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La montée des eaux, ayant engendré des milliers de sinistrés dans presque toute la Grande île, ne freine en rien la propagation de la Covid-19. Au contraire, les opérations de sauvetage et leur prise en charge dans des endroits particuliers empirent la situation épidémiologique liée au coronavirus. Même si aucun chiffre n'a été révélé jusqu'à ce jour, les personnels médicaux mobilisés auprès de ces sites d'hébergement des sinistrés dans la Capitale effectuent régulièrement des dépistages Covid-19 après la détection de symptômes et dont les résultats se sont révélés positifs. Un responsable auprès du ministère de la Santé publique  a également confirmé hier que des cas positifs y sont effectivement recensés. 

Velirano dérange !

Publié le mardi, 25 janvier 2022

Les projets phares du Président Rajoelina perturbent. Dans la perspective de démarrage de gros chantiers promis par le candidat portant le dossard numéro 13 du MAPAR, certains acteurs politiques locaux, aux esprits obtus animés par l'obscurantisme, lèvent les boucliers. Sous d'autres cieux également, certains parlementaires de l'ancienne puissance coloniale montent au créneau et se permettent de remettre en cause un des projets-clés du régime. En effet, Velirano dérange ! On ne se prive pas par tous les moyens de le gêner et de lui jeter des bâtons dans les roues.

Avis aux réalisateurs malagasy. La plateforme de divertissement Netflix a annoncé l’allocation d’une somme d’un million de dollars via son nouveau Fonds de bourses d’études Netflix Creative Equity (CESF). Les réalisateurs ou vidéastes malagasy sont concernés par cet appel à candidatures et ils sont invités à saisir cette grande occasion.

Un bel exemple d'hospitalité ! L'Eglise de  Jésus - Christ des Saints des derniers jours (Mormons) s'est proposée à l'accueil des sinistrés dans leurs locaux, dont celui sis à Ampitatafika entre autres. La même église a fait part de sa volonté à coopérer entièrement avec l'Etat dans la prise en charge des victimes des dernières inondations. Une initiative saluée par le Président Andry Rajoelina au cours de sa descente dans l'Atsimondrano dans l'après - midi d'hier afin de constater de visu la situation des sinistrés dans cette partie d'Antananarivo.

48 heures après, la circulation sur l’axe Antananarivo –Toamasina est rouverte grâce à une déviation provisoire. Pour rappel, suite aux intempéries, une buse sur la Route nationale 2 sur la portion entre Manjakandriana et Moramanga, a cédé sous la pression de l’eau. Un affaissement, sous forme de trou béant, s’est formé au beau milieu de la voie. 

LA UNE DU 26 JANVIER 2022

Publié le mardi, 25 janvier 2022


Dans certains quartiers du centre de la Capitale et ses environs, les drames liés aux éboulements ou aux effondrements de maisons ont endeuillé des familles, du moins pour les 48 dernières heures. La seule nuit de dimanche dernier, ces accidents ont entraîné la perte de plusieurs personnes dont deux enfants. C’était le cas vers 2h du matin à Ankadifotsy-Ambodivona où un parking s’est effondré brutalement au-dessus de deux habitations, entraînant dans cette même chute 8 véhicules garés à l’endroit. La batterie qui soutenait le mur de soutènement de ce parking s’est brutalement fracturée. Sept personnes qui y étaient logées ont alors péri, du moins selon un bilan des sapeurs-pompiers. Le corps de la septième victime n’a pu être dégagé des décombres que vers 18h, hier, selon le capitaine chef de corps des sapeurs-pompiers de Tsaralalàna. Les recherches entamées vers les premières heures de la matinée ont permis de retrouver les dépouilles ensevelies par les ruines des deux enfants victimes. Il s’agit de deux garçons de 4 et 8 ans d’une fratrie. Ce n’est aussi que vers le milieu de l’après-midi que le corps d’un adulte fut finalement extrait des ruines, et ce, au prix d’intenses explorations par les sapeurs-pompiers.
Si les opérations de sauvetage étaient une affaire, les tentatives afin de soustraire les voitures de ces pièges laissés par les éboulis, en était une autre. Selon toujours une source auprès des sapeurs-pompiers, la moitié de ces véhicules ont pu être remontés à la surface vers le début de la soirée. Les soldats du feu joints à leurs homologues du corps de la protection civile ou CPC ont alors rempli leurs missions, parfois dans des conditions périlleuses.
D’après le chef Fokontany, certains propriétaires, pour ne pas dire la majorité, n’auraient aucune autorisation pour accéder, sinon utiliser ce parking. “Vers 2h du matin, l’infrastructure a éclaté. Il s’avérait que la batterie n’aurait pas tenu à la fois par trop d’humidité mais aussi par la masse des voitures garées dans ce parking”, déclare-t-il. Une déclaration qui étonné plus d’un puisque l’on ne peut s’empêcher de s’interroger pourquoi n’avait donc pas pris une mesure, afin que le drame ne se produise.
Enfin, à Ankadikely-Ilafy, 2 personnes ont également péri dans les mêmes et pires conditions qu’à Ankadifotsy. Idem à Ampefiloha où seuls deux garçons, actuellement hospitalisés, ont pu survivre à la suite de l’effondrement de leur maison. Dans l’après-midi hier, des proches des victimes se sont finalement manifestés pour venir au chevet de ces enfants dont les parents ont trouvé la mort dans le drame.
Franck R.

Et rebelote !

Publié le lundi, 24 janvier 2022

Décidément, personne n’est responsable dans ce beau pays ! On se lance la balle ! On se file la patate chaude ! On se rejette la responsabilité ! Et rebelote !
20 décembre 2021, le bateau M/S Francia fait naufrage au large de Soanierana-Ivongo. Le bilan est lourd : 36 décès, 49 disparus et 45 rescapés (seulement) sans oublier les dégâts matériels.
Un boutre destiné uniquement au transport de marchandises partait de Toamasina. Non seulement il est bourré à bloc, mais il y avait également à bord des passagers clandestins au nombre de 130. En somme, le bateau est totalement surchargé et se trouva dans une condition difficile à manœuvrer ! Les conditions météorologiques défavorables étant, le capitaine- propriétaire du bateau n’arrivait plus à maîtriser le contrôle du commandement. Résultat : le naufrage faisant de nombreuses  victimes ! A noter qu’en plus ce drame a coûté la vie à deux brillants colonels de l’Armée des suites du crash d’un hélico dépêché sur place à savoir, le colonel Hery Rakotomiliarison, commandant de la Base aéronavale d’Ivato, un pilote hors pair mais le sort en a voulu autrement et  le colonel Olivier Andrianambinina, directeur de la sécurité à la Primature. Par contre, le Général Gellé, secrétaire d’Etat chargé de la Gendarmerie et l’adjudant-chef Laitsara Jimmy à bord du même hélico ont pu être récupérés vivants. Le Chef de l’Etat Rajoelina décréta une journée de deuil national ce jeudi 23 décembre 2021. C’est une tragédie nationale !
Depuis cette date du 20 décembre jusqu’à ce jour, la responsabilité de ce drame n’a jamais été rétablie. Et pour cause, les principaux responsables tournant autour se rejettent la balle à commencer par l’APMF en passant par le BGNRC en arrivant au ministère de tutelle. Au final, personne n’est responsable ! A signaler que le capitaine-propriétaire du bateau demeure introuvable.
Le lundi 17 janvier, à l’issue de fortes précipitations, les eaux montent et inondent les zones de basse altitude d’Antananarivo et environs immédiats. Les lits des rivières d’Ikopa et de Sisaony débordent et menacent la Ville des Mille. Les populations des bas quartiers se sauvent et prennent d’assaut les habituels centres d’hébergement (gymnase d’Ankorondrano, stade couvert de Mahamasina, etc.) Pris de court, les dirigeants s’affolent, quelque peu, et tentent de prendre en main le contrôle de la situation. Le Président de la République en personne dirige et coordonne les opérations sur terrain. On déplore un  lourd bilan : 26 décès, au moins 35 362  sinistrés et 27 022 déplacés sans compter les importants dégâts matériels (maisons d’habitation, etc.)
Observateurs et simples citoyens se rejoignent à l’idée que deux phénomènes majeurs expliquent les débordements d’eaux sinon les crues constatés dans les bas quartiers causant de grosses pertes en vies humaines et des dégâts matériels non négligeables. D’abord, les remblaiements sauvages sur la plaine de Betsimitatatra et dans certains quartiers de la ville. Ensuite, les ordures et détritus jetés n’importe où obstruant les canaux d’évacuation déjà en état de délabrement.
Maintenant, il va falloir établir les responsabilités face à cette anarchie ambiante dans la gestion des remblais qui conduisent à des dégâts en vie humaine et en matériels importants
Mais dommage, personne n’est responsable. On se jette la balle entre BGNRC, CUA et le ministère de tutelle. Et rebelote !
Ndrianaivo

La une du 25 janvier 2022

Publié le lundi, 24 janvier 2022


Le passage de la dépression tropicale devenue cyclone « Ana » a laissé de lourds dégâts à Madagascar. Outres les inondations, plusieurs routes nationales ont été coupées à cause de glissements de terrain. A l’instar de la route nationale N°2 qui est coupée depuis dimanche au niveau de Moramanga et Manjakandriana ou encore la RN21 et RN44 ayant recensé au moins une quinzaine d'éboulements et des glissements de terrain. Sur la RN2, la buse qui a traversé cet axe n’a pas résisté à la pression de l’eau et cédé, entraînant un affaissement sous forme d’énorme trou au milieu de la voie. La circulation y est complètement interrompue et de nombreux véhicules y sont bloqués. Le Premier ministre Christian Ntsay a fait le déplacement à Moramanga pour constater de visu les dégâts et trouver des solutions avec le ministre des Travaux publics, Jerry Hatrefindrazana. D’aucuns n’ignorent le rôle stratégique de cette RN2, si ce n’est que pour le transport des marchandises en provenance ou à destination du Port de Toamasina.
En attendant que la voie soit rétablie à son état initial, une mesure d’urgence qui consiste à l’installation d’une déviation ainsi que la mise en place d’un point Bailey au PK 108+600 à l’entrée de Moramanga a été décidée. Il s’agit d’une solution provisoire en attendant la réhabilitation du dalot emporté par les eaux. Les matériels et équipements dans ce sens ont déjà été transportés sur les lieux. Parallèlement, les engins destinés à la réhabilitation des infrastructures routières ont été mobilisés pour enlever les crues et rendre les axes opérationnels.
Aucune pénurie en vue
Le chef du Gouvernement a rassuré la population face à la crainte d’éventuelles ruptures de stock en matière de carburant. « Les stocks à Antananarivo sont entièrement suffisants. Une fois que la circulation sera rétablie, les produits et marchandises continueront aussi d’être acheminés normalement », a déclaré le locataire de Mahazoarivo. En effet, les périodes de catastrophes constituent des périodes favorables aux spéculations perpétrées par des personnes malintentionnées. A part les carburants, les produits de première nécessité sont également les cibles des profiteurs. A en croire le chef du Gouvernement, aucune pénurie n’est donc pas en vue.
Sur un tout autre sujet relatif à coupure d’eau qui frappe la ville de Moramanga depuis trois jours, le numéro deux de l’Exécutif promet un retour progressif de l’approvisionnement en eau à partir de ce jour ou dans l’après – midi au plus tard. Moramanga fait partie des localités touchées par le passage du cyclone Ana pendant le week – end. La ville compte près de 1000 sinistrés qui sont pris en charge par les autorités concernées telle que le BNGRC.
S.R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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