Publié dans Editorial

« Avoir deux poids … ! »

Publié le mercredi, 02 mars 2022

« Avoir deux poids et deux mesures ! » Cette expression populaire de souche française datant du XVIIIème siècle nous claque en pleine figure en cette période de turbulence en Europe. Elle signifie « juger deux choses analogues avec partialité, selon deux règles différentes » (Larousse).

La guerre en Ukraine opposant deux Etats souverains, la Russie et l'Ukraine, nous révèle des enseignements révélateurs sur les relations internationales. L'Ukraine et la Russie, deux anciennes Républiques socialistes fédératives et soviétiques, parmi les seize que composaient l'Union des Républiques socialistes et soviétiques (l'URSS) partagent une même racine linguistique, le slave, et une même frontière. En fait, deux anciens frères ! Au moment de l'éclatement de l'URSS, en 1990, du temps de Mikail Gorbatchev, ils deviennent deux Etats indépendants et souverains. Leurs relations furent amicales sinon fraternelles jusqu'au moment où le peuple ukrainien se débarrassait de Ianoukovitch, le Chef d'Etat et allié fidèle de Moscou et se tourne à l'Ouest vers les pays européens proches des Etats occidentaux tels les Etats-Unis en 2014. Un virage à droite que Kremlin n'apprécie guère ! L'Ukraine ne s'arrête pas là. Elle demande son adhésion à l'OTAN, ce qui provoque l'ire et la profonde méfiance de Moscou.  De cette guerre que certains n'hésitent pas de qualifier d'anachronique et surtout fratricide, le monde se divise en deux « blocs » ou plutôt en deux camps. Telle une poire, coupée en deux, la communauté internationale est partagée d'une part en monde soutenant l'Ukraine à savoir les pays occidentaux regroupés au sein de l'OTAN, d'autre part, le groupe se rangeant du côté de la Russie dont entre autres la Chine. Il y a une troisième voie où l'on peut citer l'Inde et une bonne partie des Etats africains dont Madagasikara. On a choisi l'option 

« non-alignée ». Et cela, en dépit de la pression directement indirecte de la part des partenaires techniques et financiers pour ne citer que l'Union européenne qui ouvertement « invite » la Grande île à se ranger de leur côté. On connait la décision de l'Etat malagasy.

Au-delà de ce micmac de la « communauté internationale », version occidentale, accompagnant Madagasikara financièrement qui de fait se permet d'enjoindre Madagasikara, un pays souverain à condamner l'invasion russe en Ukraine.

Nombre d'observateurs s'étonnent de ce geste « inamical et incompris » des pays partenaires frisant le « deux poids, deux mesures ». Madagasikara se sent lésé. Quand le Chef d'Etat français Emmanuel Macron, en visite aux îles Eparses, sur le sol des Glorieuses, clamait sur le toit « Ici, c'est la France ! » Aucun des pays de l'UE, jaloux de la souveraineté d'un pays et du respect de la résolution des Nations unies, n'a pipé mot pour condamner ce geste anti-Charte universelle de la France. Madagasikara condamne avec fermeté cette position de deux poids, deux mesures adoptée par ces pays dit « amis ».

Etant vu, l'envolée des prix du gaz sur le marché international, Madagasikara réitère fortement la rétrocession de ces îles appartenant naturellement au territoire la République Malagasy. Une démarche ou lutte engagée par Madagasikara depuis quatre décennies que l'ONU approuve officiellement. Il est temps que la France se ressaisisse et reconnait la légitimité de Madagasikara sur les îles Eparses.

Ndrianaivo

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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