Publié dans Sport

Absence du président de la FMF - Les membres réclament un intérimaire

Publié le dimanche, 07 juin 2020

Après la réunion avortée des  membres du comité exécutif et la Fédération malagasy de football (FMF), ils ont convoqué les médias pour faire part de leur inquiétude vis-à-vis de la situation qui mine l’instance nationale de football de la Grande île. Le premier vice-président de la fédération, Luc Randrianantenaina, a fait part de ses inquiétudes devant la presse cette fin de semaine que rien n’est prévu au sein de la fédération à cause de l’absence de leur président. « Avant son départ, le président Raoul Arizaka aurait dû designer un intérim pour un temps déterminé pour assurer les affaires courantes durant son absence. Etant encore président de la fédération comme il a dit car il n’est pas encore condamné malgré l’avis de recherche lancé par une institution indépendante à son encontre. Nous avons consulté des experts et des juristes compte tenu de la situation, et pour cela nous craignons une sanction au sein de l’instance internationale de football, qui pourrait entraver la qualification de notre équipe pour la prochaine CAN », confie le vice-président de la FMF.
Rappelons que la réunion du CE tenue le 2 juin dernier n’a pas eu lieu, pour cause, la majorité des membres dont sept sur dix ont refusé d’y participer sous réserve de ne pas être désignés comme complice du président recherché par le BIANCO, même si ladite réunion a été tenue par visioconférence. Pour la FIFA et la CAF, Raoul Arizaka reste encore le président officiel de la FMF malgré les avis de recherche promulgués par une institution privée tant qu’il n’est pas encore condamné. Lui qui jouit encore bien de la situation sanitaire au profit de son absence. Car, toutes les réunions se tiennent encore à distance par visioconférence dans le cadre de la protection sanitaire contre le Covid-19.La prochaine séance est prévue au mois de juillet.
Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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