Nos archives web

Soins de proximité. Depuis le 5 avril dernier, des journées portes ouvertes et consultations gratuites sont offertes dans les Centres hospitaliers de référence de District (CHRD) et les Centres hospitaliers de référence régionale (CHRR) existant dans les 23 Régions de Madagascar. Chaque hôpital définit ses calendriers tandis que l’offre durera tout au long de cette année. Durant cette campagne, la consultation est gratuite pour tous les services. L'objectif du ministère de la Santé publique est de permettre à chacun de bénéficier de services de santé décents et légaux, outre les échanges avec les agents de santé pour informer le public sur les services accessibles dans ces centres hospitaliers. D’ici la fin de l’année, des milliers de personnes devraient bénéficier directement de cette initiative de santé.

Capacité d'anticipation

Publié le vendredi, 28 avril 2023

Un exemple à suivre ! Un modèle à copier !

Le pont Bailey de Tanjombato a été fermé à la circulation pendant 48 heures  c'est-à-dire dans la journée du mercredi 26 et celle du jeudi 28 avril. Et pour cause, des  réparations à faire sans attendre. En effet, l'état dégradé actuel de certaines parties de cet ouvrage d'art métallique nécessite des travaux de réparation urgents. 

Connu et convoité de par son taux d’endémicité, le pays présente des potentiels qui restent, jusqu’à présent, difficilement exploitables. C’est en ce sens que les organisateurs du salon IniM ou « Innovative Natural Ingredients Madagascar » ont décidé de rééditer l’évènement pour la seconde fois après le succès du concept l’année dernière. Pour rappel, l’IniM est un événement dédié à la mise en relation directe entre les producteurs, transformateurs et exportateurs de matières premières végétales cultivées, récoltées, cueillies, transformées, issues des terres malagasy et les acheteurs nationaux et internationaux des filières dans le santé & bien-être, cosmétique, ingrédients et compléments alimentaires, énergies renouvelables, matériaux et sous-produits à partir du végétal dans le respect d’un « sourcing durable ». 

Une manifestation qui devra attirer les bons curieux de la Capitale. Loin des discours moralisateurs, l’exposition « Antson’ny tontolo miaina » (Interpeller le vivant) qui se tiendra du 20 mai jusqu’au 5 juin prochain dans la zone Zital Ankorondrano, cadre dans la célébration de la Journée mondiale de l’environnement et participe à la transmission du message d’urgence climatique à Madagascar par une vision sensible. 

Le changement climatique est un fait. Chacun de nous, à son échelle, peut contribuer à agir en faveur de l’environnement. L’art permet de nous reconnecter au vivant en provoquant l’enchantement. De ce fait, cette exposition mettra en avant la capacité des artistes à éveiller les consciences. Il s’agit d’un projet artistique axé sur l’environnement, organisé par Mad Art Advisory, initié et proposé par Ihoby Rabarijohn, en collaboration avec Cécile Bourne Farrell. 

Bonne nouvelle pour certains salariés au sein de la compagnie aérienne nationale malgache, Air Madagascar. Selon une information de dernière heure, la solution pour payer les salariés licenciés, pour motif économique et volontaires à un départ ainsi que des arriérés de salaires, a été trouvée. Un total de 740.000 dollars, soit aux environs de 3,2 milliards d'ariary, a été débloqué pour le paiement. Cette somme concerne, d'après des précisions, 210 salariés de la compagnie. Toujours d'après nos informations, ces fonds ont été acquis, suite à un prêt contracté par la compagnie auprès d'une société dont l'information sur l'identité sera sans doute communiquée ultérieurement. La solution de recourir à ce prêt découlerait d'une réunion entre le Conseil d'administration avec la Présidence de la République de Madagascar. 

Les ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique ont appelé à des réformes visant à renforcer le modèle de fonctionnement, les instruments de prêt et la structure de gouvernance du Fonds monétaire international (FMI) afin de faire face, de façon plus efficace, aux chocs exogènes mondiaux tels que la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine et la crise climatique en cours.

L’appel aux réformes a été lancé lors d’une réunion du Groupe de travail africain de haut niveau sur l’architecture financière mondiale en marge des réunions de printemps de 2023 organisées par le Groupe de la Banque mondiale et le FMI qui se tiennent à Washington D.C.

La une du 28 avril 2023

Publié le jeudi, 27 avril 2023


Urban Trail fait son «  come-back » 3ans après. Le dimanche 30 avril prochain, « Urban Trail de Tana » vous donne rendez-vous pour son 6eme édition cette année à la zone Zital Ankorondrano. Une course pour la bonne cause car les fonds récoltés seront versés dans le compte du fonds Polio, qui servira à l’achat des vaccins contre la poliomyélite pour les enfants partout dans le monde entier. Le droit d’inscription pour tous les participants est de 5 000 ariary et se fera au Newprint Ankorondrano, immeuble ATELEC. Pour plus de renseignements, contactez le Rotary Club Mahamasina via son compte Facebook. Une course de 7 ou 14 km sera organisée par les Rotary et Rotaract clubs de Madagascar soutenue par l’UNICEF et d’autres partenaires, en faveur des enfants atteints de la poliomyélite.
«   En général, quand on parle de polio, on fait appel à des activités de vaccination. L’UNICEF participe au transport et conditionnement des vaccins  et travaille étroitement avec le Gouvernement malagasy », explique Ratnan Rimoyal, SBC international Polio auprès de l’UNICEF.
4 000 participants environ ont couru durant la dernière édition en 2019. Cette année, les organisateurs visent 6 000 participants. Le ministère de l’Education nationale,  partenaire de l’événement, va mobiliser 300 élèves dans la course de 7 km et 3 700 élèves assisteront à l’événement.
Notons que le ministère de la Santé publique a recensé 200 cas de polio depuis le mois de  septembre 2023 dont le plus âgé des victimes est de 24 ans détecté dans le District d’Atsimondrano. A savoir qu’Analamanga est l’une des Régions où le taux de vaccination reste faible. D’autre part, la polio se transmet par le virus que les mouches transportent dans nos aliments et peut être fatale pour les adultes. Enfin, la polio se manifeste par une hausse de température, de maux de ventre et entraine même la paralysie soudaine du corps. 
Elias Fanomezantsoa



Après la concertation nationale, l’accord politique, c’est la nouvelle lubie à la mode. L’Opposition, des membres de la société civile, des entités religieuses semblent en effet s’être donnés de la voix pour réclamer actuellement une réforme des lois électorales. La commission épiscopale Justice et Paix est la dernière à avoir élevé la voix pour se faire entendre pour demander cette révision des lois comprenant notamment la présidentielle, les législatives mais aussi le régime général des élections et référendums.
La question que se pose sans doute tout observateur averti de la vie politique du pays est de savoir pourquoi cet acharnement, à la veille de l’élection présidentielle ? Et ce, alors que ces lois sont les mêmes utilisées il y a cinq ans auparavant. L’ancien Président de la République Marc Ravalomanana et d’autres personnalités qui aujourd’hui s’évertuent à critiquer ces lois, faisaient d’ailleurs partie des concurrents aux consultations populaires de 2018 et des suivantes. Ils n’avaient rien trouvé à redire au cadre légal.
Marc Ravalomanana et Hery Rajaonarimampianina, deux anciens Chefs d’Etat, avaient même accepté la victoire de l’actuel numéro Un du pays à l’issue de l’élection présidentielle. Il n’est pas déplacé de dire que les personnes qui réclament à cor et à cri une réforme semblaient plutôt bien s’accommoder de ces lois qui manifestement donc ne donnent ni n’enlèvent un avantage significatif à un candidat. S’il donnait un avantage au candidat du pouvoir, le second cité aurait sans doute obtenu plus que les 8% que l’électorat a daigné lui accorder à la présidentielle.
Petite bête
Les lois actuelles avaient été obtenues après le mouvement des 73 députés en avril 2018 dont le but était de mettre tous les candidats sur le même pied d’égalité. Pour rappel en effet, le Gouvernement unicolore bleu roi de l’époque n’a pas cru bon d’entendre les recommandations et fait adopter des lois, qui contenaient des dispositions visant à favoriser le candidat du régime en place, aux forceps et sur fond de corruption présumée de députés.
Parmi les dispositions inscrites dans ces lois figurait notamment le critère d’inéligibilité en cas de condamnation qui menaçait directement l’ancien Président Marc Ravalomanana, extirpé par la Haute Cour constitutionnelle au bout de la ligne, remettant ainsi la balle au centre entre tous les prétendants à Iavoloha.
Réformer une ou des lois électorales nécessite par ailleurs du temps. Le temps qui reste avant le scrutin présidentiel ne suffit décemment pas à entamer des discussions objectives sur le sujet. Les standards internationaux préconisent de ne plus toucher aux lois à l’approche des élections, entre autres parce que cela pourrait découler sur un report des échéances électorales. Les réformes auraient dû être entreprises après un cycle électoral et non la veille.
Les discussions auraient dû être abordées entre 2021 et 2022, cette dernière étant une année sans élections. D’autant que les raisons des réformes évoquées touchent à des sujets difficiles. Par exemple, pour la question du plafonnement des fonds de campagne. Une question laborieuse sachant la faible couverture de Madagascar en termes de moyens de communication, ce qui nécessite le recours à des moyens importants. Marc Ravalomanana l’a bien compris lorsque pour l’élection présidentielle de 2001, il a déversé plusieurs milliards pour mener à bien sa campagne « à l’américaine ». Réclamer  une réforme des lois électorales aujourd’hui ressemble ainsi à chercher la petite bête. L’on cherche à se trouver une excuse pour expliquer un échec inévitable.

La rédaction



Comme dit l’adage populaire, il vaut mieux prévenir que guérir. C’est dans cette optique que le dépistage et l’endiguement des maladies touchant le secteur de l’élevage en amont sont très importants.
A Madagascar, plusieurs maladies dites zoonotiques comme la Fièvre de la Vallée du Rift (FVR), la rage et certaines maladies porcines et aviaires connaissent une légère hausse par rapport aux dix dernières décennies. Elles touchent également de nouvelles Régions.
Une pandémie touchant le cheptel bovin, par exemple, entrainerait un effondrement de toute une partie de l’économie et d’un style de vie à Madagascar, en particulier la disparition des zébus à cause de la maladie du charbon.
Ainsi, le projet AfriCam (Afrique Cambodge) dont la Grande île est bénéficiaire vise à mettre en œuvre des stratégies de surveillance plus efficaces. Ce projet est réparti en trois volets. D’abord, les études épidémiologiques afin de comprendre la maladie, puis définir et initier la co-construction d’écosystèmes résilients aux risques zoonotiques, et enfin renforcer la participation de la communauté locale dans la détection d’un début d’infection et la rapidité de la transmission de l’information.
Des recherches sont également effectuées au niveau des zones infectées grâce aux prélèvements des échantillons. Le but étant de comprendre l’évolution de chaque maladie sur les animaux.
L’Institut de recherche pour le développement (IRD), en collaboration avec le  Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), va coordonner et mettre en place auprès des partenaires œuvrant dans la recherche scientifique une nouvelle méthodologie de travail.
Si au niveau global, l’émergence des maladies zoonotiques s’accélère, c’est encore dans le sud de Madagascar que la plupart d’entre elles font rage, bien que ces maladies tendent à se propager vers le Nord-est actuellement. Ainsi, un diagnostic et une alerte rapide, suivis d’une réaction efficace dès l’apparition des premiers cas de contamination sont primordiaux afin d’empêcher toute désastre dans le secteur de l’élevage.
Nikki Razaf

Fil infos

  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025
  • ACTU-BREVES
  • Infrastructures dans l’Anosy - 400 millions de dollars pour la réhabilitation de la RN10

La Une

Recherche par date

« May 2024 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
Pub droite 1

Editorial

  • Au beau fixe !
     Le Président de la République de Madagasikara Rajoelina Andry NIrina a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha la ministre des Affaires étrangères du Japon Yoko Kamikawa. Une rencontre que certains observateurs qualifient d’historique sinon d’inédite.Le Japon faisait partie des pays ayant noué une relation diplomatique avec la jeune République malagasy. L’empire du Japon était ainsi présent dès les premières heures du retour de la Grande île à l’indépendance en 1960. Seulement voilà, en soixante ans de relation diplomatique, c’est la toute première fois qu’une haute personnalité japonaise du rang de chef de la diplomatie ait pu effectuer une visite officielle au pays. Une grande première que nous, Malagasy, nous ne voulions pas passer inaperçue traduisant ainsi une relation au beau fixe entre les deux Nations voire entre les deux peuples.Le pasteur Ravelojaona, 1879 – 1956, fasciné par le parcours fulgurant de l’économie japonaise à partir du début du siècle…

A bout portant

AutoDiff