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Diminution du nombre de personnes dans les sites d'hébergement. Le niveau de l'eau commence à baisser à Antananarivo autant que le nombre de personnes prises en charge au niveau de ces sites. Dans la journée d'hier, 5 568 personnes ont déjà quitté les lieux et sont rentrées chez elles. Cependant, il reste encore 55 859 sinistrés, répartis dans 90 sites actifs. La majorité d'entre eux sont des familles dont les cases sont totalement détruites, ou se trouvant aux environs des rivières d'Ikopa, Sisaony et Imamba.

Le groupement de la Gendarmerie d’Alaotra-Mangoro, sous la férule du colonel Fenohery-Saotra Rakotonirina, rassure. Une information diffusée hier après-midi a fait savoir la capture de quatre ravisseurs dont une femme. Leurs armes et talismans sont déclarés saisis d’office. Quatre autres sont en fuite et les gendarmes se lancent sur leurs traces. La bande a écumé la partie sud-ouest du District d’Ambatondrazaka. Ses membres opèrent dans les Communes rurales de Tanambao- Besakay et de Soalazaina, là où un gendarme en service commandé était tué par des hors-la-loi exactement un an passé.

Alors que les plaies laissées par Ana restent encore ouvertes pour certaines populations et localités de la Grande île, voilà qu'une tempête tropicale se profile à l'horizon. Deuxième tempête tropicale de la saison cyclonique 2021/2022, elle est baptisée hier sous le nom de Batsirai. Les prévisions émises par les spécialistes, bien que rassurantes pour l'instant, inquiètent plus d'un résident de Madagascar. La Grande île se trouverait en effet dans la ligne de mire de Batsirai qui pourrait impacter la météo la semaine prochaine. Rien n'est pourtant encore sûr.

Au beau fixe. Cet adjectif qualifie la coopération entre l'Inde et Madagascar depuis des décennies, à en croire l'ambassadeur indien Abhay Kumar. « Nos deux pays ont des relations bilatérales cordiales et amicales depuis l'indépendance de Madagascar en 1960. Nous avons plusieurs programmes de coopération en cours dans les domaines de l'aide humanitaire, de l'éducation, de la santé et du renforcement des capacités, qui sont bénéfiques pour le peuple malagasy », s'est-il exprimé.

Solidarité sans frontières

Publié le jeudi, 27 janvier 2022

Face à l'immensité des besoins suite au passage de « Ana », l'Etat fait appel à la solidarité de tous  azimuts, en interne et en externe. Le bilan s'alourdit au fil du jour. On recense à la date de mercredi 26 janvier 41 victimes, 110 000 personnes sinistrées, 71 180 déplacés de leurs domiciles pour être hébergés dans des sites parfois de fortune. Tandis que les dégâts matériels  ne sont pas non plus à sous-estimer.

Appel à l'aide internationale ! Au vu des dommages laissés par les dernières intempéries survenues dans le pays, toutes les conditions sont désormais réunies pour décréter l'état de sinistre national. Comme il fallait s'y attendre, la décision dans ce sens a ainsi été prise lors du Conseil des ministres qui s'est tenu hier au Palais d'Etat d'Iavoloha. Un état des lieux des dégâts laissés par les dernières intempéries a occupé une grande partie de l'ordre du jour lors de cette réunion. Selon le dernier bilan émanant du ministère de l'Intérieur, les fortes pluies causées par le passage du cyclone Ana a fait 41 morts. En revanche, le nombre de sinistrés est passé de plus de 110 000 (bilan BNGRC du 26 janvier) à 55 332 hier.  

Plus que quelques jours à compter et la centrale hydroélectrique de Farahantsana entrera dans les phases d’essai technique selon le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures. L’opérationnalisation de cette centrale contribuera à réduire en grande partie les coupures et délestages subis par les usagers du Réseau interconnecté d’Antananarivo ou RIA. Lancé en 2018, les travaux de construction de cette centrale sont sur le point d’être achevés.

LA UNE DU 28 JANVIER 2022

Publié le jeudi, 27 janvier 2022


Madagascar a fini l'année 2021 et amorcé l’année 2022 du bien mauvais pied, avec une autre éclosion de la Covid-19, d'un nouveau trafic d'or, d'un meurtre ignoble et d'intempéries mortelles, reléguant par ailleurs au second plan certains dossiers brûlants du pays.
En effet, l'actualité de la Grande île a été marquée ces dernières semaines notamment par l'affaire du trafic de 49,5 kilos d'or interceptés aux Comores. Une affaire dans le cadre de laquelle 2 ressortissants malgaches avaient été interpellés puis extradés récemment vers Madagascar après des négociations menées par une délégation menée par le ministre de la Justice. Enquêtés au niveau de la section de recherche criminelle de la Gendarmerie puis traduits devant le Pôle anticorruption, les deux présumés trafiquants ont été placés en détention provisoire à Antanimora, dans le cadre du trafic d'or en Afrique du Sud, avant possiblement un nouveau déferrement dans le cadre du trafic des Comores.
Le décès tragique de Junot Ramananarivo, secrétaire général de l’association Union Emergence Madagascar (UEM), dimanche 16 janvier en fin d’après-midi, a également marqué l'actualité du pays dernièrement. Le jeune opérateur a succombé, après avoir reçu un coup de couteau au niveau de la poitrine dans une rixe l’opposant à un ressortissant français ayant un litige financier avec le défunt. Actuellement, le présumé assassin est placé en détention à Antanimora. A ces deux faits divers s'ajoutent notamment les intempéries qui ont frappé le pays ces derniers jours ayant fait plusieurs dizaines de décès et plusieurs milliers de sinistrés dans le pays.
Relégués au second plan
Ces faits d'actualité ont mis au second plan plusieurs autres grandes affaires dans le pays. Pour ne citer que l'affaire des 600 kilos de cocaïne, dissimulés dans des sacs de sucre, découverts par les gendarmes malgaches dans la ville de Toamasina au mois de novembre de l'année dernière. Selon des sources bien informées, cette drogue est en provenance d’Amérique latine et devait être expédiée vers l’île Maurice. Son introduction à Madagascar aurait donc été par erreur. Toutefois, malgré son caractère illicite, le produit a bel et bien pu sortir du port en ayant été placé avec des sacs de sucre. Les enquêtes menées par la Gendarmerie nationale, en étroite collaboration avec la brigade de stupéfiants, les militaires français et américains, ont conduit à l’arrestation d’une personne, présumée responsable de ce trafic, qui pourrait avoir été chargée de la réexpédition de la marchandise vers sa destination finale. Il a été dit que d'autres personnes étaient également recherchées. Où en est-on ? Quid de l'implication du propriétaire de la marchandise et de l'importateur?
L'affaire Raoul Rabekoto a également été "noyée" dans le lot d'informations qui se sont déversées dans le pays dernièrement. Selon les dernières communications faites par le Gouvernement dans ce dossier, l'ex-directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale est détenu à Cotonou au Bénin depuis novembre dernier. Des démarches en vue de l'extradition de l’individu auraient également été entamées, selon une note verbale du ministère des Affaires étrangères. La question que se posent les observateurs est de savoir quelles en sont les suites? Reconnu coupable de détournement de deniers publics et de corruption, Raoul Arizaka Rabekoto avait été condamné par la Justice, entre autres, à 10 ans de travaux forcés, en septembre. Il n'était pas passé par la case prison car il s'était envolé vers d'autres cieux bien avant son procès. Il avait été révoqué du corps de la magistrature par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), érigé en conseil de discipline à la fin du mois d’octobre. L'ex-patron de la CNaPS faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international et d’une notice rouge émise par Interpol, ce qui a abouti à son arrestation au Bénin.
La Rédaction

La galère !

Publié le mercredi, 26 janvier 2022

Coupures intempestives d’eau ! Délestages ininterrompus !  Crues et débordements d’eaux incontrôlables ! Inflations insaisissables ! Insécurité terrifiante ! La pauvreté à fleur de peau ! Avec en toile de fond, la crise sanitaire due à la troisième vague de la Covid-19. Tel est le menu au quotidien du commun des mortels. La galère, dans tous ses états !
Dur, dur fin et début d’année ! A la dernière quinzaine de l’année écoulée et à peine qu’on franchisse  la deuxième quinzaine du premier mois de la nouvelle année que voilà le pays vive dans la tourmente. Les beaux discours de nouvel An et les belles paroles de vœux et de souhaits partent en fumée.
Tout a commencé le 20 décembre 2021. Le boutre M/S Francia fait naufrage au large de Soanierana-Ivongo faisant 36 décès, 49 disparus et … 45 rescapés. En outre, l’Armée a perdu deux de ses meilleurs Officiers supérieurs. Ce qui a amené le Chef de l’Etat Rajoelina à décréter le 23 décembre une journée de deuil national.
 Le lundi 17 janvier, panique à bord ! Le cyclone « Ana » abat sa maudite carte sur Madagasikara en le traversant d’est au nord-ouest. De fortes précipitations  s’ensuivent. La Capitale et ses périphéries  se trouvent dans l’eau. Les lits de rivière de Sisaony et d’Ikopa débordent. On parle de « crue historique » qui rappelle les grandes inondations de 1958 à Tanà. La Région d’Analamanga traverse l’un des pires moments de son histoire. Dans les Régions d’Atsinanana et du triangle du Nord (Sava et Diana), « Ana » fait très mal. Et dire qu’on n’en est qu’au premier cyclone de l’année. Courage mon ami !
Des dégâts collatéraux comme les délestages à longueur de la journée viennent compliquer la vie et aussi et surtout l’inflation qui va de mal en pis n’arrange guère la situation. Au fait, le citoyen lambda s’étouffe et meurt à petit feu dans son petit coin !
 Au final, la galère vécue durement en ce moment dénote au moins trois grandes failles dans la gestion des affaires nationales.
D’une part, les débordements des eaux dans la ville d’Antananarivo aux premières précipitations font apparaître au grand jour le dysfonctionnement dans la gestion des remblais sur la plaine de Betsimitatatra qui laisse échapper un relent de corruption.
D’autre part, la galère fait ressurgir le manque cruel de capacité d’anticipation au niveau de certains responsables. On a fortement l’impression d’avoir affaire à une gestion d’épicerie. Le Président de la République lui-même devait déplorer ce grave défaut à l’endroit du BNGRC et les autres Services publics concernés y comprise la JIRAMA. En effet, on comprend difficilement pourquoi la Société nationale ne dispose même pas d’un dépôt d’huile lourde. Un produit indispensable pour faire tourner la machine qui alimente le courant électrique dont la Capitale a formellement besoin.
Et enfin, la galère que le bas peuple subit dérive aussi de l’anarchie dans tous ses états qui règne dans la ville et qui a tendance à perdurer. Entre autres, les ordures jetées n’importe où et les constructions sauvages qui se multiplient comme des champignons sauvages dans la jungle montrant ainsi l’impuissance de ceux qui tiennent la manette de la ville sinon la puissance des espèces sonnantes et trébuchantes.
L’instant est grave ! Remettons les pendules à l’heure.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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