans le District d'Ihosy, via Satrokala.
Ce drame a mobilisé la Gendarmerie, le maire et les habitants de la Commune de Satrokala. L'entreprise Tozzi Green a offert des motos et des 4x4 pour transporter les volontaires de Satrokala en vue de secourir les victimes.
Quant au chauffeur du poids lourd, il a été placé en garde à vue dans le bureau de la Gendarmerie à Satrokala. D'ailleurs, c'est une unité locale de celle- ci qui mène l'enquête sur cette affaire.


Franck R.



Effectif depuis le début de cette semaine. Le paiement des 3 mois de bourses d’études avec l’équipement pour l’année universitaire 2023-2024 a commencé lundi dernier pour les 6 universités publiques de Madagascar. La distribution s’étalera jusqu’au mois de juin prochain, si l’on tient compte du calendrier de paiement des bourses émanant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES).
Les étudiants en 5ème année ou M2 en sont prioritaires. Si la distribution s’étale jusqu’à la semaine prochaine pour l’université d’Antananarivo, elle s’achèvera ce jour pour celles de Toamasina, Mahajanga et Antsiranana. Les étudiants en Master 2 des universités de Fianarantsoa et de Toliara toucheront leurs dus jusqu’à ce vendredi. « Le paiement se déroule dans le calme et suit l’organisation mise en place. Le défi étant de poursuivre ainsi jusqu’au mois de juin », confirme le ministère de tutelle. D’ailleurs, des responsables ministériels effectuent depuis cette semaine des descentes auprès des universités afin de suivre de près et de s’assurer du bon déroulement du paiement des bourses.
Après les boursiers du M2, ceux du M1 (4ème année) toucheront leurs dus à partir du 15 mai prochain. Les étudiants en L3 (3ème année) recevront leur part à partir du 27 mai, suivis par ceux du L2 (2ème année) et du L1 (1ère année) au mois de juin. Le paiement des bourses sera clôturé chez les doctorants ainsi qu’auprès des étudiants inscrits dans les universités de proximité et ceux des Instituts supérieurs rattachés au MESUPRES.
Les procédures de déblocage et de paiement des bourses d’études sont longues et lourdes. Elles nécessitent de nombreux contrôles et vérifications, depuis l’inscription des étudiants jusqu’à l’effectivité de la distribution. Outre le MESUPRES, le ministère du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications ainsi que le ministère de l’Economie et des Finances se mobilisent pour ce faire.
P.R.



Un événement assez particulier. La Faculté de droit et de sciences politiques (FDSP), la Fondation  Friedrich-Ebert-Stiftung Madagascar et le Collectif Kolontsaina Mainty organisent l’événement « Repoblika : ho an’ny fanabeazana sy fahalalahana » qui se tiendra ce vendredi 10 mai à partir de 10h dans les locaux de la FDSP Ankatso. Au programme, une conférence-débat autour du thème : « Le hip-hop à la rescousse de la démocratie ». Parmi les intervenants de cette conférence figureront X-Tax, de son vrai Tahiry Ratsimba, du groupe Da Hopp ; Damy Govina ou encore Hilda Hasinjo Ravelonahina, journaliste mais également conseillère municipale d’Antananarivo.
Le débat s’articulera autour des deux thèmes. Le premier sera axé sur le rôle de la liberté artistique dans l’espace restreint de la liberté d’expression. Et le second thème consiste à la réhabilitation des valeurs éducatives du hip-hop pour améliorer la participation citoyenne. La participation des jeunes s’avère la particularité de ce débat. Ces derniers sont issus du milieu politique, artistique, académique et des médias. « L’événement a ainsi pour objectif de sensibiliser la jeunesse quant à l’importance de l’éducation et de la liberté dans une démocratie. Dans un contexte où l’espace dévolu à la liberté d’expression est de plus en plus entamé, cette initiative veut tirer la sonnette d’alarme et éveiller les consciences. A terme, l’action vise à favoriser l’engagement civique et politique des jeunes pour promouvoir et défendre la démocratie à Madagascar », annoncent les organisateurs.
Grâce à cet événement hip-hop d’un autre genre, la musique tient certainement un rôle important. D’ailleurs, tous les intervenants entendent faire passer un message. Mais l’évènement le plus attendu du public est le grand concert baptisé « Repoblika » qui se déroulera sur le parking DEGS Ankatso, auquel participeront de nombreux artistes du milieu du hip-hop actuel tels que Bolo, Level God, Alp, Mashmanjaka, Mbl, Eklyps, Geoscar, Epistolier, Dee Andriambelo & Meji, Double G, Saboodak, Yrist, Printsy, Mason’aloka, Takodah & Ngah Be, Dj Hman et Lylriks. Des artistes qui ont uni leurs voix dans la chanson intitulée « Repoblika », un morceau qui s’est fait remarquer avec une prise de position sans équivoque, dénonçant les dérives d’une République en décadence. La sortie de cette chanson a attiré l’attention de l’opinion publique, des médias locaux et internationaux.
Si.R

Dans un environnement où les économies mondiales cherchent à se redresser, Madagascar se trouve à un carrefour crucial. Le dernier rapport du Fonds monétaire international (FMI) sur les perspectives économiques régionales met en lumière à la fois les améliorations et les risques qui se profilent pour cette île de l'océan Indien. Selon les données du FMI, Madagascar connaîtra une reprise économique modeste, avec une croissance prévue passant de 3,4 % en 2023 à 3,8 % en 2024. Cette tendance à la hausse est prometteuse, avec près des deux tiers des pays de la région s'attendant à une croissance accrue. En outre, les projections indiquent que cette dynamique devrait se poursuivre au-delà de 2024, avec une croissance projetée à 4,0 % en 2025. En parallèle, le rapport souligne une réduction significative du taux médian d'inflation, qui a été pratiquement divisé par deux, passant de près de 10 % en novembre 2022 à environ 6 % en février 2024. Cependant, ces perspectives optimistes sont tempérées par une série de risques baissiers qui pourraient entraver la reprise économique à Madagascar. La Grande île reste vulnérable aux chocs mondiaux, en particulier à un éventuel affaiblissement de la demande extérieure et aux risques géopolitiques.
Mesures stratégiques
Pour surmonter ces défis, le rapport du FMI met en avant la nécessité de prendre des mesures stratégiques. Il est crucial pour Madagascar de redresser ses comptes publics tout en continuant à promouvoir le développement économique. Une politique monétaire orientée vers la stabilité des prix est également recommandée, de même que la mise en œuvre de réformes structurelles visant à diversifier l'économie et les sources de financement. De plus, l'attraction des Investissements directs étrangers (IDE) est identifiée comme un levier clé pour soutenir la croissance économique. Les IDE ont joué un rôle vital dans le développement de nombreux pays émergents, fournissant un financement stable, facilitant l'accès à la technologie et stimulant la création d'emplois. Cependant, le rapport du FMI souligne également les défis persistants auxquels est confronté le secteur privé à Madagascar. Ces dernières années, les banques locales ont montré une préférence marquée pour le prêt ailleurs que par rapport au secteur privé. Ainsi, alors que Madagascar se fraye un chemin à travers les défis économiques et politiques, il est crucial pour le pays de mettre en œuvre des politiques efficaces et des réformes structurelles pour soutenir une croissance économique durable et résiliente. En surmontant ces obstacles, Madagascar peut saisir les opportunités de prospérité et de développement qui se présentent sur la voie de la reprise économique régionale.






Le stade Barea de Mahamasina sera-t-il homologué ou non? La question qui taraude les esprits des férus de football malgache pourrait avoir une réponse incessamment.
Les dés sont en effet jetés. Joshua Knipp, inspecteur de la Confédération africaine de football (CAF), était en mission à Antananarivo ces dernières 24 heures. Arrivé lundi il est reparti hier, selon nos sources.
Son objectif était d'inspecter le stade Barea de Mahamasina en vue de son homologation pour pouvoir abriter les matchs internationaux que notre pays doit accueillir les mois à venir.
Cet antre sportif malgache a été déclaré par la CAF non qualifié pour héberger les prochaines rencontres internationales des Barea, à l'issue d'une inspection au mois d'avril dernier.
L’inspection avait pointé du doigt l'insuffisance de portes d'entrée/sortie supplémentaires, de tourniquets ou encore l’absence flagrante d'équipements de sécurité, mais surtout le gazon en piteux état. Des lacunes qui ont été déjà identifiées dès 2021 lors d'une précédente inspection de la CAF, mais non mises en œuvre par les responsables du côté malgache.
Pourtant, c’est officiellement dans ce stade que les Barea évoluent à domicile. La sélection nationale risque ainsi de jouer ses prochains matchs à l'extérieur, sachant que c'était le seul stade homologué du pays.
Suite à l'annonce du retrait de l'homologation du stade, les responsables du côté malgache ont mené un lobbying auprès des instances du football africain et que des efforts seraient menés pour répondre aux normes requises par la CAF et la FIFA. Reste à savoir si celles-ci ont été jugées satisfaisantes.
Le rapport du technicien sud-africain sera ainsi déterminant pour l’avenir de cet antre sportif également utilisé par les clubs malgaches lors des rencontres internationales. En principe, la décision de la CAF est attendue ce jour.
A l'issue de son inspection sur site, il n'a fait aucun commentaire. Cependant, sa mine en regardant la pelouse du stade ne laissait présager rien de bon, selon les informations qui nous sont parvenues.
La pousse inégale du gazon n'est pas la meilleure publicité pour le terrain, avoue à ce propos un technicien en connaissance de cause. L'émissaire de la CAF aurait en revanche été moins regardant vis-à-vis de certaines recommandations de la CAF qui ont été mises en œuvre, notamment l'installation de tourniquets ou encore les issues de secours.
 Nombre de concitoyens continuent d'espérer revoir le onze national évoluer sur le gazon du stade des Barea lors des prochaines rencontres, dans quelques semaines face aux Aigles du Mali et aux Cœlacanthes des Comores.
Ces rencontres, comptant pour les éliminatoires de la prochaine Coupe du monde, sont décisives pour les Malgaches qui ont besoin de points pour continuer d'espérer. Mais l'espoir d'une homologation du stade semble ainsi plus que jamais mince...
L.A.

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Editorial

  • D’éternels médecins après… !
    On était, on est et on restera d’éternels médecins après la mort ! Et la honte ni le ridicule ne tue pas. La capacité d’anticipation et la compétence à prévenir nous échappent honteusement. On est là ! Et le pays paie les prix au plus fort pour en devenir l’un des plus pauvres du monde. Et le drame, personne n’est responsable. Ce sont toujours les autres qui portent le chapeau. Quel dommage !Depuis toujours, les ressources naturelles endémiques du pays font l’objet de braquage à ciel ouvert, de trafics illicites imparables et de commerce au noir sans que nos supposés meilleurs responsables du pays, nos supposés grands stratèges, des généraux et autres, de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale ne parviennent pas à stopper ou tout au moins contrôler le crime. Et le sang coule ! Une hémorragie sans arrêt ! Exsangue, Madagasikara n’est que l’ombre de…

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