Publié dans Société

Société SMMC - Le Directeur Général défend son bilan !

Publié le mardi, 19 février 2019

Satisfaisant ! C’est ainsi que le Directeur Général du  la société SMMC ou Société de manutention des marchandises conventionnelles et son équipe résument son bilan à la tête de cette société d’Etat. Nommé depuis le mois d’août 2018 et succédant à l’ancien DG Jean Berthin, Tsirenge Niriko Rosalien tiens à défendre son bilan pendant ces quelques mois d’exercice. Parmi les réformes qu’il a apportées figurent l’amélioration de la gestion de la société, la considération de la condition sociale des employés en vue de les motiver. 07 sur les 15 salariés congédiés par l’ex – Dg ont également été réembauchés.
Rappelons que la SMMC, est une société d’Etat spécialisé dans le chargement de marchandises (hors conteneurs) dédiées à l’importation et l’exportation à bord des bateaux au Port de Toamasina. Elle emploie 532 salariés et est sous la tutelle du ministère des Transports. Depuis le début de l’année 2018 jusqu’en janvier 2019, les recettes de la société s’élève à près de 27 Milliards d’Ariary, d’après les informations émanant des dirigeants de l’entreprise.


Dans sa vision pour la promotion des activités de la société, l’actuel Directeur Général de la SMMC entend trouver de nouveaux marchés en vue d’augmenter les recettes. En ce moment, les dirigeants affirment déjà avoir noté une hausse des membres de sa clientèle incluant des opérateurs spécialisés dans l’importation de ciments. Sur cette lancée, la société ambitionne de mettre en place une norme de qualité suivant la norme ISO ainsi que de renforcer les capacités des employés à travers des formations accompagnées de rénovation des outils de travail.
Prévision de hausse
La société est déjà à pied d’œuvre dans le processus d’amélioration de la qualité de ses services. Le 15 février dernier par exemple, un bateau dénommé Hoegh Africa a débarqué au Port de Toamasina avec à son bord plusieurs colis et plusieurs centaines de véhicules. D’après les explications des responsables, une quarantaine de véhicule par heure ont pu être débarqués si la vitesse était seulement de 20 véhicules par heure auparavant.  Tamby Edson, Responsable des Stocks au sein de la SMMC annonce une hausse de la prévision dans ses activités en matière de chargement et déchargement des marchandises pour cette année. “Si la SMMC a procédé  au déchargement de 190 000 tonnes (un pack de 2 tonnes étant composés de 40 sacs), ce nombre pourrait s’élever à 300 000 tonnes grâce à la collaboration avec les opérateurs spécialisés dans l’importation”, explique – t – il.
Notons que la société est dote d’un magasin de stockage dont la capacité d’accueil est de 70 000 tonnes. Il s’agit pourtant d’un lieu de stockage provisoire. En principe, un accord entre les sociétés d’importation et la SMMC est établi en vue du déchargement rapide des marchandises depuis le bateau.
L.R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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