Publié dans Editorial

Les enjeux de 2022

Publié le vendredi, 07 janvier 2022

Le rôle dévolu à la nouvelle année 2022 par rapport à la prochaine année 2023 continue d'intéresser les esprits. L'importance cruciale de 2023 pour le pays et pour les  27 millions d'âmes qui y vivent est telle qu'observateurs et analystes politiques tentent de déblayer le terrain. Défis et enjeux s'entremêlent. Entre « défi » et « enjeu », les dirigeants en place sont tenus de bien faire la part des choses et saisir les subtilités en jeu.

Les défis à relever au titre de 2022 consistent à maîtriser au plus vite la propagation de la troisième vague de Covid-19 qui, apparemment, frappe brutalement le pays. Et en simultané, il faut parvenir à mettre à flots la relance de l'économie nationale. Evidemment, vu le contexte qui prévaut, ce sont des défis délicats et combien si complexes à relever. Ceux et celles qui tiennent les manettes du pouvoir marchent sur des œufs et les moindres défauts et imprudences coûteront cher à leur peau et à tout le monde !  

Les enjeux de 2022, l'objet de notre colonne, visent sur la réussite de 2023. En soi, 2022 n'est que le tremplin pour gagner la bataille de l'échéance de 2023. Pour n'importe quel pays qui respecte la loi de la démocratie, l'élection du premier magistrat du pays revêt toujours un caractère crucial voire vital pour l'avenir immédiat et à long terme du pays. Le choix du titulaire du poste de la magistrature suprême de la Nation est à prendre en toute circonstance au sérieux. Un mauvais choix impactera durement sur le devenir des générations présentes et futures. Donc, cela se prépare laborieusement et attentivement. De toutes les manières, candidat ou non en 2023, l'actuel locataire d'Iavoloha se doit en tant qu'homme de parole et en sa qualité de leader, le vrai, de bien mener à terme sa mission à la fin de son mandat. En effet, l'honnêteté et l'éthique d'un authentique homme d'Etat l'imposent à traduire en actes les promesses et les engagements envers le peuple qui, en fait, reste le vrai détenteur du pouvoir.

Ainsi, pour gagner haut la main la bataille de 2023, il faut obligatoirement réussir 2022. Et c'est là le vrai enjeu de la nouvelle année. Une année charnière, à cheval entre 2021 et 2023, à laquelle aucune négligence n'est permise !

Dans la pratique, en quoi consiste « réussir 2022 » ? Comment faire ? C'est la question ! Il va de soi que la concrétisation du « Velirano » constitue l'ossature principale pour garantir une réussite.

Quelques grands axes requièrent les priorités. La construction des villes nouvelles pour désengorger certaines grandes cités existantes. Tanamasoandro doit nécessairement prendre la forme définitive  à la fin de cette année. Miami Beach pour redonner le lustre au grand Port de Toamasina. La modernisation des infrastructures. La construction de la première autoroute reliant Tanà à Toamasina. Le transport par câble dont l'objectif consiste à désengorger les éternels bouchons de la Capitale qui pénalisent la liberté des mouvements des hommes. Et l'éradication des insuffisances alimentaires, dans le Sud et partout ailleurs en parallèle avec la lutte sans merci contre l'insécurité.

De grands projets qui ne manquent pas de provoquer les sautes d'humeur de certains mais il faut avancer coûte que coûte !

Ndrianaivo

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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