Publié dans Société

Conseil œcuménique des Eglises chrétiennes - Le pasteur Irako Andriamahazosoa comme nouveau dirigeant

Publié le lundi, 21 janvier 2019

La cérémonie d’ouverture officielle de l’année d’exercice 2019 pour l’Eglise reformée de Madagascar (FJKM) s’est tenue hier au grand stade de Mahamasina. Cet évènement a été marqué par un culte. Outre la cérémonie, c’était aussi l’occasion de présenter le nouveau président du Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM), en l’occurrence le pasteur Irako Andriamahazosoa Ammi, actuel président de la FJKM, d’une part, ainsi que la passation de fanion avec son prédécesseur, le pasteur Ranarivelo Samuel Jaona qui préside l’Eglise épiscopale de Madagascar (EEM), de l’autre.

Le Conseil œcuménique des églises chrétiennes regroupe l’Eglise réformée, l’Eglise catholique apostolique romaine, l’Eglise anglicane et luthérienne. Le FFKM représente une force très importante dans le pays, notamment dans le domaine politique. En tenant le rôle de médiateur, ces Eglises membres ont participé à la recherche des solutions durant les crises politiques qui se sont succédé dans le pays, outre leur rôle de berger. D’ailleurs, le FFKM est inséparable avec la vie de la Nation.
2019 est une année de changement pour l’Eglise FJKM, notamment le renouvellement des membres du bureau de chaque branche. Dans son discours, son président a été strict quant à l’intégrité des personnes élues pour constituer ce bureau. Cette année, les écoles protestantes célèbrent leur  bicentenaire. Pourtant, la qualité de l’éducation ne cesse de se dégrader au sein de ces établissements. D’après le pasteur Irako, bon nombre des pasteurs, dirigeants et enseignants n’ont plus confiance aux écoles protestantes. Ainsi, ils envoient leurs enfants étudier ailleurs. Une situation qui témoigne le manque de confiance entre les deux parties, avance-t-il. L’attitude, le comportement ainsi que le mode d’habillement des élèves et des professeurs sont de plus en plus indécents. Le pasteur réclame le retour de l’ordre dans ces écoles et instituts concernant le respect de la discipline.
Cette célébration sera marquée d’une pierre blanche par la construction d’un institut de formation des enseignants à Imerimandroso, Ambatondrazaka. Outre la participation à la promotion des écoles FJKM, le pasteur Irako Andriamahazosoa a aussi avancé l’union entre chaque membre de l’Eglise et avec ceux des autres croyances. « Cette semaine est dédiée à la réunion des prières. Sur ce, les dirigeants au sein des temples FJKM devront consulter leurs collègues au sein de l’Eglise catholique, luthérienne ou épiscopale pour concevoir ensemble la propagation de l’évangile », conclut-il.
Anatra R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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