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« Avoir deux poids … ! »

Publié le mercredi, 02 mars 2022

« Avoir deux poids et deux mesures ! » Cette expression populaire de souche française datant du XVIIIème siècle nous claque en pleine figure en cette période de turbulence en Europe. Elle signifie « juger deux choses analogues avec partialité, selon deux règles différentes » (Larousse).

Relance progressive du secteur. « Le tourisme a été l'un des secteurs les plus touchés de l'économie en raison de la pandémie de Covid- 19 dans tous les pays, y compris l'Inde et Madagascar. Alors que nous surmontons les défis que nous a lancés la pandémie au cours des deux dernières années, l'ambassade de l'Inde à Madagascar prend l'initiative de promouvoir le tourisme entre l'Inde et Madagascar ».

Rassurant, Germain, le directeur général des impôts s’est tourné vers les opérateurs privés, hier, à la Chambre des commerces et des industries d’Analamanga, à l’occasion du dialogue public-privé organisé pour l’élaboration de la prochaine loi de finances. En ce qui concerne la partie concernant la suppression des avantages fiscaux des entreprises franches, le premier responsable du Fisc a tenu à mettre les point sur les « i ».

L’ambianceur est dans nos murs. Ca y est, l’un des patriarches du monde du DJ surnommé Dj Dina, qui réside en France, est arrivé dans la Grande île, le week-end dernier. Il est parmi nous pour la grande tournée qu’il a peaufinée depuis déjà quelques mois. Pour son entrée en scène, Dj Dina a choisi de visiter Mahajanga où il donnera deux rendez-vous inédits.

Des conclusions alarmantes ! Tel se résume le 6ème rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) intitulé : « Changement climatique 2022 : impacts, adaptation et vulnérabilité ». Dans un communiqué hier, le WWF (Fonds mondial pour la nature) à Madagascar attire l'attention sur ledit rapport qualifié de « véritable appel de détresse ». En effet, les conclusions du Groupe d'experts portent sur 4 grands axes importants dont l'injustice climatique à laquelle les régions les plus pauvres du monde, à l'instar de Madagascar, sont sujettes. 

L'orage qui s'est abattu, mardi après-midi sur la Capitale, a fait des victimes dans différents points d'Antananarivo, mais également de ses environs. C'est le cas de cette écolière de 10 ans qui avait été entraînée par les torrents à Ambatomaro. Le drame est survenu peu de temps après la sortie des classes et où la petite se trouvait en chemin qui doit mener chez elle, bravant ainsi le danger qui l'avait guettée.

LA UNE DU 03 MARS 2022

Publié le mercredi, 02 mars 2022

La une du 2 mars 2022

Publié le mardi, 01 mars 2022


L’Association des médiateurs culturels au niveau du Centre de ressources des arts actuels de Madagascar (ADMC-CRAAM), sise à Ankatso, a lancé l’ouverture de l’inscription pour une résidence de formation en montage de spectacle « voix et mouvement », s’adressant à tous les danseurs de différents styles, aux slameurs ainsi qu’aux comédiens. Cette initiative a comme objectif  d’apprendre et de maîtriser le processus de création d'un spectacle de danse ou encore de théâtre avec la chorégraphe et metteuse en scène de renom, Jessica Henou. En effet, la résidence a ouvert ses portes depuis dimanche dernier. La formation se fait en 4 phases biens distinctes, notamment la préparation c’est-à-dire la recherche de connaissances, l’exploration de différentes pistes, l’incubation ou la combinaison et la synthétisation des  différents éléments, et enfin la vérification d’une réponse par rapport à une thématique ou une problématique initiale.
Acquis
Cette formation est une occasion pour les danseurs et comédiens qui participent à cette résidence d’acquérir la capacité d’élaborer un spectacle de danse et de théâtre à partir de différents processus de création. A l'issue de cette formation, les artistes participants acquerront la capacité à produire de nombreuses idées à partir d’un stimulus, ainsi que la capacité d’associer, combiner et synthétiser différents éléments au sein d’une œuvre. A noter que l’apprentissage des voix et mouvement, l’écriture textuelle et gestuelle, l’écriture du plateau et la dramaturgie sont les éléments de base de cette résidence. Cette formation entre toujours dans l’objectif de l’ADMC-CRAAM qui œuvre dans la structuration, la professionnalisation et la valorisation du secteur artistique malagasy, tout en offrant à ces artistes et acteurs culturels une visibilité accrue. La résidence se poursuivra jusqu’au vendredi 4 mars et se terminera par la restitution des artistes.
Sitraka Rakotobe



Le communiqué rendu public par la délégation de l’Union européenne à Madagascar avant-hier continue de faire parler dans les salons huppés de la Capitale. Ce communiqué fait état notamment d’une démarche conjointe de la communauté internationale à Madagascar sur l’agression de la Fédération de Russie contre l’Ukraine. Une démarche présentée au ministre des Affaires étrangères Patrick Rajoelina, demande sans aucune pincette à Madagascar de clarifier sa position dans le conflit en Ukraine et de le communiquer publiquement. Les parties à cette initiative attendent par ailleurs que Madagascar se joigne à leur prise de position en soutenant une proposition de résolution de l’Assemblée générale des Nations unies, condamnant les actions russes, et qui devrait être soumise au vote ce jour. Pour motiver leur démarche, la délégation de l’UE, l’Allemagne, la République de Corée, les Etats-Unis, la France, le Japon, la Norvège, le Royaume-Uni, brandissent le respect du droit international, dont la Charte des Nations unies. Par exemple, les Occidentaux accusent la Russie de violer l’article 2 de la Charte des Nations unies, intimant à leurs membres de s’abstenir de menace et de recours à la force pour régler une crise. Ils mettent aussi en avant le respect de la souveraineté et l’indépendance de l’Ukraine.
Des arguments et une pression sur Madagascar qui ont fait tiquer plusieurs observateurs malagasy. Ces derniers de soutenir que, sur le principe, « encourager » Madagascar à prendre position sur la base du droit international dont la Charte des Nations unies, la souveraineté ou encore l’indépendance d’un pays, tout le monde est d’accord. Cependant, il faudrait que ces pays encouragent aussi à ce que ces principes soient respectés par tous les Etats. Et de déplorer à cet effet que nombre de résolutions des Nations unies sont et demeurent encore aujourd’hui non respectées. Pour ne citer que celle concernant les îles Eparses de Madagascar. Faut-il ainsi rappeler que le 12 décembre 1979, une résolution a été adoptée par les Nations unies, enjoignant au « Gouvernement français d’entamer sans plus tarder des négociations en vue de la réintégration des îles Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India, qui ont été séparées arbitrairement de Madagascar ». Cette même année, l’ONU avait invoqué, en faveur de Madagascar, « la nécessité de respecter scrupuleusement l’unité nationale et l’intégrité territoriale d’un territoire colonial au moment de son accession à l’indépendance ». Une résolution qui est restée sans suite. La France a adressé une fin de non-recevoir à cette résolution non contraignante. Un sujet qui n’est jamais revenu à l’ordre du jour des Nations unies pour des raisons inconnues.
La Rédaction


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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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