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Combat dans le combat

Publié le lundi, 06 avril 2020 Écrit par 
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Rebelote ! L’état d’urgence sanitaire reprend de nouveau pour quinze jours sur toute l’étendue du territoire national malagasy. Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina l’annonçait officiellement sur les ondes de la Radio (RNM) et de la Télévision nationale (TVM), dimanche tard dans la soirée.
Le vendredi 20 mars 2020, le Président Rajoelina fit part à la population malagasy l’existence pour la première fois de trois contaminés du coronavirus à Madagasikara. Ce fut un coup de massue sur la tête des concitoyens. Jusque-là, le pays a été épargné de l’infection de ce virus de la « malédiction » alors qu’il faisait déjà des ravages sous d’autres cieux dont l’Italie, la France, l’Espagne (en Europe) et les Etats-Unis (Outre-Atlantique) et aussi certains pays d’Asie (Iran, Corée du Sud, …) et enfin des pays d’Afrique (Nigeria, RSA, …) sans vouloir citer la Chine continentale étant le pays d’origine. On déplorait des pertes considérables en vies humaines.
Ainsi, parti de trois contaminés (20 mars), le chiffre ne cesse de grimper dans le pays. Mais il faut noter que le rythme de contamination n’a rien à voir avec les cas de ceux des pays d’ailleurs. En date du samedi 4 avril, le jour de la prise de décret relatif au rallongement du confinement, le bilan était de 72 contaminés dont vingt-et-un cas de contact répartis comme suit, quatre à Fianarantsoa, deux dans le District de Lalangiana, trois à Toamasina et douze à Antananarivo mais avec une  bonne nouvelle de  deux cas de guérison et aucun décès à déplorer. La décision de « prolongation » coule de source. Rappelons qu’à la date d’hier, 6 mars, l’Institut Pasteur (IPM) communique dix nouveaux cas positifs. Ce qui porte à 82 le nombre de personnes testées positives et traitées. Trois sont issus des passagers venus de France et sept autres des cas contact (4 de Tanà, 2 de Tuléar et 1 de Nosy Be).
Pour cette deuxième quinzaine de confinement, le pays tout entier fait face ensemble à  un combat sans merci contre un ennemi redoutable et invisible. Nous n’avons pas le choix, il faut l’éradiquer sur le sol malagasy. C’est une bataille nationale qui s’annonce âpre. En tout cas, tout le monde sur le front !
Cependant, il existe un autre « combat » dans le combat. Un combat encore plus compliqué auquel chacun est appelé à s’engager à fond et surtout pour les responsables à tous les niveaux concernés. Ce combat à l’intérieur du combat national consiste à faire accepter auprès du peuple les mesures de prévention pour endiguer la propagation du coronavirus, en particulier le confinement systématique. La réalité sur terrain paraît bien loin des préoccupations du CCO. Le respect du confinement semble laisser à désirer. Le matin jusqu’à midi, les rues de Tanà sont noires de monde dont la très grande majorité ne porte pas de masque. Le tableau qui s’offre à nos yeux donne l’impression que la pandémie du Covid-19 ne touche point certains groupes de la population. Un défi de taille qu’il faudra relever à n’importe quel prix.
Les dirigeants qui affrontent un double combat se doivent de faire preuve d’ingéniosité pour faire « plier » les récalcitrants sans créer des tensions et réussir la bataille contre le Covid-19.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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