Publié dans Politique

Naufrage à Ambilobe - La propriétaire du bateau et le skipper placés sous MD

Publié le mardi, 18 avril 2023

Après leur cavale durant un mois depuis le naufrage tragique d’un bateau clandestin faisant route vers Mayotte en mi-mars dernier, les nommés Bema Ambroise dit Amboro et Be Suzette, qui sont les deux principaux suspects dans l’affaire, ont été déférés devant le Parquet du Tribunal de première instance d’Antsiranana, vers 15h, le 17 avril dernier. L’audition des concernés par le doyen des juges n’a pris fin que vers 21 heures, le même jour. Au terme de leur audition, les époux en cause avaient été tous placés sous mandat de dépôt dans la maison d’arrêt d’Antsiranana. 

Dire que le couple en question était toujours en cavale depuis le drame, c’est-à-dire la nuit du 11 mars dernier. Depuis, les Forces de l’ordre et la Justice n’ont pas cessé de rechercher leurs traces. Et ce fut chose faite. Le vendredi 14 avril dernier, les deux fugitifs furent finalement arrêtés vers 14h à Anjiajia, dans la Commune rurale de Tsarabaria,  District de Vohemar . 

Dans un communiqué qui a circulé dans les réseaux sociaux, on a pu bien voir les photos des fugitifs dont Be Suzette la propriétaire du bateau, et Bema, son conjoint et non moins capitaine du navire naufragé. Sitôt après leurs arrestations, les époux en cause ont été envoyés immédiatement à Antsiranana, selon la Gendarmerie. 

Depuis le 12 mars dernier, après une vague d’arretations et d’incarcérations des personnes impliquées, les époux en cause ont été activement recherchés par les Forces de l'ordre du fait de leur présumé rôle dans cette tragédie maritime, qui a coûté la vie à une trentaine de personnes à Ankazomborona- Ambilobe. Pour revenir dans les circonstances ayant abouti à leur arrestation, les deux suspects ont pu être localisés grâce à une réquisition téléphonique du numéro utilisé par l'un d'entre eux, le 5 avril dernier. « Le couple, puisqu’il s’en est agi avait été arrêté chez des personnes, probablement leurs proches à Anjiajia », commente une source. D’après toujours cette dernière, les suspects, durant leur cavale, n’auraient jamais quitté la Grande-île.  

Ce qui fait qu’avec la récente mise en détention provisoire de ce couple, 17 personnes sont actuellement placées en détention préventive après leur comparution devant le Parquet le 20 mars dernier. 

Rappelons à cet effet qu’une trentaine de personnes ont perdu la vie après le naufrage au large d’Ambilobe dans la nuit de samedi 11 au dimanche 12 mars. L’embarcation a tenté de rejoindre clandestinement Mayotte. Jusqu'à ce jour, les autorités locales indiquent n'avoir identifié que quatre rescapés. 

 

Franck R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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