Publié dans Politique

Pluie diluvienne à Tanà - Une fillette décédée, deux personnes portées disparues

Publié le mercredi, 02 mars 2022

L'orage qui s'est abattu, mardi après-midi sur la Capitale, a fait des victimes dans différents points d'Antananarivo, mais également de ses environs. C'est le cas de cette écolière de 10 ans qui avait été entraînée par les torrents à Ambatomaro. Le drame est survenu peu de temps après la sortie des classes et où la petite se trouvait en chemin qui doit mener chez elle, bravant ainsi le danger qui l'avait guettée.

“Tout est arrivé très vite et nul n'a soupçonné une seconde que les torrents allaient emporter la fillette jusque dans une canalisation sise à quelques mètres du point où l'eau a commencé à l'emporter”, déclare un témoin. Effectivement, c'est là où le bât blesse. La victime qui a pourtant l'habitude d'emprunter le même chemin chaque jour semble ne s'attendre guère à ce que les flots, qui se gonflaient à une vitesse vertigineuse, étaient si puissants au point de l'entraîner jusqu'à ce canal où l'eau tourbillonnait dangereusement. “Le corps de la fille y fut retrouvé, et une fois que les éléments se sont apaisés. Ce sont des riverains qui l'y ont repérée”, raconte une source auprès des sapeurs-pompiers. La dépouille de la victime devra être autopsiée à la morgue de l'hôpital d'Ampefiloha. 

Parallèlement, deux autres personnes sont toujours portées disparues. L'une de celle-ci, dont on ignore s'il s'agit d'un homme ou d'une femme, se serait noyée dans une rivière de la localité de Tsarafara à Sabotsy Namehana, après que les torrents l'ont entraînée jusque-là. Toute la journée d'hier, des plongeurs des sapeurs-pompiers auraient exploré le fond de ce cours d'eau afin de tenter de retrouver les traces de la victime, mais en vain. En fin d'après-midi, hier, toujours aucune nouvelle de celle-ci. “Nos éléments ayant participé à sa recherche sont désormais rentrés à la caserne sans qu'ils n'aient réussi à retrouver cette personne”, commente une source auprès du service des sapeurs à Tsaralalàna.

Enfin, un autre enfant reste également introuvable après que les puissants flots l'avaient entraîné on ne sait nulle part à Anjanahary. La victime était en compagnie de sa mère au moment des faits. Se faisant charriée par le puissant courant en même temps que sa progéniture, la mère de famille a toutefois survécu à ce drame. Là aussi, les pompiers ont lancé une recherche tout en soupçonnant que la victime aurait chuté dans une des nombreuses dalles du quartier, et qui constituent de véritables pièges mortels dans pareilles circonstances.

F.R

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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