Publié dans Société

Yasmine Ramahakotroka - Une femme généreuse, une entrepreneure exceptionnelle

Publié le vendredi, 08 mars 2019

Yasmine Ramahakotroka est mariée et mère de deux enfants. Agée de 31 ans, elle est la  directrice de l'agence de placement Ambinintsoa et la société de gardiennage Gs Pro. Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme, elle nous retrace sa vision du monde professionnel, mais aussi son engagement et ses valeurs sur lesquels elle a bâti sa carrière, sans négliger pour autant, une vie personnelle.   

Concilier vie personnelle et professionnelle n'est pas toujours facile pour les femmes entrepreneures, toutefois, c'est important. « Très tôt  le matin, je me  lève pour préparer les enfants  pour l'école. En tant que mère de famille, il m'est indispensable d'être présente le plus possible auprès d'eux. Après cela, je me prépare pour le terrain, un rendez-vous  ou aller au bureau. Notre société de sécurité est opérationnelle 24h/ 24 et 7j/ 7. Bien qu'il y ait des responsables, il n'est pas question de délaisser mon entreprise. Les clients font confiance à moi ainsi, je dois en retour les satisfaire. Dans la plupart du temps, c'est moi qui effectue les services, à minuit ou à l'aube, dès que  les clients m'appellent. Pour combler le vide, une fois par mois, je conserve une  journée toute  entière  pour ma famille ».

Avant de créer sa propre entreprise, Yasmine a traversé beaucoup d'épreuves. Elle a poursuivi ses études supérieures à l'Institut  national du tourisme et de l'hôtellerie (Inth). Elle a commencé par une gargote. « Ce travail  n'est pas de tout repos, puisqu' on dort à minuit pour se réveiller à 2heures du matin. A cette époque, tout le  monde se moquait de moi  mais j'ai eu toujours confiance en moi ». Son plus beau souvenir était  lors d'une cérémonie de mariage où le chef traiteur a dû quitter le travail à cause d'un grand  problème. « Il m'a confié la tâche». C'est à ce moment là que son parcours  professionnel a commencé.   

Une femme généreuse

La générosité a marqué la vie d'Yasmine. Depuis l'âge de 14ans, elle a l'habitude d'aider ses camarades, ses  voisins.  « Si je ne  visite pas  les hôpitaux,  je distribue des cadeaux à mes voisins et aux familles défavorisées. La naissance de l'agence Ambinintsoa et la société de gardiennage Gs Pro  a permis à beaucoup de gens de trouver de travail ».

Amateurs de moto- cross et rallye

Outre la musique Yasmine est passionnée de la conduite. S'il est rare de voir des femmes conduire des camions  poids lourds, cela le met très à l'aise, en plus des motos -cross. Elle est aussi  fan de rallye. « Une passion qui reste jusqu'à présent un rêve, puisque je n'ai jamais participé à une compétition de rallye ».

La journée  internationale de la femme est célébrée ce jour. Sur ce, elle a  laissé des messages à tous les filles et femmes malagasy. « Avant de se lancer dans une affaire, il faut tout d'abord gérer le temps et avoir de l'ambition et de la détermination  ».   

Propos recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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