Publié dans Editorial

Contact direct !

Publié le dimanche, 09 janvier 2022

« Il vaut mieux avoir affaire (ou s’adresser) à Dieu qu’à ses saints ! ». Une expression populaire française qui apparait vers la fin du XVII ème siècle. Un certain François-Marie Arouet dit Voltaire l’a cristallisé dans l’un de ses écrits. L’adage veut dire en substance qu’il vaut mieux s’adresser directement au bon Dieu qu’avoir affaire à ses proches collaborateurs. Plus facile et plus efficace !

A l’occasion du Nouvel an, le couple présidentiel Mialy et Andry Nirina Rajoelina convie les professionnels de la presse, patrons et directeurs de publication, à un petit-déjeuner de contact direct au Palais d’Etat d’Iavoloha le vendredi 7 janvier 2022. Ce fut un entretien direct entre le numéro Un du pays et le monde de la presse, toutes sensibilités confondues.

Sans tabou aucun, tous les sujets ont été abordés auxquels le Chef de l’Etat apportait les précisions nécessaires. Des questions qui assaillent les esprits des observateurs et de simples citoyens. En cette période de début d’année, tout le monde espère avoir une meilleure visibilité des affaires nationales. Questionnements et interrogations parfois sans réponses viennent en cascade dans les méninges.

La Présidence privilégie le contact direct avec les gens de la plume journalistique. Eux aussi, les journalistes en leur qualité de vigile préfèrent, par-dessus tout, avoir affaire directement au Président de la République qu’à ses proches collaborateurs même du rang de ministre afin de leur apporter la lumière exacte sinon les précisions fort utiles sur certains sujets qui souvent fâchent ou qui intriguent. 

Sous d’autres cieux, le mode opératoire « contact direct » par la presse interposée est une pratique courante et prisée. La démocratie rejetant toute tentative de rétention d’information à bannir sur toute la ligne n’admet pas qu’on bafoue la liberté d’opinion et d’information ! La transparence est une règle d’or qu’il faut tenir compte. Aux Etats-Unis, le chef de la Maison Blanche, patron de l’administration américaine et Président des Etats-Unis d’Amérique communique directement de façon régulière avec les Américains par le truchement de la presse. En France, le locataire de l’Elysée, le Président de la République française, s’entretient directement et régulièrement avec la presse pour tenir au courant de la marche des affaires nationales. En fait, il s’agit d’un sacré devoir d’un élu quel que soit le rang de sa responsabilité vis-à-vis de celui (le peuple) qui l’a fait … roi ! Le Président du pays doit rendre compte auprès des 27 millions de Malagasy de la gestion des affaires nationales.

Le Président de la République Rajoelina Andry se veut être un homme du contact direct avec la population. A la différence d’un certain « Mada raid », une pratique de gouvernance chère et révolue d’une autre époque, l’approche directe de Zandry Kely auprès de son peuple met en exergue la recherche de solution avec les acteurs directs sur terrain. Dans le Sud, le Président Rajoelina s’entretient souvent directement avec la population pour s’enquérir des réalités et essaie de faire ressortir les solutions ensemble. 

A Iavoloha, dans un cadre jovial et plein de respect, le Président de la République aux côtés de son épouse écoute attentivement les interventions des journalistes présents et répond correctement. Un contact direct et franc qu’il faut mettre sur le compte d’une pratique productive au profit de la Nation.

Ndrianaivo

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Districts de Vohibato, Ikongo et Ivohibe - Vers un avenir lumineux et développé
  • Soins de proximité - De nouveaux bénéficiaires à Fianarantsoa
  • Développement - Le Président veut enclencher la vitesse supérieure 
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Réhabilitation de la RN7 - Le Président annonce des travaux imminents
  • Regards croisés sur la corruption à l'aéroport d’Ivato - Douanes et Sécurité publique s'expriment
  • ACTU-BREVES
  • Réinspection du Stade Barea - La non-homologation du stade confirmée

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

A bout portant

AutoDiff