Publié dans Société

Aides aux sinistrés - Le groupe SODIAT à la rescousse

Publié le vendredi, 31 janvier 2020

Les Malagasy doivent s’entraider. C’est à travers cette parole que le groupe SODIAT a accompli ses devoirs envers les concitoyens qui sont victimes du passage des intempéries dans la Grande île, il y a une dizaine de jours. Hier, une délégation dirigée par l’épouse du Président-directeur général du groupe, Haingo Ravatomanga, s’est déplacée au Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC), situé à Antanimora. Elle a offert des produits de première nécessité (PPN), entre autres des sacs de riz, légumineuses, sel, ainsi que des bougies, des kits d’hygiène composés de savon, seaux et cuvettes, mouchoirs non parfumés. Ce sont d’ailleurs les besoins vitaux des sinistrés. En retour, le groupe SODIAT souhaite la distribution équitable de ces dons. « Nous ne voulons que d’une chose : ces dons arrivent bien à leur destination », déclare Haingo Ravatomanga. Le Général Elack Andriankaja, quant à lui, en tant que directeur du BNGRC et Officier, a promis de ne décevoir personne quant à la distribution de ces dons. « Toutes les directives seront données afin que ces dons seront distribués convenablement. C’est la parole d’un Officier général », a-t-il promis. Dans le cas contraire, si un élément du BNGRC ou de ses démembrements est impliqué dans un détournement des dons, il sera le premier à le dénoncer et le poursuivre en justice. D’ailleurs, il a également fait savoir que les gestes des concitoyens l’ont touché profondément.

La distribution des dons commencera à partir du lundi et toutes les régions concernées sont prioritaires. D’après le DG du BNGRC, les nourritures sont suffisamment abondantes pour couvrir le besoin des sinistrés. D’ailleurs, afin de nourrir la population avant l’arrivée des dons, l’Etat a déjà prévu d’acheter tous les produits indispensables pour ensuite les distribuer aux sinistrés. Du 24 au 30 janvier dernier, le BNGRC a déjà collecté une somme de 4 520 000 ariary, plus de 1 836 bouteilles d’huile, 16 200 kg de légumineuses, 61 080 kg de riz, 3 950 kg de sucre, 5 184 boîtes de lait concentré, outres les pâtes alimentaires, biscuits, bougies, habillements, barres de savon,…
Anatra R.

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025
Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff