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Le passage du cyclone tropical Gamane à Madagascar rappelle la vulnérabilité aux catastrophes des Communes ainsi que de leurs infrastructures. D’autres types de catastrophes peuvent également occasionner des coûts humains ou matériels sur les villes, y compris le grand Tanà. Les réponses aux catastrophes doivent être à la fois globales que locales. Dans cette optique, les Comités communaux de la gestion des risques et catastrophes (CCGRC) sont appelés à jouer des rôles de plus en plus importants. « Cette structure est prévue dans le cadre de la politique nationale de gestion des risques et des catastrophes. Ses volontaires jouent divers rôles, entre autres la sécurité d’incendie, les sauvetages aquatiques, le montage de tentes, l’utilisation et la manutention des matériels et équipements nouvellement dotés, etc. », rappelle Mampionona Henipanala, assistant technique assainissement (ATA) au sein du Projet de développement urbain intégré et de résilience pour le grand Antananarivo (PRODUIR). Le but étant de mieux structurer la résilience communautaire.

Les CCGRC sont des équipes des structures territoriales d’intervention qui se portent volontaires en cas de catastrophes. Ces volontaires sont formés, équipés et sensibilisés aux techniques de base appliquées dans des situations d’urgence. Ils sont présidés par le maire, souvent en première ligne durant les intempéries ou les catastrophes. De par leur géographie, les zones d’intervention de PRODUIR sont souvent sujettes aux intempéries, notamment les crues provoquées par les pluies abondantes ou le passage des cyclones. Les images des dégâts occasionnés par Batsirai sont encore dans toutes les têtes. Ce sont potentiellement près de 500.000 personnes qui peuvent être affectées par les impacts des catastrophes.

Un plan de contingence communal en gestation

« Afin de répondre à ces défis, PRODUIR accompagne les 1er et 4ème Arrondissements de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) ainsi que les Communes rurales de Bemasoandro, Andranonahoatra et Anosizato-Andrefana dans la mise en place de la coordination au niveau des Communes pour la réduction des risques de catastrophes », note notre interlocutrice. Pour ce projet qui intervient dans la structuration urbaine, il s’agit d’accompagner ces localités pour mieux connaître les risques, les gouverner et mettre en pratique les politiques de réduction des risques de catastrophes. « La plaine alluviale est sporadiquement inondée, notamment lors des grandes crues. Il ne faut pas oublier que le passage des cyclones entrainant de fortes précipitations augmente les débits fluviaux alors que le "seuil" de Bevomanga n'assure qu'un débit limité », explique notre source quant aux enjeux pour ces zones. Le taux de vulnérabilité ainsi que les capacités de gestion des risques doivent essentiellement être évalués.

Les enquêtes monographiques et une série d’ateliers organisée par PRODUIR devraient déboucher sur un « Plan de contingence communal ». La CUA a accueilli à son tour l’atelier les 8, 9 et 10 mai derniers. Cette intervention entre dans le protocole d’accord signé entre ledit projet et le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), en décembre dernier. PRODUIR est, rappelons-le, mis en œuvre par le ministère de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire, sur un financement de la Banque mondiale.

Recueillis par P.R.

 

32 % des filles âgées de 15 à 19 ans ont au moins un enfant à Madagascar. Ces filles mères ont un faible niveau d’instruction et sont fréquemment rejetées par la société. Elles se retrouvent par conséquent démunies avec leurs enfants, sans bénéficier de soutien psychologique ni financier. Le projet « Sandratra » propose une formation et une insertion socioprofessionnelle des jeunes mères célibataires déscolarisées, âgées de 15 à 29 ans, habitant dans les quartiers défavorisés des 1er, 3e et 4e Arrondissements de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). 900 mères célibataires ont bénéficié du projet qui va durer trois ans.
Actuellement, ces femmes sont capables d’assumer leur charge de famille et d’assurer l’éducation de leurs enfants. Leur image est désormais revalorisée dans les Arrondissements où elles résident. Elles peuvent prendre des responsabilités citoyennes pour le développement de leur quartier. Outre la formation professionnelle, elles ont été initiées au basket-ball, football, rugby et zumba, organisés par le ministère des Sports afin de leur permettre d’avoir un passe-temps durant les heures creuses et d’éviter de sombrer dans les actes de délinquance. La formation a duré 3 mois et a été clôturée le week-end dernier par des rencontres sportives, ainsi qu’une cérémonie de remise des récompenses et trophées.
Le président de la délégation spéciale (PDS) d’Antananarivo, Richard Ramanambintana, a honoré de sa présence cette cérémonie. Il a réitéré la volonté de la CUA d’accompagner matériellement et financièrement les mères célibataires afin qu'elles puissent participer au développement de leur famille, communauté et pays.
Ces femmes ont reçu des services de mentorat et de suivi de leur projet d’insertion, un accompagnement psycho-social, outre les activités de sensibilisation sur la parentalité précoce, l’éducation à la sexualité et une responsabilité partagée au sein du foyer. Le projet est mis en œuvre par Aide et Action et Solidarité Laïque, deux ONG françaises qui interviennent en appui à la CUA qui porte le dispositif d’appui aux jeunes mères célibataires.
Anatra R.


La Grande île s'est engagée dans une feuille de route pour propulser son tourisme et son artisanat vers de nouveaux sommets. Lors d'une rencontre qui s’est tenue hier avec des bailleurs de fonds internationaux, le pays a dévoilé une série de projets visant à transformer sa position sur la carte touristique mondiale. « Nous aspirons à faire de Madagascar une destination touristique de premier plan, tout en stimulant le secteur artisanal », a déclaré Joël Randriamandranto,  ministre du Tourisme et de l'Artisanat. L'un des projets réside dans le développement du tourisme chez l'habitant, avec la création de 600 nouvelles chambres d'hôtes à travers le pays. « Nous prévoyons également de former les accueillants pour garantir des services de qualité, formalisant ainsi et professionnalisant ce secteur essentiel », a ajouté le ministère. Le projet « Ndao hizaha an'i Madagasikara » vise à diversifier les offres touristiques en créant un jardin botanique. « Ce jardin, qui abritera 360 différentes espèces végétales sur un terrain de 5 hectares, servira également de centre de recherche en biologie, contribuant ainsi à la préservation de la biodiversité de Madagascar », a expliqué le représentant dudit projet. Avec un investissement vert estimé à 850 millions d’ariary, ce projet représente un engagement envers la conservation et le tourisme durable.

Transparence

La digitalisation des agréments touristiques est également sur le tableau, visant à simplifier les démarches administratives et à renforcer la transparence du processus. « Cela améliorera la qualité des services rendus aux visiteurs et encouragera davantage de touristes à visiter notre  pays », a souligné le ministère. Dans le secteur de l'artisanat, Madagascar cherche à améliorer l'accès aux matières premières et à développer le capital humain par le biais de la formation. Ces efforts s'inscrivent dans une vision plus large du ministère, laquelle vise à attirer un million de touristes d'ici 2028. « Nous nous concentrons sur des segments tels que le tourisme sportif, culturel et de bien-être, tout en explorant de nouveaux marchés en Europe de l'Est, en Inde et en Afrique », a affirmé le ministre. Il a souligné que « la conférence des bailleurs de fonds a été une occasion de concrétiser des partenariats et de mobiliser des ressources pour soutenir ces initiatives. Nous prévoyons de créer plus de 70.000 emplois grâce à l'arrivée de plus d'un million de touristes, positionnant ainsi Madagascar comme une destination touristique de premier plan en Afrique, avec un fort accent sur le développement durable et la diversification de notre offre ».
Les partenariats avec le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP), le Centre national de l'artisanat malagasy (CENAM) et le Fonds d'intervention pour le développement (FID), ainsi que l'accord avec l’ONG d’aide humanitaire Welthungerhilfe (WHH) pour la gestion des déchets dans une commune pilote, illustrent l'engagement ferme de Madagascar envers un avenir touristique et artisanal prospère et durable.
Carinah Mamilalaina




Notre représentant à la Coupe du monde de slam-poésie n’est plus qu’à quelques marches du podium. En effet, durant sa première journée de compétition, Santa a su séduire les membres du jury par ses mots. Elle a mis le feu sur la scène du temple de Belleville à Paris et passe donc en demi-finales du concours. Notre challenger poursuit son périple grâce à des notes positives, notamment 8,3 ; un second 8,8 ; un 7,8 ; un 9,8 et enfin un 9,5 ; obtenant ainsi un score total de 81,5 points. Une entrée réussie dans cette compétition donc pour notre slameur Santa, Santatra Andriamanantsoa à l’état-civil. Effectivement, il s’est distingué à Paris parmi les autres candidats venus des autres pays et finit même troisième parmi les 12 slameurs de son groupe ayant passé le premier round.
Les demi-finales se sont tenues hier soir au temple de Belleville. Rappelons que Santa est dans la même poule que le Gabon, le Mali, la France et La République du Congo. La Grande île est présente à cette compétition d’envergure pour la 13ème fois. Notre participation à cette compétition de slam-poésie montrera la richesse culturelle et artistique de Madagascar et permet de mettre en avant les talents locaux dans un contexte international. Si Madagascar s’est incliné en demi-finales lors de l’édition précédente, Santa ambitionne de faire mieux cette fois-ci. Avec ses six textes en malagasy, il va tenter de ramener la Coupe tant convoitée à Madagascar.
Cette année, la festivité accueille plus d’une vingtaine de pays, entre autres Madagascar, Norvège, le Maroc, Haïti, l’Italie, le Japon, l’Israël, la Côte d’Ivoire, Mozambique, le Mali, la Russie, le Pologne, le Portugal,… Notons qu’à l’issue de cette compétition, Santa et Système D (un ancien champion national de slam-poésie et actuellement membre du Comité d’organisation du slam national et du bureau exécutif de Madagaslam) sillonneront les routes de l’Europe, en particulier en Allemagne, pour une tournée bien chargée. Ils seront sur place pour faire des spectacles, mais aussi afin de renforcer des partenariats avec les associations de slameurs et les producteurs dans les villes où ils passeront. A leur retour au pays, des ateliers et une restitution de partage d’expériences seront organisés pour les amateurs de slam-poésie.
Pour voir notre challenger à l’œuvre, les fans pourront suivre en direct ses prestations sur la page Facebook « Grand Poetry Slam » ou encore via « Madagaslam Slamada ». Le verdict est attendu ce dimanche 12 mai, jour de la finale et celui de la remise des trophées.
Si.R


Le Golf du Rova Andakana organise le plus grand championnat Open Amateur de Madagascar. Le tournoi aura lieu sur le green d'Andakana les 17,  18, 19 mai prochains avec la participation de 109 golfeurs déjà inscrits sur la grille des participants. 24 golfeurs étrangers ont  confirmé leur participation. Ils viennent des îles voisines dont l’île de La Réunion, l’île Maurice, l’île Mayotte et les îles Seychelles. Cela figure dans la politique du club de redynamiser le golf dans l’océan Indien. Pour une première édition, le tournoi suscite l’engouement des participants.
« Ce tournoi est exclusivement réservé au golfeurs amateurs. C’est-à-dire, ceux qui ne sont pas payés pour jouer. La date limite d’inscription sera le lundi 13 mai prochain. Après, le comité d’organisation dévoilera la liste définitive des participants, s’il y a désistement de dernière minute ou nouvel engagement », explique  Johary Raveloarison,  PGA pro et directeur technique national de la Fédération.
Six catégories en découdront durant les trois jours de compétition. Le Grand Prix hommes est réservé à ceux de niveau plus avancé avec un index de 11,5. Alors que la série Grand Prix Dames pour ceux ayant un index de 15,4. La formule de compétition sera en stroke play de 54 trous dont 18 trous par jour pour les deux premières séries.
 Le Grand Prix senior Messieurs et Dames à ceux possédant un index de 11,5 et 15,4 mais aussi plus de 50 ans. Le tournoi durera deux jours le vendredi et samedi pour les deux catégories en stroke play 36 trous.
Et enfin, les séries Silver Messieurs et Dames pour les joueurs ayant un index égal ou supérieur à 11.5. La formule de compétition se disputera, cette fois-ci en Stableford de  36 trous / 18 trous par jour (Vendredi - Samedi)
« Nous sommes reconnaissants du soutien de nos sponsors et partenaires. Bet 261, Inviso, Dulux, CTMotors, LMOI, Toyota by CFAO, Telma, HITA, Groupe Filatex, LH Madagascar, Propneu, Soredim, Jovena, Ecoprim, Eureka, Henri Fraise Madagascar.Partenaires médias : Inona no Vaovao, La Vérité, Matin Hebdo, Les Nouvelles, VIVA, TV Plus. Grâce à eux, nous sommes en mesure d'assumer nos tâches de manière plus efficace et de promouvoir la progression de notre sport. Que notre partenariat soit durable et fructueux », communique-t-on.
Elias Fanomezantsoa



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La Une du 10/05/24

Dix journalistes, membres de l’Union des journalistes sportifs de Madagascar (UJSM)  ont été formés par Actions Médias Francophones Internationale du 5 au 9 mai dernier. Une formation organisée avec le GEPIMM, (Groupement des éditeurs de la presse d’information multimédia de Madagascar) et Actions Médias Francophones Madagascar. La formation a été dirigée par Eric Richard, un journaliste sportif bénévole expérimenté du quotidien La Nouvelle République dans le centre ouest de la France.

Les travailleurs parmi les victimes. Le changement climatique impacte sur la sécurité et santé au travail (SST), à en croire la ministre de tutelle. « La coupure des routes, due au passage des cyclones, entraîne une perte d’emplois pour certains secteurs d’activités. L’acheminement de nombreux produits et matières premières dans plusieurs localités est bloqué », avance Hanitra Razakaboana, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Fonction publique (MTEFoP). Parmi les impacts du changement climatique, la forte chaleur réduit la productivité des employés. La sécheresse et les pluies torrentielles nuisent à l’agriculture, alors que le secteur agricole enregistre la majorité des travailleurs à Madagascar.

Un gang armé s'apprêtait à passer à l'action pour commettre un cambriolage lorsqu'ils se sont heurtés à la Police à Anosibe, mardi soir dernier.

Ils étaient trois à vouloir cambrioler un véhicule garé à l'endroit lorsque les Forces de l'ordre sont intervenues pour les en empêcher faire.

Mais la réaction des assaillants était surprenante : ils ont ouvert immédiatement le feu sur les policiers du Service anti-gang ou SAG.

Il y eut un échange de tirs durant lesquels deux agresseurs furent mortellement touchés par les balles de la Police. En revanche, le troisième larron a réussi à se faufiler entre les mailles du filet et s'échapper dans les dédales d'une ruelle. La Police poursuit les recherches.

Un gang y a déjà sévi, il y a deux semaines de cela. Sa cible : un grossiste du quartier. Les assaillants ont pu voler une dizaine de millions d'ariary.

 

F.R.

« Nos volontaires sont nos forces et font de nous une organisation humanitaire unique ». La Croix-rouge malagasy a officiellement été reconnue par le Gouvernement malagasy par le décret 63-489 du 7 août 1963, comme association des secours volontaires et auxiliaires des pouvoirs publics dans le domaine humanitaire, conformément aux conventions de Genève de 1949. Né du souci de porter secours sans discrimination aux blessés des champs et bataille, le mouvement international de la Croix- rouge et du croissant rouge, sous son aspect international et national, s’efforce de prévenir et d'alléger en toutes circonstances les souffrances des hommes. Il tend à protéger la vie et la santé ainsi qu’à faire respecter la personne humaine. Il favorise la compréhension mutuelle, l'amitié, la coopération et une paix durable entre tous les peuples.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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