Publié dans Sport

Fédération malagasy de football - Raoul exclu de ses fonctions et de son titre par l’AGE

Publié le mercredi, 06 octobre 2021


L'Assemblée générale extraordinaire (AGE), organe suprême de la Fédération malagasy de football, a eu lieu ce mercredi 6 octobre au stade Barea Mahamasina. Ladite assemblée a abouti sur une résolution qui s’avérait sans surprise. Il s'agit de l’exclusion définitive de l’un de ses membres, Raoul Arizaka Rabekoto en sa qualité de membre du Comité exécutif (C.E) et de son poste de président de l’associetion. Une décision encadrée expressément par le statut de la Fédération.
Cette A.G.E a vu la présence de 21 présidents des ligues régionales du football et 4 membres du Comité exécutif de la FMF, sur les six qui ont convoqué la réunion. Deux autres sont en mission avec les Barea de Madagascar en RD du Congo.  Seule la ligue de Bongolava n’a pas répondu à l’appel tandis que la ligue d’Itasy, Haute Matsiatra, Menabe et de Vatovavy étaient représentées par des mandataires. Et l’Assemblée a été assistée par le représentant du ministère de la Jeunesse et des Sports, Finaritra Privat, chef service de contrôle et légalité auprès du ministère, en sa qualité d’observateur.
« Suite à la non tenue de l’Assemblée Générale Ordinaire et Extraordinaire de la FMF depuis 2019, malgré les requêtes des présidents des ligues le 11 mars 2020 et le 30 juin 2021. Selon l’article 31 alinéa 1 stipulant que le CE de la FMF peut évoquer une Assemblée générale ordinaire s’il juge nécessaire ou à la requête d’un tiers des membres  décidant ce qui suivent :
L’exclusion définitive de Raoul Arizaka Rabekoto (ndlr : Cet homme qui n’a plus foulé le bureau de la FMF depuis 2ans), en sa qualité de membre de CE et président de la FMF conforment à l’article 28- alinéa : 3 - 4 et  le statut de la FMF et conforme à l’article 43 :  la fonction et l’attribution du président de la Fédération seront assurées collégialement par les trois vice-présidents du Comité exécutif pour une transparence », annonçait Jacques Ramaroson, porte-parole de l’Assemblée et  président de la ligue régionale du football Analanjirofo.
De son côté, Raoul Arizaka Rabekoto a écrit une lettre récemment. Il y affirme que la dernière réunion du CE a bel et bien décidé de l'organisation d'une assemblée. Cependant, cette réunion doit se tenir un autre jour et qu'il faut attendre l'aval de la FIFA. En d'autres termes, il remet en cause la légitimité de l'AGE de ce mercredi.
L’Assemblée va déposer le procès-verbal de cette AGE à toutes les instances à commencer par la Fédération, la CAF et la FIFA. Normalement, selon les règlements, en cas de destitution, la commission devrait tenir une élection dans les 60 jours à venir.

Elias Fanomezantsoa

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025
Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff