Publié dans Economie

Marché public - Réformes complètes dans le traitement des dossiers

Publié le vendredi, 04 octobre 2019

Rapide comme le train à grande vitesse. Après avoir mis en place un guichet unique des marchés publics le 27 août dernier à Antsahavola, la Commission nationale des marchés  (CNM) entame des réformes complètes en matière de traitement des dossiers. En effet, le ministère de l’Economie et des Finances a adopté l’arrêté 20442 MEF du 17 septembre 2019 fixant les modalités de contrôle a priori et a posteriori de la CNM. Un communiqué au grand public a été publié mardi dernier dans le site officiel du ministère. Dans ce cadre réglementaire, le ministère de tutelle supprime les cadences de réception des dossiers en procédant à une réception journalière.

Les six exemplaires de dossiers à déposer à la CNM sont remplacés par un exemplaire physique, accompagné d’un exemplaire  électronique. Le ministère procède ainsi à la dématérialisation des papiers. Dorénavant, il est possible d’envoyer les dossiers par e-mail. « Ces réformes accélèrent le traitement des dossiers et évitent le déplacement physique. Mais cela ne signifie pas pour autant que ce mode de traitement brûle les étapes. Toutes les procédures restent les mêmes. Désormais, les dossiers sont disponibles au niveau de chaque ministère après un délai de 24 heures. Ce traitement accéléré n’exclut cependant pas, s’il le faut, la vérification de l’authenticité des dossiers qui sont soumis aux contrôles. Ainsi, en cas de doute, la Commission des marchés se réserve le droit de procéder à des vérifications en dehors de l’entité », explique Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, présidente de la Commission nationale des marchés.

Ces réformes sont étroitement liées à la mise en œuvre des Programmes d’investissement public (PIP). D’autant plus que le Gouvernement actuel alloue 60 % du budget aux projets d’infrastructures, il est ainsi important d’exécuter dans les plus brefs délais tous les projets pour qu’ils aient des impacts directs sur la vie de la population. Auparavant, Madagascar n’arrivait pas à utiliser de manière optimale les financements octroyés par les bailleurs de fonds. Pourtant, l’exercice comptable du Gouvernement sera clôturé au mois de décembre.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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