Publié dans Société

Gendarmerie d’Alaotra-Mangoro - Quatorze ravisseurs capturés

Publié le jeudi, 27 janvier 2022

Le groupement de la Gendarmerie d’Alaotra-Mangoro, sous la férule du colonel Fenohery-Saotra Rakotonirina, rassure. Une information diffusée hier après-midi a fait savoir la capture de quatre ravisseurs dont une femme. Leurs armes et talismans sont déclarés saisis d’office. Quatre autres sont en fuite et les gendarmes se lancent sur leurs traces. La bande a écumé la partie sud-ouest du District d’Ambatondrazaka. Ses membres opèrent dans les Communes rurales de Tanambao- Besakay et de Soalazaina, là où un gendarme en service commandé était tué par des hors-la-loi exactement un an passé.

Une série d’enlèvements sévit dans les deux circonscriptions depuis le début du mois, souligne la source. Un informateur a indiqué aux gendarmes le lieu de résidence des ravisseurs. Ceux-ci se sont réfugiés aux environs du Fokontany de Maromby, Commune rurale d’Amparatanjona, District d’Anjozorobe. Les kidnappeurs ont demandé aux victimes de fortes sommes en échange de la libération des otages.

Perquisitions

Sitôt informés, huit éléments opérationnels dirigés par le lieutenant Fidimalala se sont dépêchés sur les lieux suspects en vue de ratisser et capturer les ravisseurs. En cours de route, les patrouilleurs ont reçu des renseignements qu’une dame dénommée Vero demeurant à Ambohimena, Fokontany Mahalasitra, Commune rurale de Betatao, District d’Anjozorobe, est l’épouse d’un certain Jimmy, parmi les ravisseurs notoires. La dame a dénoncé les auteurs, co-auteurs et complices de ces actes, d’où les arrestations.

Au cours des perquisitions, les gendarmes ont découvert un arsenal composé de deux armes à feu artisanales démontées en pièce par pièce, quatre étuis dont deux calibres 12 et deux étuis de masse 36 (lotissement SFI 81 7,5), un pantalon camouflé, trois mohara (talismans). Le groupe d’appui à la police judiciaire d’Alaotra-Mangoro est saisi d’affaire.

Malgré lui, le District d’Anjozorobe a été ces dernières années réputé pour les kidnappings. A l’instar du tristement célèbre Del Kely, neutralisé le 13 mai 2021 à Ambohibolakely, Morarano Gara, Moramanga, les criminels y élisent domicile à leur guise. De leur côté, les éléments de la Gendarmerie, qu’ils soient d’Analamanga ou d’Alaotra-Mangoro, ne plaisantent pas.

Femme enceinte

La semaine passée, par exemple, l’équipe du jeune et très efficace capitaine Safidiniavo Toky Andriambeloniaina, commandant de la compagnie de l’Imerina Central, a éliminé deux ravisseurs récidivistes à Anjozorobe. Ces derniers savaient qu’ils ont en face d’eux des soldats de la loi qui ne reculent pas devant des ennemis farouches. Force leur est de se replier dans la plaine de Mangoro, juste à côté, pour y perpétrer leurs actes.

En effet, les habitants des Communes dans la partie nord du District de Moramanga sont aux abois ces dernières semaines. De temps à autre, certains reçoivent des appels ou des messages les prévenant de préparer telle ou telle somme sinon un ou des membres de la famille seraient enlevés.

Le 22 décembre, cinq personnes dont une femme enceinte, étaient effectivement ravies par des inconnus. Les otages ont retrouvé leur liberté dix jours contre le paiement d’une centaine de millions d’ariary. La transaction aurait eu lieu non loin d’Anjozorobe.

M.R.

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Editorial

  • Au beau fixe !
     Le Président de la République de Madagasikara Rajoelina Andry NIrina a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha la ministre des Affaires étrangères du Japon Yoko Kamikawa. Une rencontre que certains observateurs qualifient d’historique sinon d’inédite.Le Japon faisait partie des pays ayant noué une relation diplomatique avec la jeune République malagasy. L’empire du Japon était ainsi présent dès les premières heures du retour de la Grande île à l’indépendance en 1960. Seulement voilà, en soixante ans de relation diplomatique, c’est la toute première fois qu’une haute personnalité japonaise du rang de chef de la diplomatie ait pu effectuer une visite officielle au pays. Une grande première que nous, Malagasy, nous ne voulions pas passer inaperçue traduisant ainsi une relation au beau fixe entre les deux Nations voire entre les deux peuples.Le pasteur Ravelojaona, 1879 – 1956, fasciné par le parcours fulgurant de l’économie japonaise à partir du début du siècle…

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