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Suite à la publication sur les réseaux sociaux de l’existence d’un enfant des rues gravement malade près de l’avenue de l’Indépendance à Analakely, l’association « Social Key Madagascar » (SK Association) a pris l’enfant sous son aile, dimanche dernier. Après les premiers soins, l’état de l’enfant est stable, mais il doit encore porter des couche-culottes. Les résultats des analyses préliminaires n’ont pas été concluants sur la confirmation ou non de viol. Des examens approfondis devront encore être menés. La nature exacte de son état n’a pas été divulguée, secret médical dit-on.

La population dans la Commune rurale Ambatolava, District de Vangaindrano, Région d’Atsimo-Atsinanana, fait face à une crise alimentaire, sociale et sanitaire. 3 « Fokontany » sur 7 en sont les principales victimes, à savoir  Morafeno, Bezavo, Imambe.

Selon une source locale publiée hier par une presse locale, la Commune rurale d'Ambatolava est dans une situation alimentaire très critique, depuis févier dernier. Dans ce cadre, 120 personnes sont décédées, 400 autres sont contraintes de quitter leur village pour se réfugier ailleurs. Par ailleurs, 3.000 personnes sont atteintes de la malnutrition, 60 % des habitants nécessitent une prise en charge au niveau du Centre de santé de base (CSB) à cause du paludisme.

56. Tel est le nombre de manuels scolaires que des experts malagasy ont pu évaluer la qualité. Madagascar a fait l’effort d’évaluer le plus de manuels scolaires, ce qui constitue un bon point noté par les partenaires. De plus, « les manuels scolaires utilisés dans le pays se situent à peu près dans la moyenne des critiques. Ils ne sont pas pires que ceux des autres, bien que plusieurs points restent à améliorer », s’exprime le Dr Guy Roger Kaba, représentant de la Conférence des ministres de l’Education des Etats et Gouvernements de la francophonie ou CONFENEM. Pour rappel, les résultats de l’évaluation ont avancé que bon nombre de supports pédagogiques sont obsolètes, utilisés depuis près de 30 ans. A l’exemple du livre « Méthode Boscher », certains mots ne sont plus d’actualité, dont « pipe » que la plupart des élèves malagasy ne connaissent plus. Toutefois, la technique d’enseignement proposée dans ce manuel peut être retenue, d’après Jaona Randrianomanana, professeur de français et formateur. 

De quelle vérité ?

Publié le mardi, 18 avril 2023

Ponce Pilate, gouverneur de la Palestine, lors d’un procès historique, demande à la foule présente « quelle vérité  ?» .

Nous revenons à la charge et décortiquons d’une étape à l’autre la démarche voulue par les maitres des céans du FFKM. Une ingérence tout court.

Les quatre chefs d’église au sein du FFKM persistent et signent à organiser une rencontre nationale ou concertation nationale pour, entre autres sujets,  établir la vérité. Et nous de se demander « de quelle vérité  » s’agit-il ? « La vérité » selon quel critère ? D’après quelle référence ? En fonction de quoi ou de qui ? De quel intérêt ? Toute une armée de questionnements qu’il fallait définir sinon débroussailler au préalable. 

Autonomie financière à court terme. C’est l’objectif que se fixe la compagnie nationale malagasy, d’après les dires de Thierry Bailleul, directeur général de Madagascar Airlines, hier dans les locaux de la compagnie à Analakely. « Compagnie nationale » en effet car Madagascar Airlines vient d’obtenir, avant-hier, son certificat de transporteur aérien ainsi que sa licence d’exploitation lui conférant officiellement son statut en tant que compagnie aérienne en bonne et due forme. Après ce décollage confirmé sur le plan administratif, la compagnie, par le biais de son équipe de direction, a ainsi exposé les objectifs à moyen terme à travers quelques lignes de priorité. « On s’efforcera d’étudier toutes les possibilités pour que d’ici trois ans, la compagnie puisse s’autofinancer pour ensuite avoir la capacité de produire des retours sur les éventuels investisseurs, partenaires ou actionnaires », explique le directeur général de Madagascar Airlines.

Concert - Le « Revy Samoëla » continue 

Publié le mardi, 18 avril 2023

Samoëla, l’un des chanteurs incontournable du genre « Vazo miteny » ou chanson à texte, ne prend pas congé. Après l’énorme succès de son dernier concert qui s’est déroulé au terrain de football de l’ESCA, Antanimena, le détenteur de « Bandy Rangahy », va pour un autre rendez-vous. Lui et son équipe se produiront au restaurant Honor’A, Mahamasina ce vendredi 28 avril à partir de 21h. Ce sera ainsi une autre occasion pour les fans de retrouver leur idole. Il s’agit de la dernière rencontre en ce mois d’avril pour les amoureux du « Vazo miteny ». 

Avec le musée Rainilaiarivony inauguré hier, cela fait donc trois monuments historiques d’Antananarivo, la Capitale de Madagascar, qui ont subi des rénovations sinon une reconstruction totale, sous le régime Rajoelina. 

Réduit en cendres lors des événements du 13 mai 1972, la reconstruction de l’Hôtel de ville a débuté lors du passage d’Andry Rajoelina à la tête de la Mairie de la Capitale en 2008. Reconstruit quasiment à l’identique, le bâtiment terminé a été inauguré durant la Transition et abrite de nouveau depuis les bureaux du maire d’Antananarivo. 

Après leur cavale durant un mois depuis le naufrage tragique d’un bateau clandestin faisant route vers Mayotte en mi-mars dernier, les nommés Bema Ambroise dit Amboro et Be Suzette, qui sont les deux principaux suspects dans l’affaire, ont été déférés devant le Parquet du Tribunal de première instance d’Antsiranana, vers 15h, le 17 avril dernier. L’audition des concernés par le doyen des juges n’a pris fin que vers 21 heures, le même jour. Au terme de leur audition, les époux en cause avaient été tous placés sous mandat de dépôt dans la maison d’arrêt d’Antsiranana. 

La une du 18 avril 2023

Publié le lundi, 17 avril 2023

Partage d’expériences. C’est en ce sens que le Président de la République, Andry Rajoelina, a reçu, hier au palais d’Etat d’Iavoloha, un parterre de jeunes entrepreneurs malagasy représentant tous les secteurs d’activité existant, depuis l’artisanat à l’agriculture, en passant par la restauration, la transformation industrielle ou encore les services digitalisés. Point commun rassemblant ces capitaines d’entreprises en herbe, le programme « Fihariana » et ses valeurs et principes ont été au centre des discussions, notamment avec la remise de prix des meilleurs présentations effectuées par ces jeunes à l’occasion du forum économique national des investissement qui s’est déroulé au Centre de conférence international, Ivato au mois d’octobre dernier. En effet, les start-up étaient à l’honneur lors de cet évènement d’envergure dans la mesure où tout autant les gros projets et les petits projets sont également porteurs d’émergence puisqu’ils valorisent l’entrepreneuriat, les produits et le savoir-faire locaux.

Ainsi, quatre start-up ont raflé la mise. Il s’agit de l’entreprise Kalyco qui œuvre dans la transformation d’herbe séchée, en complément alimentaire pour les vaches laitières ; la société MOLI Compagnie dont l’ambition est de produire le meilleur café de Madagascar. Son produit, le café Zanatany est justement déjà sur le marché. Le troisième lauréat est Andao Company. La collecte et la transformation des déchets plastiques pour en faire du mobilier scolaire est son domaine d’activité. RARIALA qui travaille dans la confection de sacs en fibre naturelle personnalisés, quant à elle, a obtenu le prix « coup de cœur » du jury.

Encouragement

« Cette initiative est une façon d’encourager les start-up à se développer jusqu’à un niveau industriel. Je suis enchanté de voir des entrepreneurs passionnés, déterminés et qui croient en leur projet », s’enthousiasme le Chef de l’Etat. Ainsi, outre les dons et garanties de soutien suivant leur domaine d’activité respective, le Président offre un chèque de dix millions d’ariary à chaque finaliste pour soutenir le plan de développement de leur start-up. Pour rappel, initié par le Chef de l’Etat, le projet « Fihariana » est un programme national de l’Etat qui a pour principal objectif de donner à la fois un appui technique et  financier  aux Malagasy désireux d’entreprendre. Ils peuvent désormais se lancer dans l’entrepreneuriat et emprunter entre 200.000 et 200 millions d’ariary au programme pour financer leur projet.

Depuis son lancement en février 2019, le programme « Fihariana » soutient les entrepreneurs et porteurs de projet issus de tout horizon et œuvrant dans tout secteur d’activité. 48,29 % des projets reçus par « Fihariana » sont issus du secteur agricole, un secteur très prometteur à Madagascar et qui emploie 80 % de la population active et constitue une composante essentielle de l’économie malagasy, en contribuant à hauteur de 30 % du PIB. Avec 12,83 %, c’est l’élevage qui se retrouve en seconde position. En effet, les éleveurs sont également nombreux à s’inscrire au programme afin d’augmenter leurs revenus mensuels, voire annuels mais également dans l’objectif de répondre aux normes du marché national et international et d’assurer la sécurité alimentaire et financière du pays. Le programme priorise l’agriculture et l’élevage comme levier de développement du pays.

La Rédaction

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Editorial

  • Au beau fixe !
     Le Président de la République de Madagasikara Rajoelina Andry NIrina a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha la ministre des Affaires étrangères du Japon Yoko Kamikawa. Une rencontre que certains observateurs qualifient d’historique sinon d’inédite.Le Japon faisait partie des pays ayant noué une relation diplomatique avec la jeune République malagasy. L’empire du Japon était ainsi présent dès les premières heures du retour de la Grande île à l’indépendance en 1960. Seulement voilà, en soixante ans de relation diplomatique, c’est la toute première fois qu’une haute personnalité japonaise du rang de chef de la diplomatie ait pu effectuer une visite officielle au pays. Une grande première que nous, Malagasy, nous ne voulions pas passer inaperçue traduisant ainsi une relation au beau fixe entre les deux Nations voire entre les deux peuples.Le pasteur Ravelojaona, 1879 – 1956, fasciné par le parcours fulgurant de l’économie japonaise à partir du début du siècle…

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